In The Closet [ Michael Jackson ]

15.

🔥

Voilà que j'étais assise sur ses genoux, nue, lui sur son canapé. Bref. Tout était parti un peu vite. Je n'ai pas trop compris la situation mais je pense que je m'étais complètement faite avoir par ses baisers. Ses lèvres étaient un véritable piège. Son corps tout entier à vrai dire. Mes mains glissaient sur son torse désormais nu, provoquant des décharges dans le bout de mes doigts jusque dans tout mon corps.

- Tu lui dis non à lui, mais pas à moi ? ironisa Michael avec son petit sourire habituel alors qu'il me pénétrait lentement de son long membre.

- Aah... C'est... différent... Et puis parles pas de lui dans un moment pareil !

- Hmm, tu as raison, ricana-t-il.

Ses mains remontaient le long de ma taille pour glisser sur mes côtes, dans mon dos, jusqu'à mes omoplates pendant que je le sentais me remplir entièrement. C'est vrai, pourquoi lui et pas Oliver ? La réponse était qu'il me connaissait déjà, qu'il connaissait chaque parcelle de mon corps et que je ne lui avais jamais rien caché depuis notre fameuse première fois, en pensant qu'il n'y aurait qu'une seule fois.

Oliver ne connaissait que mon caractère, et je n'étais pas encore prête à lui montrer mon corps. Il me fallait du temps, le temps déjà de tomber amoureuse. Mais après sa gifle, je n'étais plus sûr de rien. Je ne savais pas s'il me méritait encore après ça. Il fallait que j'arrête de penser à lui.

Alors je décidai de me concentrer sur le visage de Michael, qui lui n'avait cessé de m'observer. Je ne voyais pas que de la luxure dans ses yeux. Il y avait de la tendresse, beaucoup même. Je voyais tout simplement un homme, un vrai, qui savait comment traiter une femme comme il le fallait. Pas en la giflant. Lui, il me regardait si intensément, comme si j'étais unique. Et ce n'était pas que pendant l'acte, c'était pratiquement tout le temps.

Et je sentis une sensation étrange dans mon ventre à cette pensée. Des papillons. Je ne pus m'empêcher de rougir et de cacher mon visage dans son cou pendant que je bougeais au dessus de lui. Je l'entendais ainsi gémir et souffler contre mon oreille, des tas de frissons parcourant ainsi ma colonne vertébrale.

Dieu, qu'il était incroyable. Chaque fois ça me semblait différent. Je sentais ses dents me mordre le cou, l'épaule. Sa main remonter le long de mon ventre pour me caresser la poitrine, la nuque, la mâchoire et les cheveux. Toutes ces sensations me faisaient perdre la tête et je me cambrai sur lui tout en gémissant, mes bras enroulaient autour de son cou pour me maintenir malgré les mouvements en équilibre.

- Ah, Michael...

- Encore, gémit-il dans mon oreille alors que ses mains empoignaient mes fesses.

Je continuais ainsi à murmurer son nom, le gémir encore et encore. Je le sentais resserrer son étreinte autour de ma taille et pousser un peu plus fort en moi, jusqu'à marteler mon bas-ventre sans arrêt. J'avais l'impression qu'il était inépuisable et j'avais carrément cessé de m'empaler au dessus de lui pour le laisser faire, gémissant plus fort.

En fait, je crois que je criais. Et plus la jouissance approchait, plus c'était fort. C'était aussi le cas pour Michael, je l'entendais passer du murmure à sa voix brute et grave. Jusqu'à l'orgasme, où mon corps ce mit à trembler violemment au dessus de lui tout comme ma voix au même instant. Et enfin, je le senti éjaculer, sa semence chaude se rependant partout dans mon corps.

Je m'écroulai littéralement sur lui, ma tête posait contre son épaule alors que je tentais de reprendre mon souffle. C'était plus difficile que les autres fois. Il m'avait mise dans tout mes états. Sa main glissa lentement sur ma nuque, et je sentis ses doigts caresser avec la plus grande des douceurs mes cheveux. Je fermai les yeux afin de savourer cette délicate pression, resserrant mes bras autour de son cou.