Je me déplace difficilement jusqu'à la chambre de papa pour lui demander de prévenir le directeur que je suis vraiment malade pour assurer le service demain et lorsque j'ai finis de lui dire, en sortant de sa chambre je tombe sur Antoine.
- Ouh la! Toi, ça ne va pas! S'exclame-t-il.
- Non. Répondis-je en m'arrêtant.
- Que se passe-t-il ?
- Je suis malade. Dis-je.
Il se moque de moi et me dis :
- Petite chose fragile!
- Ne prend pas ton cas pour une généralité s'il te plait. Dis-je en me sentant mal.
- Pourquoi tu as toujours réponse à tout ?
- Parce que je suis comme ça, mais là si tu ne m'en veut pas, je ne me sens vraiment pas bien... Dis-je en ayant l'envie de vomir.
- Tu es sur que ça...
Je ne lui laisse pas le temps de finir sa phrase que je cours jusqu'au toilettes dans ma chambra afin de vomir... Pas très charmant tous ça.
Je m'essuie la bouche avec de l'eau, reprend mon souffle et lorsque je me dirige dans ma chambre pour m'affaler sur mon lit, Antoine est là. Surprise je le regarde en grimaçant et lui demande :
- Ne me dis pas que tu m'as entendu vomir ?
- Si. Mais je voulais m'assuré que ça va. Dit-il.
Je rougis et pars me mettre sur mon lit.
- C'est gentil. Dis-je.
- C'est normal. Je vais te laisser mais si tu as besoin de quoi que ce sois, je suis juste dans la chambre d'a coté je te rappel.
Je lui souris et lui répond :
- Merci beaucoup...
Il sourit et se dirige vers la porte avant que je l'interpelle :
- Antoine !
Il se retourne et m'interroge du regard :
- Pourquoi tu est gentil comme ça ?
Il sourit et répond :
- Parce que tu es malade, mais quand tu ira mieux, je te ferais toujours autant chier! Dit-il.
Je souris et lui répond :
- Je me disais bien!
- Aller dors bien mademoiselle chieuse.
- Eh!
Je l'entend rire et il sors de la chambre. Quant à moi, je me glisse sous ma couette et essaye de m'endormir.
***
J'ai vomis pratiquement toute la nuit et le médecin m'a annoncé une sale gastro, ce dont je me doutais bien. Je suis directement repartis me coucher tellement j'étais claqué. Je me réveille vers les quatorze heures. Je me sens un tout petit peu mieux. Je n'ai strictement rien dans le ventre et ma tête me lance. Je reste sous les couvertures lorsque quelqu'un frappe, je lui dis d'entré pensant que c'est papa où Marion, mais non, c'est Antoine. Je me cache un peu plus sous ma couette et il me dis :
- Pas la peine de te cacher hein!
- Pas la peine de faire genre de t'inquiéter hein!
- Même malade tu es chiante, c'est fou quand même! Dit-il en se mettant assis sur le bord du lit.
- Ce n'est pas un virus qui va m'empêcher d'avoir réponse à tous. Dis-je.
- Je vois ça. Alors, bientôt en fin de vie ? Demande-t-il en rigolant.
- Arrête de te foutre de moi où je te vomis dessus! Dis-je.
Il grimace et me dis :
- D'accord je me tais!
- Très bon choix. Dis-je en essayant de me redresser.
Je le vois rire et lui donne une tape sur le bras.
- Je suis mourante et toi, tu rigoles ?
- Arrête d'abuser! Déjà que je m'inquiète...
- C'est vrai ça, je peux savoir pourquoi ?
- Je me dis que si je ne m'inquiète pas, qui le fera à ma place vue que tu n'aimes personne!
- Détrompe-toi, j'aime tous le monde moi. Dis-je.
- On y croit!
- Sauf toi. Dis-je avec un petit sourire.
- Je le sais ça. Dit-il en me regardant ce qui me trouble.
Je baisse la tête et lui dis :
- Tu aurais au moins pu me ramener a manger!
- Tu as faim ?
- Non je rigole, je dis ça pour t'embêter! Dis-je.
- Je préfère ça! Dit-il.
Je rigole et me mouche.
- Tu te rends compte, je prend le risque de tomber malade pour venir te voir quand même. Dit-il.
- C'est surtout que je ne suis plus en risque de te contaminé.
- Tu m'énerves! Dit-il.
- Je sais. Répliquais-je en souriant.
Nous rigolons et il reste encore un peu pour parler. C'est quand même assez drôle, parce que je ne pensais jamais commencer par m'entendre avec lui. Cependant, il n'énerve toujours autant et nous avons bien évidement passer notre après-midi à s'envoyer des piques. Il sait que je ne veux pas m'avouer que je l'apprécie et c'est pour cela qui me fais autant chier. Même malade, il ne se gêne pas de m'embêter...
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Préjugés mal placés.
Aktuelle LiteraturEn dehors d'être la fille du grand et aimé sélectionneur de l'équipe de France, Julie est simplement étudiante en hôtellerie. Ayant pour objectif de travailler pour les plus grands hôtels du monde, elle va devoir faire face à des personnages qu'elle...