50. Mauvaise surprise

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Carla n'avait jamais été aussi heureuse en ce moment car elle était avec Antoine. Tout se passait bien entre eux. D'ailleurs, elle se préparait pour sortir avec lui. Il devait l'emmener au cinéma et elle était presque prête. Elle sortit et tomba nez à nez sur Alexandre.

- Qu'est-ce tu fais là ? dit Carla énervé. Pourquoi était-il venu jusque chez elle ? Elle pensait pourtant que tout avait été clair entre eux. Sur tout depuis la scène qu'il lui avait fait.

- Ok, je pense que je suis la dernière personne que tu veuilles voire, dit-il.

- C'est le moins que l'on puisse dire, fit remarquer Carla.

- Tu me fais un sacré accueil, répondit-il.

- Je ne veux pas t'entendre et encore moins te voire ! Maintenant va t'en ! Une colère l'envahissait. Comment pouvait-il arriver comme une fleur comme si rien ne s'était passé ?

- Attend, j'aimerai m'expliquer, reprit-il penaud.

- Tu comprends que je ne veule pas que tu t'expliques ?

- Mais attends, tu ne peux tout de même pas m'effacer comme si rien ne s'était passé entre nous ?

- Bien sûr que je peux. Alexandre, on a changé tous les deux et j'espère que tu trouveras quelqu'un qui te correspond mais cette fille n'est pas moi. Je préfère qu'on en reste là étant donné ce que tu m'as fait la dernière fois.

- Je suis désolé.

- Aucune excuse ne peut m'enlever ses images que tu m'as données lors de cette soirée. Elles n'arrêtent pas de tourner dans ma tête. Maintenant part !

- Carla ? Antoine venait d'arriver et il se tenait derrière Alexandre.

- Je comprends mieux, dit Alexandre en se tournant.

- Attend mec. Tu as entendu ce que Carla vient de te dire ?

- En quoi notre conversation te regarde ? s'énerva Alexandre.

- Je suis concerné, dit-il en se redressent et en se mettant face à lui, parce que ce n'est plus ta copine et que je suis attaché à elle. Alors maintenant, tu tournes les talons et tu lui fou la paix.

- Tu crois que j'ai peur de toi ? dit Alexandre en se redressent à son tour.

- Tu ferais mieux si tu ne veux pas que je te refasse le portrait, dit-il en lui prenant le col de son blouson.

- Antoine ! dit Carla. Elle ne l'avait jamais vu à bout de nerf.

- Ok ! On se détend, mec, dit Alexandre en ricanant. Antoine le lâcha et Alexandre commençait à partir.

- Carla, j'aimerai qu'on finisse cette conversation un peu plus tard si tu veux bien. Carla était ébahie car jamais elle n'aurait cru qu'Alexandre puisse être aussi arrogant qu'en ce moment même.

- Tu vas bien ? demanda Antoine.

- Oui enfin je crois, répondit-elle.

- Je ne le laisserai pas te faire du mal. Tu préfères qu'on reste chez toi ? Il est vrai que Carla n'avait plus envie de sortir après cette entrevue et elle en avait la gorge serrée.

- Oui, je préfère, dit-elle en manquant de s'étrangler.

- Hey, il ne te fera rien du tout parce que je l'en empêcherai. Tu peux compter sur moi.


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