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- Je l'ai ! J'ai réussi ! hurlai-je en levant les mains en l'air.


Je sautais dans les bras de ma mère, puis dans ceux de mon père. Je venais d'obtenir mes examens finaux, enfin ! Ce fut une horrible année de stress que j'avais eu du mal à passer. Mais heureusement, c'était fini maintenant.

J'allais pouvoir entrer dans ma fac d'art pour y passer des jours tranquilles, sans problèmes. Mais avant ça, j'allais pouvoir passer de superbes vacances avec mes amis et ma famille.

- Ce soir, on fête ça ! J'invite tout le monde, déclara mon père en sortant déjà son portable.

Je n'étais pas contre cette idée, bien au contraire. J'étais tellement fière de pouvoir dire que c'était fini. J'abandonnai ensuite mes parents pour rejoindre mes amis plus loin, devant le grand bâtiment qui m'avait servis de lycée. Je me mis à crier et à leur sauter des les bras. Vu le sourire qu'ils avaient, ils l'avaient probablement tous eu.

- C'est enfin fini, on va pouvoir être tranquille maintenant ! m'exclamai-je en sautillant.

- Oh mon Dieu oui ! On a intérêt à ce voir pendant les vacances les filles ! déclara Vicky avec un énorme sourire. Oh, et Oliver aussi, excuse-moi j'ai dis les filles !

- Je commence à avoir l'habitude, dit-il en levant les yeux au ciel tout en souriant.

Je fus rapidement rappelé par mes parents, je fis la bise à Vicky, Brook et Oliver et finis par rejoindre ma famille. Je grimpais en vitesse dans la voiture, et mon père mit la musique à fond. C'était toujours ainsi quand il était joyeux. Même si ma mère n'aimait pas trop ça, elle ne broncha pas vu qu'elle était tout aussi joyeuse que lui.

Une fois rentrée à la maison, je partis directement dans ma chambre pour me changer. Il allait inviter la famille et les amis, je devais être plus correcte. Nous habitions dans un joli quartier, pleins d'arbres et de verdures. J'adorai cet endroit. Nous y vivions depuis que j'étais toute petite. J'avais grandis dans le coin, et tous mes amis étaient proches de moi.

Après avoir enfilait une jupe et une chemise rentrée dans celle-ci, je descendis les escaliers afin d'enfiler des baskets qui se trouvaient dans l'entrée.

- Anna, tu vas pas en croire tes oreilles, commença mon père en s'approchant de moi, tout sourire. Tu te rappelles de Michael ?

- Qui ça ? demandai-je en haussant un sourcil tout en débarrassant la table du salon.

- Michael ! Mais siiii, insista-t-il en voyant que je fronçais les sourcils, dans l'incompréhension. Michael Jackson ! Mon ami qui venait souvent manger à la maison, tu jouais toujours avec lui quand tu étais petite !

- Houla, un ami à toi ? Ça doit être un vieux bonhomme alors, ricanai-je en le fixant.

- Même pas, il est plus jeune que moi, il n'a que 33 ans.

- Ça reste vieux pour moi !

Il me donna une petite tape sur le bras et j'éclatai de rire. De toute façon, pour nous les jeunes de 18 ans, une fois les trente ans passés nous considérions la personne comme vieille. En tout cas, je me rappelais très vaguement de son Michael. Un brun, aux cheveux bouclés et au grand sourire. C'est vrai qu'il jouait souvent avec moi quand j'étais gosse.

Je finis par aider ma mère à préparer les apéritifs, les boissons etc, et une fois le tout finis, j'allumai la musique. Rapidement les invités arrivèrent : mes grands parents, des tantes, des cousins et cousines, des amis de mes parents. Nous étions une famille très accueillante, tous très proches les uns des autres. La plupart me félicitèrent, certains me donnaient même de l'argent pour me récompenser de mon travail, et j'étais plus que joyeuse.

Puis mon père m'appela et je me tournai pour le regarder avec un sourire. Sauf que je manquais de renverser mon pauvre verre en voyant l'homme qui se tenait à côté de lui.

- Regarde, c'est Michael ! Tu t'en souviens maintenant ?

Le dit Michael s'avança vers moi et m'enlaça rapidement avec un énorme sourire. Je répondis à son étreinte, encore sous le choque, puis il s'éloigna pour me contempler.

- Woah, Anna ! T'as grandi depuis la dernière fois qu'on s'est vu, déclara-t-il d'une voix enjouée.

Je ne savais pas quoi dire, j'étais littéralement sans voix. L'homme de trente-trois ans que j'avais pensé être un vieux bonhomme était tout bonnement loin de l'être.

Un homme j'avais dis ? Pardon, UN DEMI-DIEU.


*

In The Closet [ Michael Jackson ]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant