Préjugés mal placés.

Chapitre 41 :

                                                                                 //MARION//

"Je ne sais pas où va mon chemin mais ce que je sais, c'est que je marche bien quand ma main serre la tienne." 

Il va arriver, je vais le revoir et je vais pouvoir le serrer dans mes bras. Il ne reste plus qu'une petite demie heure avant qu'il n'arrive, juste trente minutes. Mais j'ai l'impression que ça va être les trente minutes les plus longues de ma vie. Je tourne en rond dans toute la maison lorsque Julie me prie de me poser dans un coin. 

- Tu me donnes le tournis! S'exclame-t-elle en s'affalant sur le canapé. 

- Je sais mais je suis tellement impatiente! Dis-je. 

- Je m'en doute! 

Je finis par aller me mettre à coté d'elle sur la canapé et je lui dis : 

- On verra quand tu seras sur le point de revoir Antoine... 

Elle rougis et répond: 

-  Ouais... 

- Il te manque hein ? 

- Si tu savais. Répond-t-elle en soupirant. 

- Plus qu'un petit mois!

- Juste un petit mois! Répète-t-elle. 

 Je souris et elle aussi et nous entendons la sonnette. Je saute du canapé pour courir vers la porte d'entré et lorsque je l'ouvre, je n'hésite pas à me jeter dans ses bras. Il me serre contre lui et pouvoir sentir à nouveau son odeur me procure un bien fou. 

- Tu m'as tellement manqué! Dis-je. 

Il m'embrasse en guise de réponse et Julie arrive après pour le saluer. 

- Salut Dimitri! Dit-elle en souriant. 

- Salut Julie, ça va ? 

- Oui ça va et toi ? 

- Maintenant, oui. Dit-il en me regardant. 

Je souris et nous rentrons dans la maison afin de monter ses affaires dans la chambre qui servait à Marie avant. Une fois tous réunis en bas, nous commençons à discuter. Papa n'est pas là, il est partit en course avec Dylan. 

                                                                                              ***

-Ça donne quoi avec ta femme Dimitri ? Lui demandais-je lorsque nous sommes tous les deux dans un parc. 

Il soupire et dis : 

- Ça donne que ce n'est pas si simple mais jamais un divorce n'est simple... 

- J'ai encore du mal à réaliser ce qu'il se passe entre nous. Avouais-je. 

- Pourquoi ? 

- Il y a encore quelques mois en arrière, on ne se connaissait pas et aujourd'hui, tu divorces pour moi. Ça semble complètement irréel. 

- Pourtant ça l'est. Dit-il en me regardant. 

- Au début, j'ai regretter notre baiser à l'aéroport. Dis-je. 

- Moi aussi, j'ai eu peur que ça gâche ces trois mois d'amitiés. Dit-il. 

- Et moi donc. Mais pourtant, au fond de nous même, nous savions très bien ce qui allait se passer au cours de ces trois mois... 

- C'est vrai. Dis-je avec un petit sourire. 

- Marion ? 

- Oui ? 

- Je t'aime. 

Je souris et l'embrasse. 

- Moi aussi je t'aime... Lui soufflais-je dans l'oreille. 

Je le vois sourire et nous continuons à marcher. 

                                                                                                               ***

Son arrivée me fais un bien fou. Papa avoue que ça lui fais bizarre d'avoir deux de ses joueurs qui entretienne certaines relations avec ses filles mais il dit qu'au moins, il sait à qui il a faire. Je me sens vraiment bien avec lui et j'ai la certitude que ça ne peux que durer. 

Julie semble aller un peu mieux mais elle est toujours autant préoccupé par le faite qu'Antoine est seul avec Marie et qu'il faut encore qu'elle attende un mois pour que les choses se tasse vraiment. Je prie pour que tous s'arrange et que tous redevienne simple. Après la pluie, le beau temps non ?