Préjugés mal placés.

Chapitre 6 :

Je vais passer trois mois à m'occuper des chambres, à servir les joueurs lors des dîners et accueillir les personnes. Je vais passer trois mois à faire ce que j'aime par dessus tout. Et cela me rend si heureuse. 

C'est aujourd'hui que tout commence. Je commence mon stage tandis que les garçons commencent leur entrainement. Il est six heures lorsque je dois me lever. Je pars prendre une douche, m'habille avec un jeans bleu, un tee shirt blanc accompagné de l'ensemble que le directeur m'a demander porter. Je m'attache correctement mes cheveux longs blond en un parfait chignon et je me regarde une dernière fois dans le miroir afin de m'assurer que tout soit parfait. Nous devons toujours être au top, surtout dans des si grands hôtels. Je me maquille légèrement les yeux et prend mes affaires avant de bien la fermer. Je ne croise personne et tant mieux. Lorsque j'arrive au point de rendez-vous donner, d'autres stagiaires sont là et le directeur nous donne quelques indications avant de nous donnés notre plan et notre programme. Je dois m'occuper de l'étage 3, autrement dis celui des garçons... Puis, c'est moi qui serviras le petit déjeuner et le repas du soir. Pour résumer, je dois d'abord m'occuper des petits déjeuner, nettoyer les chambres jusqu'à onze heures et après je suis en repos jusqu'au soir dix huit heures. Tous me va très bien même si j'aurais préférée m'occuper d'un autre étage... 

                                                                                                    ***

Le temps passe trop vite. Il est déjà sept heures, donc l'heure de servir les petits déjeunés. Je suis stresser, surtout de devoir faire face aux garçons.  Je souffle un bon coup et prend les premières assiettes avant de faire mon entré dans la salle où ils sont tous là. J'essaye de ne pas faire attention aux regards rivés sur moi et heureusement nous sommes deux à servir. Je me dirige vers les premiers joueurs et les sers. Ils me remercient et je repars en salle cherché les autres et cela jusqu'à que je tombe sur Antoine. 

- Merci mademoiselle. Dit-il. 

- Tout le plaisir est pour moi. Répondis-je par politesse. 

Il lève un peu plus son regard vers moi et souris en coin. J'ai envie de lui jeter l'assiette dessus mais continue de servir avant d'arrivé à la hauteur de ma soeur et de papa. 

- Alors ma chérie ? Me demande doucement papa. 

- Géniale. Dis-je avec un petit sourire. 

Je tend l'assiette à Marion qui me dis :

- Je suis au courant de tous. 

Je l'interroge du regard. 

- Votre dispute avec Antoine. 

- D'où tu sais ça ? 

- Payet. 

- Tous se confirme, ce sont des abrutis, ils sont obligés de tous racontés. 

Je ne lui laisse pas le temps de répondre et repars en lançant un regard noir à Dimitri et Antoine. Bande de trous du culs. 

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Le servie se finis une bonne heure après et je pars attaquer les chambres. Ce qui est bien, c'est qu'il n'y a plus personne et que je suis tranquille. 

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Il est onze heures et j'ai finis mon service. Je pars me changer dans ma chambre et fière de mon travail je me vautre sur le lit. Je repense à notre dispute avec Antoine hier soir et le faite que Marion soit au courant. Cela veut dire qu'elle est assez proche de Payet et que tous les moindres fais et gestes que je vais faire vont sans arrêt être analyser. Comment garder son calme ? J'essaye de faire abstraction de tous cela et me répète que je suis là pour mon avenir et non pour eux. Sachant que j'ai toute l'après-midi devant moi, j'envoie un message à Marion pour savoir où elle est et elle me répond qu'elle est à l'entrainement, bien évidemment. Me faisant quand même chier ici, je décide de me rendre à l'entrainement. J'enfile un short, garde mon tee shirt blanc et pars. 

- Raconte-moi! Lance Marion lorsque je m'assois à coté d'elle. 

- Te raconter quoi ? 

- Avec Antoine! 

- Tu sais déjà tous, où est l'Intérêt ? Demandais-je. 

- Je sais mais tu fais fort quand même, te disputer avec Antoine Griezmann! Dit-elle. 

- Tu sais quoi Marion ? J'en ai rien à faire de qui il est, d'accord ? 

- Je le sais très bien ça. Mais essaye d'apprendre à les connaitre Julie, ils sont super! Insiste-t-elle. 

Je lève les yeux au ciel et lui répond :

- C'est ça, on verra. 

Elle soupire et aucune de nous deux parlent sauf au bout de dix bonnes minutes, elle me dit :

- Au fait, Dimitri, il est célibataire. 

Je la regarde et secoue la tête : 

- Et alors ? 

- C'est une chance pour moi! Dit-elle. 

- Vraiment Marion, tu es complètement folle. 

Elle rigole et me répond : 

- C'est bon je rigole, il est marié et il à trois enfants... 

J'explose de rire à mon tour et lui répond :

- Essaye toujours Antoine. 

Elle arête de rire et me dis :

- Non. 

Surprise je lui demande :

- Pourquoi ? 

- Il n'est pas intéressée par moi... Dit-elle avec un petit sourire en coin. 

- Ah, c'est con ça. Répondis-je en le regardant sur le terrain. 

- Julie ? 

- Quoi ? 

- Non rien, laisse tomber. Dit-elle en souriant. 

Je la regarde bizarrement mais ne cherche pas plus loin. 

J'ai finalement décider de retourner dans ma chambre afin de travailler un peu mes cours. Pendant que je suis en train de rédiger un exercice, quelqu'un frappe et c'est Marion. 

- Qu'est-ce que tu veux ? Demandais-je. 

- Papa veux te voir, je ne sais pas pourquoi. Dit-elle. 

Je soupire et pars avec elle en fermant la porte. 

- Tu dois aller devant leur salle de réunion. 

Elle me laisse lorsque j'arrive à l'ascenseur et je me dirige là ou je dois aller. J'arrive dans la salle et j'attend patiemment que papa m'ouvre la porte mais il est encore en réunion. Je regarde l'heure et il est déjà seize heures. Je croise le directeur dans le couloir qui m'informe que nous devons nous habillé avec des robes blanches lorsqu'on sers le soir. Après qu'il m'est informer, je me lève et commence à faire les cent pas dans le couloir attendant papa. Je regarde dehors lorsque j'entend papa m'appeler. 

- Je voulais te voir pour t'informer que ce serais toi qui t'occupera du service lors de la réception demain soir recevant tous les joueurs du foot. 

Je le regarde surprise. 

- Vraiment ? 

- Oui! Dit-il en souriant. 

- Mais c'est incroyable ! Dis-je. 

- Je te fais confiance ! Dit-il. 

- Merci papa.