28.

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La semaine était passée trop vite. Beaucoup trop vite. J'avais fais comme Michael m'avait conseillé : vivre l'instant présent. Mais là, on était vendredi ! On repartait le dimanche, et mon cœur se serré à cette pensée. Je fus d'ailleurs surprise de voir Michael faire les valises aussi tôt.

- Pourquoi tu ranges déjà tout ? Ça me rend encore plus triste, annonçai-je en bombant ma lèvre inférieure.

- C'est une surprise, répondit-il avec un grand sourire. Viens t'assoir sur la valise que je la ferme !

- Une surprise ? demandai-je sans pouvoir m'empêcher de sourire tout en allant me poser sur la caisse.

- Oui ma puce, tu verras quand on y sera. On change d'endroit pour le week-end.

Il me lança un regard plein de malice, me laissant perplexe. Où m'emmenait-il encore ? Il n'avait pas cessé de me faire des surprises toute la semaine, et je ne m'en lassais pas. Mais là, on changeait carrément d'endroit. J'essayais de deviner par moi-même en essayant d'imaginer où il pouvait encore m'emmener. Sauf que c'était assez compliqué de penser comme Michael. Je finis par hausser les épaules et par l'aider à ranger nos affaires.

- Je me demande vraiment s'que tu me prépares encore...

- Tu vas adorer, j'en suis sûr, lâcha-t-il avec son éternel sourire.

Il embrassa ma joue avant d'attraper les valises et de les poser au sol, s'asseyant à mes côtés sur le lit. Il sortit son portable pour observer l'heure et je pus découvrir son fond d'écran. Je ne l'avais pas encore vu, mais c'était nous deux, sur la place du Trocadéro. Automatiquement, mes joues se mirent à chauffer, mais heureusement il ne le remarqua pas.

- J'ai appelé un taxi, il va bientôt arriver, on a plus qu'à attendre maintenant, dit-il en rangeant son portable dans sa poche.

J'hochai simplement la tête en souriant et vint poser ma tête sur son épaule. Son bras se glissa autour de moi et il me rapprocha de lui, posant sa joue contre le haut de ma tête. Il n'avait pas cessé d'être ainsi, tout le long du séjour. Docile, gentil, affectueux. Parfait.

- Ça va me manquer tout ça en rentrant, lâchai-je accompagnée d'une mine triste. Il y aura de nouveau mes parents, on pourra plus se faire de câlins comme ça.

- Tu viendras chez moi, où je viendrais. Ce n'est pas un problème.

- Mais on dormira plus ensemble.

Il ne répondit pas, tirant à son tour une bouille triste et enfantine, la lèvre inférieure bombée.

- Ah oui, c'est vrai, répondit-il d'une petite voix.

- Tu crois que tu pourras venir en secret ? demandai-je avec un sourire amusé.

- Je veux bien, mais si tes parents me voient... C'est la chaise électrique ! ironisa-t-il en haussant les sourcils.

- Bah, on sera super discret !

Je ricanai face à sa grimace et vint embrasser sa joue. Il se tourna au dernier moment pour embrasser mes lèvres, un sourire amusé aux coins des siennes. Il était pire qu'un enfant, mais qu'est-ce que je l'aimais. Il savait comment me réchauffer le cœur, peu importe la situation.

Je finis pas me lever pour vérifier que tout était bien rangé et que nous n'avions rien oublié. Puis j'attendis avec Michael sur le lit, la tête posée sur son épaule encore une fois. Le taxi arriva après de longues minutes, et je m'étais levée en vitesse tout en attrapant ma valise. Une fois en bas, Michael rendit simplement ses clefs vus qu'il avait déjà réglé tous les détails avant.

In The Closet [ Michael Jackson ]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant