INSIDE

18. Deuxième rencontre

Après avoir envoyé son dernier message à Carla, Elise s'était mise en pleure en voyant dans l'état qu'elle était. Elle se leva et scruta plus attentivement la chambre dans laquelle elle était. Elle avait immédiatement vu l'immense bibliothèque encastré dans le mur qui parcourait toute la longueur de celui-ci.

- Qu'est-ce que tu fais là ? Elise se retourna surprise car elle n'avait entendu personne se rapproché et encore moins rentré dans la chambre.

- Je... Elle bégaya ne sachant pas quoi dire puis se tourna et vit que c'était Lucas Aubry qui se tenait devant elle.

- Tu fais quoi ? demanda-t-il en la scrutant.

- Quelqu'un a renversé son verre sur moi et je suis montée à l'étage pour essayer de trouver une serviette ou quelque chose d'autre qui puisse me retirer toutes ces tâches, les larmes d'Elise s'étaient remisent à couler toutes seules.

- Attend moi là, je vais chercher un gant de toilette. Lucas partit et il était revenu quelques minutes après. Tiens frotte. Elise se mit à frotter partout mais cela empirait. Il s'était dirigé vers le dressing et il avait posé un tee-shirt sur le lit.

- Change-toi, je ne vais pas te laisser comme ça, lança-t-il. Elise était pudique par conséquent elle n'osait faire aucun mouvement.

- Si je me retourne tu te changes ? demanda-t-il. Il n'attendit pas la réponse et il se retourna. Elise avait commencé à retirer sa chemise pour enfiler le tee-shirt puis elle vit qu'elle était juste devant une glace et que Lucas la regardait secrètement.

- Tu as dit que tu te retournais, dit timidement Elise.

- Oui c'est vrai, rétorqua Lucas. Elise remercia Lucas de sa bienveillance et elle se risqua de demander :

- Comment sais-tu où tout est rangé ?

- Je le sais car tu es dans ma maison et en ce moment tu te trouves dans ma chambre.

- Oh, Elise ne trouva que ça à dire. Elle était donc dans la maison de Lucas et dans sa chambre qui plus est. Elise était gênée d'être dans une situation comme celle-ci alors qu'elle s'était imaginé à maintes reprises comment pouvait être sa rencontre avec lui. Je crois que je devrai y aller car je t'ai assez embêté pour ce soir.

- Attend, si tu le souhaite tu peux rester ici en attendant que quelqu'un te ramène, dit-il.

- Merci, c'est gentil et mes parents ne devraient pas tarder à arriver.

- Ok.

- Ok. Ils étaient restés assis l'un à côté de l'autre sans parole. Elise était trop honteuse pour entamer une conversation avec lui. Elle était contrainte d'attendre que ces parents arrive pour arrêter cet embarra. Au bout de longues minutes, Lucas brisa la glace :

- Je ne veux pas encore plus te mettre dans l'embarras que tu ne dois l'être en ce moment mais ce n'est pas toi qui m'as déjà rentré dedans le dernier coup ? demanda-t-il. C'est pas vrai, il ne manquait plus que ce souvenir revienne à la surface pensa Elise.

- Si, la maladroite de service c'est moi comme toujours, se résolut-elle à dire.

- Je trouve que la maladresse peut avoir un certain charme.

- Et dans cette situation ? le taquina Elise.

- Je dois t'avouer que pas tellement mais au moins j'ai eu le temps de discuter avec toi ce qui n'était pas vraiment le cas le dernier coup.

- Attend c'est toi qui est repartit sans une parole avec un sourire moqueur, répondit sincèrement Elise.

- Je dois t'avouer que tu m'as réellement fait rire. Tu avais l'air si étourdie à courir vers les casiers, plaisanta-t-il.

- Ah bah merci, donc tu m'as laissé perplexe alors qu'en réalité tu te moquais de moi ?

- On peut dire ça comme ça, ajouta-t-il puis ils rirent tous les deux quand soudain le téléphone d'Elise se mit à vibrer et elle vit que le nom « maman » s'affichait :

- Allo ?

- Oui, on t'attend. Nous sommes en bas dans la voiture sur le parking de l'autre côté de la rue.

- D'accord, à tout de suite. Puis elle reposa le téléphone. Elise regretta finalement que ses parents soit arrivé si tôt. Elle aurait put sûrement parler encore avec Lucas.

- Il va falloir que je m'en aille, dit-elle.

- J'ai cru comprendre, rétorqua-t-il.

- Merci pour tout. Elise était partit sur cette dernière phrase sans osé le regarder car elle n'aurait sut comment elle se serait comporter face à lui. Elle était sorti de la maison et elle était montée dans la voiture des ses parents.

- Alors cette soirée était bien ? demanda sa mère.

- On peut dire surprenante, rajouta Elise. Mais j'ai hâte de rentrer chez nous, dit-elle en regardant la chambre allumée d'où elle venait de sortir.