Chronique de Keyna • La découverte de soi

- XVIV

Je me retournes, stupéfaite de voir Ali là, devant moi. Il a du croire que j'était folle, parce que je suis restée plantée à le regarder. J'y croyais pas en fait. C'est lui qui s'est avancé et pour me prendre dans ses bras.

Moi - Tu fais quoi ici?
Ali - Bah j'ai pas le droit?
Moi - Non mais, tu ne m'a rien dit!
Ali - C'est ca le but d'une surprise mdr.
Moi - Tu m'avais trop manqué.
Ali - Toi aussi princesse.

Il se detacha pour s'installer sur le fauteuil.

Ali - Tu sais pas à quel point je suis fatigué. Je suis arrivé ce matin, j'ai dormi toute la journée pour ensuite venir ici direct.
Moi - Comment va ta Maman?
Ali - Elle va bien. C'est elle qui m'a forcé à venir en faite. Elle a reservé mon billet sans me demander mon avis.
Moi (en m'asseyant sur ses genoux) - Je sais que ca a du te prendre beaucoup d'effort pour accepter de venir, mais je penses que tu as fait le bon choix.
Ali - Je penses aussi.
Moi - C'est pas trop dur?
Ali - Ca va. Les photos de lui un peu partout dans la maison complique un peu les choses mais ca va aller.

Le pere de Ali est décédé environ un an auparavant. Ali et lui étaient tres proche, presque fusionnel. Etant donné que c'était le seul garcon de la famille, son pere l'a choyer des la naissance. Ils avaient les meme centre d'interet, dont le sport. Ali tenait à etre comptable comme son pere, et c'est ce qu'il fit. Bref, en gros, son pere était son modéle.
Il est décédé d'une crise cardiaque, une mort soudaine et aucunement soupconné. Ca choquait tout le monde, parce qu'il était, comme son fils, avide de sport et faisait moins que son age. Je penses que l'incomprehension dans laquelle Ali est plongé fait qu'il n'arrive pas à totalement surpassé la douleur.

Moi - Je penses que la meilleure chose à faire est de faire face à la douleur au lieu de la refouler. Elle sera toujours là, mais beaucoup moins vive. Tu t'y habitueras plus facilement.

Il me regardait sans broncher.
Moi - Quoi?
Lui - Rien. Merci Princesse.

On continua à parler pendant au moins une heure. Il me parlait de ses journées sans moi, et de comment il trouvait ca difficile de s'adapter à mon absence, surtout vis à vis des taches ménageres mdr. Moi, je lui racontait les petits potins qu'on m'avait rapporté entre temps.

Moi - Tu sais que Farima est enceinte?
Ali - Mdr bah oui, tu savais pas?
Moi - NON! Meme toi tu savais?
Ali - Tout le monde le sait pratiquement, et ca ne choques personne.
Moi - C'est à dire?
Ali - Elle est passée par tout les gars du groupe, et encore. Elle ne sais meme pas qui est le pere.
Moi - Ah bon? Moi on m'a dit qu'elle savait mais qu'elle refusait de dire.
Ali - C'est faux, elle n'en sais rien. Elle a meme appeler Seydina pour lui demander la derniere fois qu'ils avaient coucher ensemble.
Moi - Beurk. J'esperes que tu n'est pas passer par elle?
Ali - ....
Moi (en essayant de me lever) - Urghh tu dégoûtes.
Ali - Bah quoi? Je suis un homme, j'ai des besoins tu sais.
Moi - Hmmm.
Ali - Tu boudes?
Moi - Non, je repenses à quand je t'ai vu avec Eva..
Ali (en me faisant un smack) - Arretes ca. Si je voulais l'une de ses filles, je serais avec elles en ce moment et pas toi. Y'a que toi qui comptes pour moi et tu le sais.
Moi - Mouais.
Il me pris dans ses bras, et je mis ma tete sur son torse.
Ali - Aller, arretes de bouder.
Juste au moment où j'allais répondre, Seydina ouvrit la porte du salon.

Seydina - Alors les amoureux, ca gazes?
Moi - Toi meme pas tu me dis qu'Ali est là.
Seydina - J'pouvais pas wesh, ca gacherais tout le fun.
Moi - Ouais c'est ca, traitre.
Seydina - Mdr vasy te faches pas. Je sais je gaches votre flow mais Ali, sors wesh que les gars te voit.
Ali - Ah ouais je les avait zapper.

On est sorti du salon. Des que ses potes l'on vu, ils lui ont tous sauter dessus. ca faisais quand meme presque un an qu'ils s'étaient pas vu. Apres ca, tu voyais des gens faire des allers et retours pour lui dire bonjour et taper la discute. Ali c'est pas un gros parleur donc limite il snobbait les gens mdr. Quand il te connait pas bien bien, il peut te lacher deux ou trois mots et c'est tout. C'est juste avec ses potes, et moi bien sur, qu'il se lache.
Je suis retournée vers mon groupe, tout en sachant qu'elle n'allait pas me rater, surtout Adja.

Adja - Alors, ca voit son gars donc ca calcules plus?
Moi - Parles meme pas toi, Mor et toi vous etes rester à l'interieur plus d'une heure on vous a rien dit.
Binta - Casser!
Moi - Mdr t'es une gamine.
Adja - Ouais bref, ca te fais quoi de voir ton gars?
Rappellez vous, Adja ne sait pas que je vis avec, donc pour elle on ne se voit que ca et là.
Moi - Bah normal hein mdr.
Codou - Fais pas genre, on sais qu'à l'interieur t'a des papillons pleins le ventre.
Binta - Quel papillon? Des feux d'artifices oui.
Moi - Mais nooooon
Adja - Ohhhh, Mademoiselle rougittt
Moi - Azy je me casses moi.
Binta - Mais non, on rigoles.
Moi - Mdrrr non vous m'avez saouler, je vais voir mon gars.
Adja (en criant) - Lacheuse!

Je me retourna, lui fit un fuck, puis me dirigea vers là où Ali était assis. Des qu'il m'a vu, il s'est lever.
Ali - Viens on bouges?
Moi - Ouais on y va.