Chronique de Keyna • La découverte de soi

- VIII

ce que je vis me glaca le sang. je ne pourrais jamais éffacé ces images de ma mémoire. Ali, dans une position plûtot.. comprométante avec nul autre que Eva. je savais qu'il y avais un truc pas net entre eux. heureusement, j'ai ouvert la porte doucement, et il était trop occupé pour me repérer. je suis repartie tout doucement, la mort à l'ame. je ne le pensais pas comme ca. mon opinion de lui a un peu changée à ce moment là. oui, je sais, les hommes d'habitude ne s'abstiennent pas. ca ne me surprends pas qu'il ne sois plus vierge. ce qui me choque, c'est qu'il puisses coucher avec une fille qu'il venait juste de revoir quelques heures auparavant, en plus dans la maison de son pote, la porte déverouiller, n'importe qui pouvait entrais! je ne sais pas, ca m'a piquais, et je ne peux pas nier le fait que j'était jalouse. non, je n'était pas amoureuse de lui, mais pour une raison ou pour une autre, l'imaginer avec une fille me faisais mal.
je suis retournée avec Bocar et Mareme en silence, et j'ai fais comme si de rien n'était. j'ai fini la soirée en beauté, oubliant le petit episode là-haut. apres une heure d'attente, Ali est finalement descendu, tout sourire, comme s'il ne venait pas de commettre une bétise, un péché. il vient vers moi.
Ali - on y va?
sans lui addresser ne serait ce qu'un regard, je dis au revoir à mes nouveaux amis, puis franchis la porte d'entrée, accaparée par la colére et le dégoût.
dans la voiture, silence glaciale. la radio remplissait l'air, et me permettait de ne pas communiquer avec lui, chose que je voulais éviter à tout prix. mais comme si il avait senti ma colére, il éteignis la radio, puis s'addressa à moi.
Ali - t'a quoi?
Moi - rien.
Ali - si y'a quelque chose. quess t'a à faire la froide comme ca.
Moi - j'ai rien je te dis, laches l'affaire.
Ali - ok.
il remis la radio, et du coup, on se faisais tout les deux la gueule. arrivé à l'appart, j'ai tracer direct dans ma chambre. son visage, son odeur, sa présence, tout me dégoutait grave. apres avoir pris une bonne douche, j'ai fait mon rituel habituel du coucher. j'allais justement dormir quand Ali tocqua à ma porte.
Ali - Keyna, ouvres.
Moi - non.
Ali - arretes de faire la gamine, viens on parles, on mets les choses à plats.
j'ai pris un grand souffle, puis je suis allée lui ouvrir. il est rentré, et est rester debout devant ma porte, mais à l'intérieur de ma chambre.

Ali - tu veux bien m'expliquais pourquoi tu me fais la gueule?
je suis retournée m'asseoir sur mon lit avant de lui répondre.
Moi - bah rien.
Ali - faut que je le répétes combien de fois pour que tu ouvres la bouche?
Moi - je t'ai vu avec Eva. content? maintenant sors de ma chambre.
Ali - ohhh..
il y a eu un petit silence, puis il repris la parole.
Ali - en quoi ca te déranges?
Moi - ca me déranges pas du tout.
Ali (en s'approchant) - arretes de mentir. t'es jalouse c'est ca?
Moi (en riant nerveusement) - mais mdrrrr jalouse de qui et pourquoi? pas du touuut.
je retenais ma respiration. pourvu qu'il me crois, qu'il penses que je m'en bas les couilles. il s'est assis sur mon lit, pres de moi, trop pres meme.
Moi - bon je peux dormir maintenant?
Ali - dit moi la vérité Keyna, pourquoi t'es jalouse?
Moi - Ali je veux juste dormir..
il m'a pris par les jambes et m'a tirer vers lui. on était plus qu'à un cm l'un de l'autre.
Ali - ne mens pas.. pourquoi es tu jalouse?
Moi - je.. je sais pas.
son souffle était mentholé, et j'ai pas pu m'empecher de baisser les yeux et de regarder ses belles lévres. oui, Ali m'attirait, je pouvais plus le nier. le fait que j'était jalouse d'Eva ne faisait que renforcé la vérité. pourquoi c'est maintenant qu'il m'attires, pourquoi pas quand on était ensemble? simple, l'impossible attire. j'ai remonté les yeux, et il me regardait fixement. il a dû lire l'attraction que j'avais pour lui dans mes yeux, parce que sans hésiter, il a posait ses lévres sur les miennes. c'était d'abord tout doux, un éffleurement. il a reculé un peu, a lever les yeux, puis est revenu à la charge. cette fois, il était plus insistent, plus préssant. je répondais à son baiser avec la meme ardeur. les yeux fermés, les mains aggrippant ses cheveux crépus, je me suis laisser aller dans ses bras. il m'a pousser un peu et je me suis allonger, sans décoller ma bouche de la sienne. il gardait ses mains sur les cotés de ma tete, sans doute pour ne pas tenter le diable. nos langues dansaient l'une contre l'autre, créeant des sensations magnifiques. je n'avais jamais éprouver une telle chose juste en embrassant quelqun. c'est comme si le monde se dérobait sous mes pieds, nous laissant Ali et moi seuls dans les bras l'un de l'autre.
on est restés à s'embrasser longtemps, avant que je ne le repousses doucement, éssouflée.
Moi - wow. attends, il s'est passer quoi là?
il s'est relevé en ricanant.
Ali - moi meme je ne sais pas.
Moi - ca ne peut plus se reproduire..
Il m'a regarder avec insistence, comme pour voir si j'était sérieuse ou pas. quand il a vu que je le pensais vraiment, il a sortis un petit ok puis est sorti hativement de ma chambre. putain putain putain, que venais t - on de faire?
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les jours qui suivirent furent.. bizarre. plus que bizarre. on communiquait, on éssayait de faire comme si de rien n'était, mais y'avais toujours une certaine tension dans l'air. je ne pouvais plus le regardait dans les yeux. on est tout les deux tres taquins des qu'on est à l'aise avec une personne, mais apres cette nuit là, plus de taquinerie, juste des conversations à distance, on peut dire mdr. on évitait au max de se toucher, de trop s'approchait, sachant tout les deux qu'il ne fallais pas s'engager dans ce genre de chose, ca ne pouvais que mal finir.