Préjugés mal placés.

Chapitre 12 :

Cela fais une heure que nous discutons avec Antoine... Au début, il était juste censé me ramener dans ma chambre, puis finalement, je n'arrivais pas à ouvrir ma porte alors il m'a aidé et nous avons commencez à parler, du coup sans que je me rende compte de ma proposition, je l'ai invitée à entré dans ma chambre. Depuis, en se chamaillant, nous discutons. 

- C'est quoi ça ? Demande-t-il en désignant quelques choses sur la table de nuit. 

Je regarde et tourne la pochette du coté opposé afin qu'Antoine ne puisse pas voir son portrait...

- Rien du tout. Dis-je. 

Il rigole et dis : 

- Aller montre!

- Non, ce n'est rien d'important. 

Il me regarde et se jette sur la pochette sans que je puisse l'en empêcher. Il la retourne et regarde le portrait, son portrait...

- C'est moi ça. Dit-il en me regardant. 

Je me sens extrêmement gêner et rougis. 

- Oui... 

Je le vois sourire et me dire :

- Alors comme ça, tu me dessines et tu ne me le montre pas ? 

- Je voulais juste voir si j'arriverais à te dessiner, c'est tout. 

- Hum, je vais faire semblant de te croire! Dit-il en reposant le dessin. 

Je rougis toujours et me lève du lit afin de ranger la pochette autre part. 

- Bon, il est bientôt l'heure que je te laisse, tu dois aller prendre ton service non ? Demande-t-il. 

Je regarde l'heure et effectivement je dois me préparer. 

- Oui, c'est l'heure! Dis-je. 

Il se lève à son tour et me dis :

- J'espère ne pas trop te manquer. 

Je rigole et lui répond :

- Ne t'inquiète pas! 

Il rigole aussi et sors de la chambre. Je tente de reprendre mes esprits et pars me préparer. 

                                                                                    ***

Je suis particulièrement fatigué ce soir et je ne sais pas trop pourquoi. Le service me parait duré une éternité. Je sers le plat principale et lorsque j'arrive à la hauteur d'un joueur, je crois que c'est Olivier Giroud, je ne sais pas pourquoi mais au moment de poser l'assiette tous se renversent sur lui et je panique :

- Oh excusez-moi, je suis vraiment désoler! Dis-je en prenant une serviette. 

Tous les regards sont rivés sur nous et je me sens rougir et perdre tous mes moyens. Je suis très maladroite parfois. Olivier prend une serviette à son tour et me dis :

- Oh ce n'est pas bien grave tu sais. Je vais aller me changer et tous sera régler. Dit-il avec un sourire. 

Surprise mais très surprise qu'il réagisse comme ça, je le remercie et pars lui rechercher une autre assiette. Lorsque je lui apporte, il est déjà changer et je ne cesse de m'excuser une dernière fois avant de croiser le regard moqueur d'Antoine ce qui me déstabilise complètement. Décidément, ce soir c'est la misère. 

- Tu sembles fatigué... Me lance papa lorsque j'arrive à sa hauteur. 

- Je sais et je le suis mais ça va aller. Dis-je en lui donnant son assiette que je prend soin de ne pas renversé cette fois-ci. 

- Tu vas peut-être tombé malade. Dit-il. 

- Je ne sais pas, je n'espère pas. Dis-je. 

                                                                                                       ***

Lorsque je m'allonge dans mon lit, j'ai envie de vomir. Je me touche le front et je suis bouillante. D'accord, je crois que papa a raison, je vais être malade. Je soupire et prend mon portable afin d'envoyer un message à Marion pour lui demander de m'apporter un médicament car moi, je n'en ai pas. C'est après trois minutes, même pas qu'elle rapplique avec des médicament. 

- Alors, qu'est-ce qu'il t'arrive ? Demande-t-elle. 

- Je suis surement malade. J'ai envie de vomir. 

Elle grimace et me dis :

- Je vais peut-être aller prévenir papa. 

- Je vais y aller après, je vais prendre une douche avant, cela me fera peut-être du bien... Dis-je. 

Elle hôche la tête et me dis :

- Evite de me contaminer ! 

- Tu n'as que ça à me dire ? 

- Bah ouais. Dit-elle en rigolant. 

- Je te remercie de ton adorable soutiens! 

- Tu vas faire peur à Antoine avec cette tête! S'exclame-t-elle. 

- Je m'en pète royalement Marion! Arrête de me parler d'Antoine sans arrêt! Je t'ai déjà dis que si tu veux le gérer, tu n'as qu'à le faire! Dis-je en prenant son doliprane. 

Je la vois lever les yeux au ciel et soupirer. 

- Moi ? Le gérer ? Tu planes complètement! Je crois que la fièvre monte! Dit-elle. 

- Pas du tout! Tu n'arrêtes pas de me parler de lui... 

- C'est vrai mais ce n'est pas pour moi. Dit-elle. 

- Pas pour moi non plus, parce q'il ne m'intéresse pas! Déclarais-je pas très sur de moi. 

- Oui oui c'est ça, aller va prendre ta douche! Dit-elle. 

Je soupire et pars prendre ma douche.