Préjugés mal placés.

Chapitre 14 :

Cela fais déjà trois semaines que nous sommes ici. Je suis guéri, enfin. Je me sens à nouveau en pleine forme. Mon stage se passe toujours aussi bien, Marion s'est beaucoup rapproché de Dimitri et Olivier qui l'a considère comme leurs petite sœur ce qui me fais rire et avec Antoine, nous en sommes toujours au même point, il me fais chier et je le fais chier. Mais ça en reste là. Aujourd'hui, c'est un jour assez spécial. La journée en elle même va se passer comme d'habitude mais ce soir, il y a une grande réception avec tous les joueurs participant à la coupe du monde. Je dois servir et c'est stressant pour moi. A la première réception, il n'y avait que quelques équipes. 

                                                                                ***

J'ai donc passé ma journée à angoisser, à me remémoré chaque gestes et paroles que je dois dire face à de grands professionnels. J'ai toujours cette pensées que ce sont des "sans cervelles" et j'ai toujours autant peur de perdre mes moyens face à eux. Je souffle un bon coup comme pour me détendre et le directeur nous donne les dernière consignes avant de commencer. Je m'assure que ma robe est parfaitement dresser, mon chignon toujours en place et prend les premiers plats. Lorsque nous arrivons dans cette salle immense, une musique occupe le fond et une tonne de joueurs sont présents. Je cherche des têtes que je connais mais pour l'instant aucune n'apparaît. Je m'arrête vers quelques joueurs qui se servent une coupe de champagne et j'essaye de paraître détendu. En vain. 

- Mademoiselle, s'il vous plait! 

Je me retourne et aperçois Antoine m'appeler. Je n'ai jamais été si soulagé de le voir. Je m'apprête à me diriger vers lui lorsqu'un autre joueur dont j'ignore l'identité m'arrête et me dis : 

- Donnez-moi du vin. 

Je le regarde un moment et je lui répond :

- La politesse, vous connaissez ? 

Il me regarde et commence à rigoler avec ses autres joueurs assistant à la scène. 

- C'est à moi que tu t'adresses ? Demande-t-il. 

- Oui. 

- Et moi je te répète que je veux que tu me serves du vin. 

- Et moi je vous répète que vous pouvez aller vous faire voir. 

Il me regarde outrée et me dis : 

- Tu te prends pour qui ? Je peux te viré en moins de deux! Dit-il. 

- Et moi je peux te les brisés en moins de deux aussi si tu vois ce que je veux dire... Dis-je en le regardant droit dans les yeux. Ces potes lâchent un "ouh" et lorsque je m'aprête à riposter à ces potes, Antoine arrive et dis :

- Il y a un problème ici ? 

L'autre le regarde de haut ce qui m'énerve et lui répond :

- Je crois que ta copine ne comprend pas ce que je lui dis. 

- Apprend à la respecter et on en recausera. Répond Antoine. 

- Je te conseille de nous laisser régler ça. 

- Et moi je te conseille de dégager. Dis-je. 

Antoine me regarde surpris et l'autre répond :

- Sérieusement elle se prend pour qui celle-là ? Demande-t-il en regardant ces abrutis d'acolytes. 

- Pour ma fille et si tu as un problème avec elle, je te conseillerais de directement t'adresser à moi. Interviens papa de je ne sais où. 

Antoine et moi le regardons et l'autre s'en va, enfin. Je soupire et dis : 

- Merci... 

- Je comprend mieux ton point de vue sur les joueurs! S'exclame Antoine. 

- Ne fais pas attention à ces idiots. Dis papa. 

- Ne t'inquiète pas, je me défend ! Dis-je fièrement. 

- J'avoue. Confirme Antoine. 

Papa me fais un bisou sur la joue et repars. Antoine me dis :

- Tu es tombé sur un imbécile. 

- Ce n'est même plus un imbécile là, c'est un sans cervelle! 

Il rigole et me dis : 

- Là, j'avoue. 

Je souris et continue mon service.