Chapitre 5 :

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Mon dieu. Ce genre de situation où vous aimeriez ne pas exister. J'ai envie de tuer Marion. Elle sait que je n'aime pas le foot, que je déteste les joueurs. Elle n'avait pas besoin de me mettre la honte de cette manière-là. Je n'ai pas broncher de tout le repas et je n'ai regarder personne. J'ai juste garder les yeux sur mon repas que je n'ai pratiquement pas toucher tellement je suis contrariée. Je suis énervée parce que ce Antoine me trouble et que Marion cherche sans arrêt à faire son intéressante face à eux et par la même occasion m'humilier. 

- Tu dois aller voir le directeur encore après pour ton stage. Me rappel papa. 

J'hoche la tête mais ne lui répond pas. Une fois que tous le monde à finis et qu'il discutent tous entre eux, j'en profite pour m'éclipser et monter dans ma chambre. Je claque la porte, m'affale sur mon lit et répond à quelques messages. Le temps me parait long jusqu'à que je dois aller chez le directeur. 

Je sors de ma chambre pour y aller et lorsque j'arrive devant l'ascenseur, devinez sur qui je tombe, Antoine! 

- Je peux resté dans l'ascenseur où tu vas vouloir me tuer ? Demande-t-il sur un ton mesquin. 

- Non ça ira, ne t'inquiète pas. Répondis-je vexé. 

Un blanc. Aucun ne parle et lorsqu'il appuie sur le bouton de l'ascenseur, l'ambiance semble peser. 

- Je ne pensais pas que tu nous détestais. Finit-il par dire. 

- Je ne vous déteste pas, je déteste ce qui vous entoure. Dis-je. 

- Donc tu nous déteste avec. Insiste-t-il. 

- Si tu le dis. 

- C'est débile. Réplique-t-il. 

- De quoi ? De vous détestés ? Non c'est juste que vous n'avez pas l'habitude qu'on ne vous aimes pas. Dis-je. 

- Habitude où pas, tes raisons ne sont pas valables. 

L'ascenseur ouvre ses portes et je m'apprête à sortir lorsqu'il appuie sur un autre bouton et les portes se referment avant même que je puisse sortir. 

- Eh! M'exclamais-je. 

- Je n'aime pas qu'on ne me réponde pas. Dit-il en me regardant. 

- Ah j'ai touché ton ego ? Quel dommage! Dis-je. 

- Sérieusement, c'est toi ton problème avec nous ? 

- Mon problème c'est que je suis là pour faire mon stage et ne pas prêté attention à vous. Maintenant appuie sur l'étage 1, j'ai un rendez-vous. 

- Nous ne sommes pas tous comme tu prétend qu'on le soit! Dit-il. 

- Et moi je pense simplement qu'il est inutile de parler plus longtemps. 

- Tu as des réactions de fille gâtée. Lâche-t-il. 

Je crois rêvé lorsqu'il me dis ça. Il dois surement confondre entre sa façon d'être et la mienne. L'ascenseur ouvre à nouveau ses portes et cette fois-ci c'est moi qui appuie sur un autre bouton pour que les portes se referment. 

- Alors déjà, je ne suis pas pourri gâtée. Crois-moi je suis bien dans la réalité. Ensuite il est inutile de chercher à parler plus longtemps avec quelqu'un qui ne sais pas mesuré l'immensité de son égocentrisme. 

- Moi ? Je ne sais pas mesurer l'immensité de l'égocentrisme ? Et toi alors ? Je pourrais très bien dire que tu es une fille à papa! Réplique-t-il. 

- Pense bien ce tu veux. Dis-je en sortant pour de bon de cet ascenseur. Je l'entend ronchonner et je pars en direction du bureau du directeur contrariée, toujours. 



Préjugés mal placés. Où les histoires vivent. Découvrez maintenant