//JULIE//
Le soleil brille. Les papillons volent. Les oiseaux chantent et moi je révise. Je révise car à présent il ne me reste qu'une semaine avant le début des examens. Pour l'instant, j'essaye de ne pas trop angoisser et pense à cette chance unique que j'ai d'aller travailler dans cette hôtel au Brésil. Je ferais n'importe quoi pour remercier papa. J'ai un peu l'impression que tout rentre dans l'ordre. Papa me trouve se travaille, Antoine et moi ça va mieux, Marie n'est plus à la maison et Dimitri et Marion file le parfait amour. On pourrait donc croire que tout va pour le mieux mais au fond, ce n'est pas vraiment le cas. Antoine me manque toujours autant et je ne suis pas rassuré de le savoir avec cette peste. Je suis presser de le revoir et de l'avoir pour moi toute seule. Si il y a une chose dont je suis sur, c'est qu'au Brésil, Marie ne sera pas là.
Je pose mon crayon un instant et descend en bas me chercher un verre d'eau. Le printemps c'est la meilleure saison. Il fais chaud sans trop faire chaud. Je regarde les oiseaux par la fenêtre lorsque Dylan arrive en courant vers moi :
- Julie, on peut aller faire un tour au parc ?
Je souris, le prend dans mes bras et lui dis :
- Julie doit réviser mon cœur.
- Aller, s'il te plait! Me supplie-t-il.
Je rigole et dis :
- Bon aller, va chercher ta trottinette, on y va!
Il m'embrasse la joue et pars chercher sa fameuse trottinette. Je préviens Marion et Dimitri que je sors et nous y allons.
***
Parfois je me dis que les plaisirs simple de la vie sont trop laissé de coté. C'est vrai, quand je regarde ce parc, mon petit frère, son sourire, je me demande de quoi j'aurais encore besoin, puis mon cœur me rappel que j'aurais simplement besoin d'Antoine. Et c'est vrai.
Je dessine un peu pendant que Dylan s'amuse dans le parc lorsque mon portable vibre, c'est Antoine...
- Allô ?
- Julie ?
- Oui ?
- Ça va ? Demande-t-il.
- Oui ça va et toi ?
- Ça va. J'avais juste besoin d'entendre ta voix.
Je souris lorsqu'il me dis ça et je lui répond :
- La tienne me semble triste.
- C'est dur ici, sans toi.
- Ici aussi Antoine. Ça me manque ces jours passé au Brésil à se taquiner, à rigoler...
- Encore deux semaines...
- Deux semaines... Répétais-je.
- Et tes révisions ? Demande-t-il.
- Ça avance, comme la date de mes examens. Dis-je.
- Tu va tout déchirer, j'en suis sur! Dit-il.
Je le trouve vraiment triste, presque désespérée.
- Antoine ?
- Julie ?
- Je n'aime pas t'entendre sur ce ton là.
- Quel ton ?
- Celui où j'ai l'impression que tu vas pleurer d'une minute à l'autre... Dis-je.
- Ça va, je t'assure. Tu me manques, c'est tout.
- C'est bizarre tous ça. Dis-je.
- Pourquoi ?
- On ne s'est encore jamais embrassé. On est pas ensembles. On se dis simplement s'aimer.
- Plus les choses sont longues, plus les choses sont meilleures.
- Tu crois ? Demandais-je.
- Julie, j'attendrais encore des années pour toi, s'il le fallait. Dit-il.
- Moi aussi.
- Et n'oublie pas qu'à la base, tu me détestais.
- C'est toujours le cas! M'exclamais-je avec un sourire.
- Vraiment ?
- Oui. Dis-je.
- Tu mens, je le sais.
- Comment tu le sais que je mens ? Demandais-je amusé.
- Tu joues avec ton collier et c'est tout toi lorsque tu es sois gêner où lorsque tu t'amuses à mentir.
- Antoine, comment tu sais tous ça ?
- Je t'ai observer pendant ces trois mois... Dit-il.
Je rigole et dis :
- C'est carrément flippant!
Il rigole et dis :
- Mais non!
Et nous rigolons.
***
Dans deux jours les examens commencent. Dans deux jours, je signe ma mort.
- Eh, ça va aller! Me lance Marion.
- Pour toi aussi! Dis-je.
Elle passe le bac, la pauvre.
- Il faut bien! Dit-elle.
Je soupire et change de chaîne. Papa est en train de faire à manger dans la cuisine avec Dimitri ce qui est assez drôle et nous, nous sommes affalés sur le canapé. On se chamaille pour la télécommande lorsque la sonnette de la maison retentis.
- J'y vais! Criais-je dans toute la maison.
Je me lève et pars ouvrir. Mais lorsque j'ouvre la porte, je crois halluciner.
- Antoine ?
Il me prend directement dans ses bras et il ne me faut pas longtemps pour enrouler mes bras autour de son cou. Je dois rêver. Antoine, ici, chez moi, maintenant.
- Mais qu'est-ce que tu fais là ? Demandais-je.
- Je devais venir te voir, tu me manquais beaucoup trop!
- Et Marie ?
Il grimace et me dis :
- Elle est resté en Espagne, c'est finis tout ça. Dit-il.
- Antoine ?
Je me retourne et Dimitri semble complètement choqué de le voir ici mais le serre aussi dans ses bras.
***
Papa a tout de suite été d'accord pour qu'il reste mangé. Dimitri et lui se sont isolés pour se parler et je ne sais absolument pas de quoi. Tout ce que je sais, c'est qu'il est là.
Après ce dîner, Antoine m'a expliqué qu'il avait loupé son dernier match pour venir me voir. Je n'arrive pas à y croire. Finalement, je suis allé à l'hôtel avec lui et nous avons passer la moitié de la nuit à parler de ces deux mois terrible lorsqu'il me dis :
- Julie...
- Oui ?
- Embrasse-moi.
Je me sens rougir mais cette fois-ci, je n'hésite pas à l'embrasser. Je me jette limite dans ses bras et l'embrasse. Je ne peux pas expliquer cette sensation mais tous ce que je peux dire, c'est que ça fais un sacré temps que j'attendais ce moment. Il passe sa main sur mes hanches et je m'endors aussi confortablement que possible contre lui avec sa main dans la mienne.
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Préjugés mal placés.
General FictionEn dehors d'être la fille du grand et aimé sélectionneur de l'équipe de France, Julie est simplement étudiante en hôtellerie. Ayant pour objectif de travailler pour les plus grands hôtels du monde, elle va devoir faire face à des personnages qu'elle...