38. Diner

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Carla n'avait revu ni Alexandre ni Antoine depuis la soirée malgré qu'elle soit dans le même lycée que ce dernier. Elle avait préférer prendre du recul pendant cette semaine qui s'était écouler. Carla était dans le couloir du lycée quand elle croisa Antoine.

- Carla ! l'appela Antoine. Elle n'avait pas le choix de se retourner car elle savait qu'Antonine l'avait vu.

- Hey ! répondit Carla en faisant sa mine « je vais bien et je vis dans le meilleur des monde ».

- Est-que tu vas bien depuis l'incident de la soirée ?

- Parfaitement, mentit Carla en s'efforçant à sourire. Certes, ils s'étaient quittés en bon terme mais Carla voyait bien qu'elle aimait passer du temps avec Antoine. Juste avant sa violente dispute avec Alexandre, Carla avait choisi intérieurement avec qui elle voulait être : Antoine mais depuis tout semblait avoir changé. Elle avait cette culpabilité qui pesait sur elle et elle n'arrivait pas s'en débarrasser.

- Je rêve ou tu m'évites ? demanda Antoine en balançant son sac dans des mouvements de va et vient ce qui montrait son inquiétude.

- Je... depuis que j'ai quitté Alexandre je me sens coupable de passé du temps avec toi. J'ai l'impression que tout est de ma faute.

- Ce n'est comme même pas de ta faute si ce mec est un idiot. Carla ne culpabilise surtout pas car tu es une fille géniale. C'est vrai, il faudrait être aveugle pour ne pas le voir. Tu es généreuse, patiente et tu es toujours prête à aider les autres en toutes circonstances.

- Merci mais tous ces compliments ne soulagent absolument pas ma conscience.

- Bon, je t'invite chez moi pour un diner. Je pense que ce diner t'aidera à penser à autre chose ça pourrait te faire du bien.

- Je ne pense pas que ce soit une bonne idée. C'est vrai après tout, elle se sentait déjà coupable d'avoir passé trop de temps avec Antoine et maintenant il l'invitait chez lui pour un repas en famille.

- Mais si tu verras. En plus ma mère fait d'excellent petit plat. Carla hésitait toujours. Elle savait qu'un repas lui ferait le plus grand bien et la sortirait de ces derniers jours catastrophiques.

- C'est d'accord ! dit Carla en levant les bras au ciel pour montrer sa résignation. Mais à une condition pas de flirt entre nous. Carla ne savait pas où elle allait avec lui et elle préférer émettre des réservations quand à sa relation avec lui.

- Je suis tout à fait d'accord, dit-il en mettant sa main dans poche.

- Super ! dit Carla.

- On se retrouve chez samedi soir, 8 rue du général à Chalons. Ah, j'allais oublier de te donner l'horaire : soit chez nous pour 19h30.

- Parfait, dit Carla tout en partant.

Le soir venu, Carla était venue comme convenu à l'endroit indiqué. Antoine habitait une magnifique demeure. Le portail ouvrait sur une grande cour et pour accéder à la porte d'entrée de la maison il fallait suivre le petit chemin gravillonné. La maison était caractéristique par ses grandes baies vitré qui montrait une maison chaleureuse. Carla avait toqué à la porte et une grande dame blonde aux cheveux bien coiffée l'accueilli

- Bonsoir, tu dois être Carla, l'amie d'Antonin ? dit-elle.

- Bonsoir Madame, répondit Carla en lui tendant sa main.

- Je t'en prie appelle-moi Carole et je suis la maman d'Antoine.

- D'accord.

- Rentre je ne veux pas que tu es froid. La mère d'Antoine était charmante et splendide. Elle portait une robe noir droite élégante. Carla était rentrée dans le hall d'entrée qui donnait directement sur le grand séjour et la cuisine ouverte.

- Coucou, dit Antoine en se dirigeant vers elle. il lui avait donné un baiser sur la joue. A ce moment Carla sut qu'elle ne pourrait jamais être seulement amie avec Antoine. Pour ne pas que se léger étourdissement ce remarque, Carla toussota ce qui fait rire Antoine.

- Salut, moi c'est Henri0 ! dit une voix joviale. Carla reconnut aussitôt le petit frère d'Antoine grâce à la photo qu'il lui avait montré. Il était aussi mignon que son frère avec cette bouille adorable qu'ils avaient en commun.

- Salut, répondit Carla. Soudain, un homme grand avec un costume noir se mit à arriver en descendant les escaliers.

- Marc, je te présente Carla, dit Carole.

- Ah la mystérieuse jeune fille qui fait tourner la tête de mon fils mais maintenant je comprends pourquoi. Carla, vous êtes resplendissante.

- Papa, merci pour ce moment gênant, dut à voix basse Antoine.

- Merci Monsieur.

- Maintenant que les présentations sont faites passons au diner si vous voulez bien.

- Oui, tout le monde à table, dit Carole. Chacun s'était dirigé vers la table et Antoine avait passé son bras autour de la taille de Carla. Elle se sentait bien à ces côté comme si sa place avait toujours été là.


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