In The Closet [ Michael Jackson ]

24.

- Euh... Bah qu'est-ce que tu fais là ?

Je venais d'arriver chez Michael à l'improviste. En effet, je m'étais levée bien plus tôt afin d'être chez lui avant qu'il ne vienne chez moi. Je passai donc la porte, et déposai mon sac à dos au sol.

- J'ai décidé de venir pour une fois. Parce qu'il fait beau, et que t'as une pisciiiiine !

Il haussa les sourcils avant de se mettre à rire. J'avais mis mon maillot de bain sous mes vêtements. J'avais toujours eu envie d'aller dans cette piscine depuis la fois où je l'avais vu.

- Allé, vas te changer !

- Quoi, maintenant ? Mais tu viens à peine d'arriver !

- M'en fiche, répondis-je en ricanant, je veux y aller tout de suite !

Il grimaça, mais se résigna à aller dans sa salle de bain. J'en profitai pour aller ouvrir sa baie vitrée afin d'atteindre le jardin. Le soleil était présent, pas un seul nuage à l'horizon. C'était le temps idéal pour bronzer. Malheureusement, Dieu savait à quel point il était compliqué pour moi et ma peau de prendre ne serait-ce qu'une petite teinte. J'avais emporté ma crème solaire.

Je retirai mes vêtements que je posai sur un transat en bois qui était sur la pelouse, et me penchai pour vérifier la température de l'eau. Bon, elle était fraiche, mais il faisait chaud alors ce n'était pas un problème. Mais Michael mettait beaucoup trop de temps. C'était pourtant pas compliqué d'enfiler un maillot de bain.

Je décidai de revenir à l'intérieur, me dirigeant dans le couloir pour finalement frapper à la porte de sa salle de bain.

- Michael ? T'es bien long ! dis-je en posant mon oreille contre le bois.

- N-n'entre pas, j'ai pas finis !

- Finis quoi ? demandai-je sans pour autant l'écouter, décidant par moi-même d'entrer.

J'entendis un petit boucan, comme s'il reposait des trucs en vitesse, et je le vis enfiler sa chemise à la vitesse éclair.

- Je t'ai dis de ne pas entrer ! lâcha-t-il d'un air contrarié.

- Michael, t'étais en train de te maquiller ?!

- Je... Euh...

Il ne répondit pas et baissa les yeux. Je voyais qu'il avait honte, et des larmes commençaient à se former petit à petit. Oh non, il ne devait pas pleurer. Mon cœur fit un bond à cette vue et je m'approchai de lui, relevant son visage en douceur pour qu'il me regarde.

- Je t'ai déjà dis que tu n'avais pas besoin de te maquiller avec moi, Michael... Tu es... Tu es magnifique, t'en as pas besoin, le rassurai-je d'une voix douce.

Il ne répondit rien, à deux doigts de pleurer. Alors je vins embrasser tendrement ses lèvres, et entrepris en douceur de faire glisser sa chemise de ses épaules, petit à petit, avec une grande lenteur, jusqu'en bas. Je ne voulais pas le brusquer, j'y allais en douceur, parce que je voyais très bien que ça l'effrayait.

Mais moi, ça ne me dégoutait en aucun cas. Il était véritablement beau, même avec ses tâches, ça faisait partis de lui. J'embrassai ensuite sa joue, sa mâchoire, son cou, et le haut de son torse, jusqu'à ce que je sente ses muscles se détendre. J'arrivais à le rassurer petit à petit. Puis je déboutonnais son pantalon pour le baisser avec lenteur, et je remarquai alors qu'il avait enfilé son maillot de bain.

Il s'était rhabillé ensuite ? Il avait si peur que ça de sa pauvre image ? Mon cœur se brisait à cette simple pensée. Comment un homme aussi magnifique à l'intérieur comme à l'extérieur pouvait avoir si peu confiance en soit ? Je revins embrasser ses lèvres, et cette fois, il prit l'initiative de retirer son pantalon en entier.

Je vins ensuite lui prendre la main, le tirant hors de la salle de bain tout en lui souriant. Ses larmes avaient disparu, et à mon grand soulagement elles n'avaient pas coulé. Mais son visage semblait toujours montrer une pointe d'inquiétude.

Une fois dehors, j'attrapai une bouteille de crème solaire.

- Tu vas avoir besoin de ça ! dis-je d'un ton amusé.

J'appuyai sur celle-ci, aspergeant le torse de Michael qui poussa un cri de surprise. Il me fixa, puis fixa son torse avant de ricaner. Je me mis à rire à mon tour et il attrapa lui aussi une bouteille pour me balancer un jet de crème. Je me mis à hurler au contact froid de celle-ci, le faisant éclater de rire.

Après ça, je vins lui tartiner le dos, puisqu'il ne pouvait pas l'atteindre, et il fit de même avec le miens. J'étais tellement contente d'avoir pus détendre l'atmosphère. Michael était bien plus à l'aise, il ne chercher même pas à se cacher avec une serviette. Je finis par lui mettre la crème sur le visage en même temps qu'il enduisait le miens, et enfin, le moment que j'attendais le plus : entrer dans l'eau.

J'y allais la première, tout en douceur, mais Michael décida de me devancer en sautant dans la piscine, éclaboussant tout sur son chemin, y compris moi.

- Michaeeeeel !! protestai-je en recevant une vague dans mon dos.

- T'étais trop lente ! Allé, fait pas de chichis et viens !

Il attrapa ma taille de ses mains gelées et me tira dans l'eau avec lui, me faisant hurler.

- C'est frooooid ! C'est froid, c'est froid, c'est froid ! criai-je en gesticulant dans ses bras.

- C'est toi qui l'as voulu ! lâcha-t-il dans un éclat de rire.

Je passai mes bras autour de sa nuque pour garder mes épaules hors de l'eau, encore sèches. Il était toujours en train de se moquer de moi, alors je lui mis une petite tape sur la tête pour le stopper.

- Aïeuh ! gémit-il en boudant.

- Ça t'apprendra à te moquer de moi ! bougonnai-je accompagné d'une mine faussement mécontente.

Un autre rire mélodieux s'échappa de ses lèvres, traversant sa magnifique rangée de dents blanches. Il était vraiment parfait.

- C'est un peu méchant ce que je vais dire, commençai-je en le regardant, mais je remercie beaucoup le seigneur de ne pas t'avoir marié.

- Ça va sembler un peu bizarre, répondit-il avec un léger sourire, mais je le remercie aussi. Sans ça, je ne t'aurais pas ici, dans ma piscine. En maillot de bain deux pièces qui plus est.

Je me mis à rire, non sans sentir mes joues chauffer et posai mon visage sur son épaule. Je ne pouvais m'empêcher de penser qu'il ressentait la même chose que moi. Du moins, ses yeux me le disaient. Je me demandais juste à quoi ressemblerait notre avenir. Et si même nous en avions un. Je n'avais jamais aimé un homme comme j'aimais Michael jusqu'à présent. Et je commençai à avoir beaucoup de mal à concevoir ma vie sans lui.

*
BON. Je m'en vais 4 jours a Bordeaux, je reviens lundi et d'ici la je ne pourrais surement pas poster de chapitre...
💛 I LOVE YOU. 💛

❣️ L.O.V.E. ❣️