Ali s'était métamorphosée. j'dirais pas qu'il avait retrouvé sa joie de vivre, mais il allait nettement mieux. il parlait plus, riait de temps en temps, et j'était fiére d'etre la personne qui le sortait de cette état. ca s'était améliorer entre nous. quand il rentrait du boulot, au lieu de tracer vers sa chambre, il restait au salon et on discutait, comme si il n'y avait plus rien. je me sentais tellement plus légére, mine de rien la situation me pesait. etre en conflict avec la personne avec laquelle on vit, c'est pas le top.
c'était ma troisieme semaine à new york, et je devais commencer mon stage la semaine d'apres. je stressait grave, mais Ali me rassurait.
Ali - tu sais quand je suis arrivé ici j'étais comme toi, je flippais à cause de la barriére linguistique. mais apres un mois ou deux, avec un peu d'éffort, ca passes créme. tu pourras peut etre pas parler parfaitement, mais tu comprendras au moins. il suffit juste que tu fasses l'éffort d'apprendre.
Moi - si tu le dis. non mais serieux, j'aurais pas dût prendre les cours d'anglais au lycée autant à la légére mdr.
Ali - non mais honnetement ce qu'on nous enseigner au lycée ca nous aurait servis à rien. personne parles comme ca de nos jours mdr, la langue change.
Moi - meme, j'aurais pu connaitre un peu les bases. enfin je suis pas aussi nulle, mais bon, franchement je stresses.
Ali - mais t'inquietes pas, le plus tu stresses, le plus tu va foirer.
Moi - ouais, bref. on fait quoi auj?
Ali - qui on? moi je sors, toi tu restes ici.
Moi - mdr nah, je m'ennuies là. je veux aller à Times Square, j'y suis toujours pas aller à cause de toi.
Ali - mdr, crois moi je te faisais une fleur. Fabrice c'est pas un gars pour toi.
Moi - tu parles, il m'avait l'air d'etre un gars bien.
Ali - c'est mon pote ou c'est le tien? je te dis que non.
Moi - mouais. bon on y va ou pas?
Ali - ouais laisses moi me changer vite fait.j'en ai profiter pour me changer aussi. je me rappelle bien de mon outfit, parce que j'avais pris le soin de bien choisir. pas trop décontracté, pas trop habiller. maquillage léger voir inexistant, il faisais beaucoup trop chaud. je suis sorti et j'ai attendu Ali, qui pour une raison ou pour une autre, prennais tout son temps.
Moi - bon tu sors la ou pas?
Ali (en sortant) - rhoo je suis là.
il avait mis un simple T-shirt blanc et un short noir. il s'habillais toujours décontracté, mais ca ne l'empechais pas d'avoir un petit charme qui n'était pas donner à tout le monde.
Moi - tu mets 100 ans pour mettre un simple t shirt et un short?
Ali - wesh déstresses non? Times Square sera toujours là mdr.
Moi - ouais vasy on bouges.
on a pris sa voiture, puis hop! direction Times Square. j'était toute excitée vu que je m'ennuyais vraiment à la maison. je vous passes les détails hein, en gros on a passer une super soirée. on a beaucoup marcher, ce qui m'aurait déranger en temps normal mais en sa présence, je ne sentais meme pas la fatigue. on a parlait pendant des heures comme si on ne se connaissait pas, on se redécouvrait. finalement, il n'avait pas perdu son humour et son charme.les semaines passait, et j'avais commencer mon stage. au début c'était horrible, je ne comprenais pas grand chose, mais je m'éfforcait de bien faire mon travail, qui consistait surtout à assister les gens, pour des petites choses. je n'était pas encore prete à travailler dérriere un bureau. je devais encore parfaire mon anglais, mais je savais que ca viendrais avec le temps.
Bana restait toujours à la maison avec les enfants, et je passais de temps de en temps histoire de prendre de ses nouvelles. Jamil grandissait à vu d'oeuil, et était mignon à souhait. Kilia était toujours aussi éspiegle et insupportable.
mes parents me manquaient énormement, ainsi que Binta, Adja, et Codou. je prennais de leur nouvelle dés que possible. tout le monde allait bien Al Hamdoulilah.je vivais bien à New York. j'avais pris un peu de poids, ce qui ne m'a pas déplu vu que j'ai toujours été plûtot mince. ouais, les States, ca change beaucoup. je me trouvais plus jolie, plus assurée, prete à avancer. le seul ic, je ne m'était toujours pas faites de potes. à part Ali et Bana, je ne connaissait personne. mais, Dieu fit que j'avais enfin eu l'occasion de rencontrer d'autres personnes, sénégalaises en plus. Ali m'a dit qu'un de ses potes avec qui il était aller à l'université à Dakar, faisait une fete, purement sénégalaise. thiebou dieun, bissap, beignets, toute les bonnes choses qui plus ou moins représentait notre pays était au menu. en plus, la fete était reservée au sénegalais. il m'a proposé d'y aller avec lui, et j'ai accepter sans hésitations. il me fallait des amis, je n'allais passer toute ma vie cloitrer à la maison. il en était hors de question. le jour venu, pour une fois, j'ai décider de me mettre sur mon 31.
j'ai mis une robe rouge, qui m'arrivait juste au dessus des genoux, et des escarpins beiges. j'ai fait un maquillage beaucoup plus prononcée, et j'ai bien coiffée mes cheveux, que j'avais lisser. je n'aimais pas trop les pochettes, alors j'ai juste pris mon téléphone et j'ai fourrer de l'argent dans mon soutien gorge au cas où, mdr. je suis allée au salon attendre que Monsieur finisse. oui, il prennais beaucoup plus de temps que moi, ce qui me concernes un peu. comment un homme peut il prendre autant de temps à se préparer mdr? je commencer à m'impatienter quand il est sorti de sa chambre, tout beau, tout frais, tout classe. j'avais juste pas les mots les filles. tellement ce gars était canon. ses vetements lui allait à la perfection, et je savais que ce n'était pas un hasard. Ali aimait prendre soin de lui meme. sa peau marron allait parfaitement avec sa chemise blanche, son pantalon noir, et ses chaussures marrons. je sentais son parfum de là ou j'était, c'est à dire, de l'autre coté de la piéce. il avait un air tellement viril, tellement.. sexy. je ne le quittait pas des yeux. on est rester debout un moment à se téma, j'arrivais meme pas à en placer une. lui, me regarder avec insistence, ou comme si il venait tout juste de me voir pour la premiere fois. il aimais ce qu'il voyais, je le comprenais à son regard un peu.. enflammé.
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Chronique de Keyna • La découverte de soi
RomanceChronique d'une jeune sénégalaise, à la découverte d'elle meme. Chronique fictive, inspirée de faits réels. Si vous chercher une histoire purement romantique, qui contient une histoire d'amour passionée mais réaliste, vous etes sur la bonne page.