In The Closet [ Michael Jackson ]

11.

       

-          Quoi... ? Tu étais...

Il ne put même pas finir sa phrase, Michael me regardait toujours avec cet air abasourdit. Et plus je le regardais ainsi, plus je me sentais gênée.

-          Oui ! Oui, j'ai fais ma première fois avec toi, et alors ? répliquai-je en baissant les yeux tout en enfilant ma veste.

-          Mais t'es complètement folle ! s'exclama-t-il. Comment est-ce que tu peux penser ça, bordel ?

Cette fois, c'était à lui de se mettre en colère.

-          C'est grave Anna ! Ta première fois mais... Putain, c'est un truc que tu  donnes pas à n'importe qui ! C'est une chose dont tu vas te souvenir toute ta vie. Et tu m'as laissé te prendre ce moment important !

-          Je vois pas l'intérêt d'y apporter autant d'importance de toute façon. Et puis c'est fini maintenant. Arrête de m'envoyer tes messages bizarres ! Parce qu'on m'a fait une déclaration et j'ai bien l'intention d'accepter !

-          Anna, réfléchis un peu avant de tout faire sur un coup de tête. Si tu comptes sortir avec quelqu'un en ayant juste l'intention de me faire chier tu vas te faire du mal toute seule.

-          Tu dis n'importe quoi. Arrête de tout rapporter à ta personne. Maintenant laisse moi. A plus !

Sur ce, je sortis de chez lui en claquant la porte. D'abord, c'était moi qui le disputait, et ensuite il se permettait de me hurler dessus par rapport à mes décisions. Je fais ce que je veux, et quand je veux d'abord ! Michael n'est ni mon père, ni une personne importante qui va me dicter mes faits et gestes.

Il était juste le meilleur ami de mon père. Rien de plus.

                C'était aussi ça le problème. C'est que j'allais le voir souvent, il était comme un membre de la famille. Surtout que mon père voulait rattraper le temps perdu. Non sérieux, quelle idée de l'avoir séduit lui ? Michael avait raison, je faisais tout sur un coup de tête...

Non. Non, non, non, non, non ! Je n'allais pas l'écouter. Je n'avais pas besoin de lui pour savoir ce que je faisais et ce que je devais faire.

Je finis enfin par rentrer chez moi, le souffle court. J'avais pressé le pas, et en rentrant je pus voir mes parents qui étaient eux aussi à la maison.

-          T'es sortie longtemps dit-donc, lâcha mon père dans le salon.

-          Je te l'fais pas dire. J'étais avec Oliver, mentis-je en m'asseyant non loin de lui sur le canapé.

-          Oh, comment il va celui là ?

-          Il m'a fait une déclaration.

Il haussa un sourcil en me fixant. Je ne cachais jamais rien à mes parents. Il connaissait mes amis presque autant que moi. Enfin, je leur cachais quand même quelques petites choses, comme le fait que je jouais à touche kiki avec Michael pendant qu'ils travaillaient.

-          Sérieux ? Et tu lui as répondu quoi ? demanda-t-il, semblant très intéressé par le sujet.

-          Que j'allais y réfléchir. Mais... Je crois que je vais accepter.

-          Hm, c'est un gentil garçon après tout. Je savais bien que vous alliez finir ensemble !

Je ne pus m'empêcher de rire. Moi, je n'avais rien vus venir pour le coup.

-          Dis-nous quand ce sera officiel, qu'on l'invite à manger.

-          Euh... Si tu veux, dis-je en regardant mon père avec de gros yeux.

Bon, c'est vrai que je ne ramenais pas beaucoup de petit copain à la maison, mais de là à ce qu'il l'invite à manger direct. Bon, au moins, c'était une bonne chose qu'il l'appréciait.

*

Le lendemain, j'avais décidé d'appeler Vicky. J'avais bien réfléchis toute la nuit. Enfin, j'avais peut-être aussi beaucoup pensé à Michael.

Je secouais rapidement la tête. Il devait sortir de mon esprit, de tout ! Il n'avait pas sa place là-dedans.

-          Allooooo ?

-          Coucou Vicky ! dis-je avec enthousiasme. Comment tu vas ? Tu me manques trop !

-          Ça va super ! Si tu savais tous les beaux-gosses que j'ai croisé au camping, tu serais jalouse ! Encore plus beau que ton Michael !

-          Ça va aussi, dis-je en ricanant à ses paroles. Oh, ne me parle pas de lui.

-          Hmmm ? Comment ça «  ne me parle pas de lui » ? questionna-t-elle d'un ton amusé.

-          Je te raconterais quand tu seras rentrée. Mais pour le moment, j'ai besoin de ton avis, absolument.

-          Dis-moi tout, lança-t-elle d'une voix ironiquement grave.

-          Oliver m'a fait sa déclaration.

Un ange passa.

-          QUOI ? hurla-t-elle de l'autre côté.

Je dus reculer le téléphone de mon oreille pour ne pas avoir le tympan crevé.

-          Houla ! Euh... Oui, pas plus tard qu'hier, répondis-je en grimaçant.

-          J'arrive pas à croire que je manque ça ! Merde alors, non j'aurais voulus être là ! bougonna-t-elle.

-          C'est pour ça qu'il y a le téléphone, dis-je en souriant.

-          Tu comptes lui dire quoi ?

-          Je sais pas. Je crois que... Ça me semble être une bonne idée. Même mon père est d'accord.

-          Hm. C'est vrai que vous seriez mignon. Je ne vois pas le problème, sauf que ça va faire grave chelou dans le groupe !

-          Si c'est juste ça hein.

Et j'ai bien dû parler deux bonnes heures avec elle sans m'en rendre compte. Vicky était vraiment comme une sœur pour moi. C'était important qu'elle sache tout. Même pour Michael. Mais ça, je préférais lui raconter une fois son retour de vacances, et surtout pas dans ma maison au téléphone.

Maintenant, il fallait que j'en parle avec Oliver. Le pauvre, il devait stresser comme pas possible chez lui après ça. Je ne voulais pas l'inquiéter plus longtemps.

Moi : Oliver, il faut qu'on se voit

Olly : Houla, tu m'as appelé Oliver j'ai peur... Aujourd'hui ?

Moi : Ouaip !

*

ANNA ELLE FAIT TROP LA BISH LA OULOULOU.

❣️ L.O.V.E. ❣️