Chapitre 24 :

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Il était vingt trois heures lorsque je suis rentré à la maison sous cette pluie à la con. Je suis frustrée, énervée, déçu et triste. Je n'ai pas arrêté de pleurer en espérant que tous ça soit un cauchemar mais lorsque j'ai poussé la porte d'entrée et entendu papa pleurer dans le salon, j'ai compris que tout était réel. Nous avons bien une demi-sœur quelque part dans ce monde. Et Antoine a bien une copine. Je suis alors monter dans ma chambre m'assurant que personne m'entende. Papa sait de toute façon que je suis rentré et Marion, je ne sais pas si elle dort où pas, puis je n'ai pas envie d'aller voir. Tout ce que je veux c'est aller sous ma couette et quitter essayer de me déconnecter de toute ces conneries. 

Ce matin, pour ne pas changer, la pluie est au rendez-vous. Je regarde l'heure et il est dix heures. Je me lève, enfile un jogging et mon sweat préférée avant d'attacher mes cheveux en un chignon. Jusque là, tout est normal. Mais lorsque je descend les escaliers, Marion est affalé sur le canapé et ne décroche pas un mot. Papa n'est pas là. C'est à ce moment-là que mon petit frère me manque. 

- Salut. Dis-je en passant par le salon. 

- Salut. 

- Ça va ? Demandais-je tout de même. 

- Super et toi ? 

- Ouais. 

Je pars me servir un verre de jus d'orange et fais l'effort de prendre une pomme. Je commence à la mangé lorsque Marion viens dans la cuisine et me dis : 

- On ne peux en rester là. 

- Tu comptes faire quoi ? 

- Je vais retourner chez maman. Dit-elle. 

- Fais bien ce que tu veux. Dis-je sans motivation. 

- Merci de ton soutiens. 

- Ecoute Marion, moi personnellement, je préfère ne rien dire de plus. 

- C'est facile à dire quand on se barre après la bagarre. Dit-elle. 

- Si je serais rester à la maison hier soir, j'aurais fais un meurtre! Dis-je. 

- J'ai besoin de toi Julie! Tu ne veux pas essayer de comprendre ce qu'il s'est passé il y a vingt quatre ans ? Insiste-t-elle. 

Je me trouve honteuse d'avoir plus l'esprit occupé par Antoine que par cette mystérieuse sœur. Je me sens nul de ne pas aider Marion mais au fond de moi, la seule personne vers laquelle j'aurais envie d'aller pleurer est Antoine et j'en ai honte croyez-moi. 

- Si Marion. Moi aussi je me pose pleins de questions et j'aimerais que papa nous explique mais je suis tellement perturber par tous ce qu'il s'est passé en l'espace de même pas deux jours que je ne sais plus quoi penser. 

- Antoine tu va me faire le plaisir de l'oublier quelque temps. Elle est passé où ma grande sœur qui ne se laisse pas abattre par qui que ce soit et surtout pas par un garçon ? Oh Julie! Réveille-toi putain! Dit-elle en me secouant. 

Elle a raison. Ça ne me ressemble pas mais j'ai vraiment mal au cœur en revoyant l'image d'Antoine et l'autre accrocher à son cou. Puis pour papa, je n'arrive pas à comprendre qu'il est pu nous cacher ça mais je n'ai pas envie de comprendre en fait. 

- Je n'ai plus envie de chercher à comprendre quoi que ce soit Marion. Je me dis qu'avec papa ça va bien finir par s'arranger. 

- Ce n'est pas toi Julie. En temps normal tu aurais péter les plombs, comme hier soir mais en pire. Et là qu'est-ce que je vois ? Une fille affalé sur le plan de travail en pleurant sur son sors. Mais non, tu vas bouger ton cul, on va aller chercher papa qui est je ne sais où, surement à Claire Fontaine et tu vas passer au dessus d'Antoine. Je sais que tu souffres Julie, mais là, nous devons régler ce problème de famille. Alors va t'habiller correctement et on décolle. 

Je la regarde mais ne dis rien. Heureusement qu'elle est là. A contre cœur, je monte m'habiller et direction Claire Fontaine. Je ne sais même pas lequel j'appréhende le plus de voir, papa où Antoine ?  


Préjugés mal placés. Où les histoires vivent. Découvrez maintenant