2. Et encore un coup de fil

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Il était 18 heures et Victoria était encore dehors en trin de fumer une énième clope. Soudain, le téléphone s'était mit à fredonner les paroles « make a wish » de Wiz Khalifa.

- Allo ? se mit-elle à fredonner.

- Ma chérie, c'est maman, ajouta sa mère. Madame Payet s'inquiétait pour sa fille car cela ne faisait qu'un moi que les cours au lycée avaient commencé et Victoria appelait de plus en plus rarement ses parents. Pourtant, Sandrine, sa mère continuait de lui accorder toute sa confiance. Victoria était fille unique et sa mère voulait garder un lien précieux avec elle.

- Oh, maman, répondit froidement Victoria.

Sa mère ne fit même pas attention au ton de la voix de sa fille. Elle savait que Victoria Payet était brusque et grognon. Elle reprit de plus belle.

- Comment ça va ? Ta journée c'est bien passée ? Tu n'as pas trop froid la nuit ?

Depuis que Victoria était entrée au lycée sa mère ne cessait de s'inquiéter pour rien. Evidemment, il lui arrivait de faire des écarts mais tout le monde en faisait après tout, non ? Elle en avait marre d'avoir toujours ses parents sur le dos alors qu'elle allait sur ses 16 ans comme même ! Et puis sa mère lui posait toujours trop de questions. Malgré tous les défauts que Victoria était en trin d'énumérer sur sa mère dans sa tête, elle trouva le courage de répondre.

- Je vais bien. Ma journée c'est bien passé et non je n'ai pas trop froid maman. Et wesh tu m'as donné 4 pulls !

Rooh sa mère ne pouvait pas la laisser vivre un peu pensa-t-elle. Victoria espérait que la conversation s'écourte rapidement pour aller voir de nouveau la photo de Mino sur Facebook.

- Bon, temps mieux alors. Je ne vais pas t'embêter plus longtemps car tu as sûrement des devoirs à faire. Bien sûr, pensa victoria, dans tes rêves ! Je t'aime fort, bisou.

- Moi aussi maman et tu me manques. Malgré le genre que se donnait Victoria, elle n'en était pas moins une fille qui aimait ses parents.

Victoria jeta sa cigarette par terre et elle alla vers les dortoirs. Une fois installée sur son lit, elle se mit à taper Mino Levy sur la barre de recherche de Facebook. Elle tomba sur sa photo de profil. Un homme grand et fin, typé asiatique. Il portait une casquette à l'envers et on pouvait voir son tatouage sur son cou, une grande croix, ce qui le rendait encore plus sexy pensa-t-elle. Elle fit défiler les photos. Mino s'habillait toujours de la même manière : jean très sérer (encore plus que celui de certaine fille), un tee-shirt moulant et une paire de basket basic. Mais il ne fallait pas qu'elle rêve, Victoria savait parfaitement que ce mec était un coureur de jupons. Pourtant, Victoria ne pouvait s'empêcher de penser à lui.


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