Chapitre 40 :

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                                                                                  //JULIE//

Avant que tous cela n'arrive, maman me répétais toujours que l'amour, c'était la chose la plus incompréhensible au monde. Je n'avais jamais compris pourquoi, jusqu'à maintenant. Pourquoi qualifier ce mot de incompréhensible ? Puis j'ai rencontré quelque garçons dans ma vie, mais aucun ne m'avait fais ressentir ce que je suis capable de ressentir aujourd'hui avec Antoine. Je n'ai jamais été réellement amoureuse. Parce que jusque là, rien ne m'avait parue d'incompréhensible. Puis c'est quand j'ai posé les pieds sur le sol Brésilien, que j'ai croisé ce regard bleu et cette tête blond-châtain qu'un tableau dis "incompréhensible" s'est dessiné sous mes yeux. Jusqu'à un certain temps, j'avais encore toutes les cartes en mains, aujourd'hui, il ne s'agit plus d'un jeu. C'est bien plus que ça. Je m'en suis posé des questions pendant ces trois mois, mais pas celles que je me pose à présent. Chaque jours, j'ai comme l'impression que mon tableau se dessine d'une autre façon, comme si rien ne pouvait s'en effacer, pas même les mauvais moments qui viennent assombrir ce tableau. Puis parallèlement, maman me disait toujours que pour qu'une histoire soit la plus solide possible, il fallait que des mauvais moments viennent gâcher le bonheur. Mais je me pose la question du pourquoi a-t-elle finit par quitter papa alors ? Je pense qu'au fond, on ne prévois pas l'amour. Il est fort et complètement inattendue, mais c'est ça qui est le plus beau. Ce que l'on ne prévoie pas sont destinés à être les meilleures choses. Mais pas toujours. Parce que si je ne m'attendais pas à tombé amoureuse d'Antoine, je ne m'attendais non plus pas à avoir une demi-sœur au nom de la copine de celui que j'aime. Alors ça, c'était la chose la plus inattendue et croyez-moi, c'était à la fois incompréhensible et moche. 

Je grimace devant le miroir et soupire exaspérée. Quoi que je fasse, je me trouve affreuse et c'est pour ça que je finis par abandonner l'idée de me faire une natte et que je vais m'affaler sur mon lit afin de naviguer sur mon ordinateur portable. Le calme de cette maison me permet de me calmer. Papa est aller se promener avec Dylan et Marion est en cours. Aujourd'hui, je devais réviser à la maison et c'est ce que j'ai fais, jusqu'à maintenant. 

Levant les yeux vers ma fenêtre, je souris en voyant les arbres fleurie et le soleil présent. Au revoir la pluie et bonjour les beaux jours. Ceci me met de bonne humeur. Je prend alors l'initiative d'aller faire du skate toute seule. Après tous, cela ne peux que me faire du bien. 


                                                                                            ***

- Pas mal pour une fille. 

Je me retourne vers la voix qui s'adresse à moi et observe un garçon, grand, assez mignon et les cheveux noirs. Je l'observe un moment et ça y est, sa tête me reviens. Je me souviens de l'avoir bousculé en rentrant dans le café il y a quoi, deux semaines ? Je souris et dis : 

- Merci. 

- Tu es surement plus douée pour le skate que pour ouvrir des portes au bon moment! Finit-il par dire en rigolant. 

Je rigole avec lui et lui répond: 

- Je n'y peux rien si tu passes au mauvais moment!

- C'est vrai. Dit-il. 

Je ne suis pas très sociable habituellement, enfin disons que je ne suis pas le genre de fille à aller parler à tous le monde. Si l'on viens à moi, c'est bien sinon tant pis. 

- Bon, je n'étais que de passages mais si un jour tu a envie de me revoir, tu sais où se trouve le café! Lance-t-il avec un petit sourire. 

- C'est gentil, merci. Dis-je. 

Préjugés mal placés. Où les histoires vivent. Découvrez maintenant