64. Vérité

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Carla attendait Antoine à la sortie du lycée depuis un peu près 1 heure maintenant. Elle s'était convaincue de ne pas baissé les bras et de ne pas partir avant de l'avoir vu. Elle était sûre qu'il était à son dernier cours de sciences politique. La sonnerie retentit et elle se redressa dans l'espoir de le voir. Elle n'avait pas mit longtemps à patienter avant qu'il n'apparaisse.

- Carla ? demanda-t-il.

- Oui, je peux te parler dans un coin tranquille. Elle voulait tout lui expliquer notamment ses raisons de lui avoir caché le harcèlement d'Alexandre.

- On peut marcher ?

- Aucun souci. Il avait l'air d'être calmer ce qui permit à Carla de se détendre un peu.

- Je ne t'ai pas parlé de tous ces messages parce que je ne voulais pas que tu es des ennuies avec lui. Je sais que c'était une réaction complètement absurde mais c'était mon choix de ne pas vouloir t'en parler. Je voulais te protéger de lui.

- Carla, je crois que tu ne comprends pas. Ce n'est pas moi qui ait besoin d'être protéger de lui mais toi. Cette parole l'avait fait réfléchir car jusqu'à présent, elle ne l'avait jamais vu comme une réelle menace. Et je trouve ça blessant de m'exclure dans de telles moments.

- Je sais mais...

- Non attend, laisse-moi finir. La dernière fois, tu m'as assuré que je me faisais du souci pour rien et que tu allais très bien mais tu m'as délibérément mentie. On avait dit qu'on se basait sur une relation de confiance mais j'ai du me tromper, déclara-t-il. Antoine s'était renfermé et Carla voyait bien que la conversation allait être dur à désamorcé.

- Je ne sais pas quoi te répondre, finit-elle par dire.

- Parce qu'il n'y a rien à répondre, rétorqua Antoine.

- Je sais que j'aurai dut me confier à toi et ne pas nier pour te dire la vérité mais c'était tout simplement au dessus de mes forces et j'aimerai tellement, Antoine, que tu puisses comprendre la situation dans laquelle je suis. Il ne répondait rien et restait impassible mais Carla savait qu'il en écoutait attentivement chaque mots. Je ne voulais pas qu'il gâche ce que j'étais en train de construire avec toi et je ne voulais pas qu'il t'arrive quelque chose. Rien que le fais d'imaginer le fait qu'il puisse t'arriver quoi que ce soit me dégoute.

- Je sais, répondit-il simplement mais Carla se sentie soulagé d'un pois énorme car elle savait qu'il la comprenait c'est exactement la raison pour laquelle elle voulait être avec lui et personne d'autres. Je te comprends mais je ne veux plus jamais que tu me fasses un coup pareil, compris ? Elle avait acquiescé d'un vif mouvement de la tête.

- J'ai peur, dit-elle. Carla n'avait jamais imaginé que son ancien petit ami lui fasse vivre un cauchemar et pourtant c'était exactement ce qu'il était en train de faire et elle, elle était impuissante.


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