In The Closet [ Michael Jackson ]

4.

J'étais fin prête et habillée pour aller rendre cette jolie veste à Michael. Et elle portait même son odeur. Anna ? T'es dans l'excès calme toi. Je me mise à sourire et descendis de ma chambre en sautillant. Mes parents étaient au travail, donc pas à la maison.

J'avais enfilé un jean skinny, une chemise verte à carreaux et de simples baskets. J'avais opté pour un rouge à lèvre foncé comme je les aimais. Enfin, j'attrapai la Sainte veste et sortis de chez moi en fermant la porte à clef.

Bon, maintenant il fallait que je regarde à nouveau le GPS de mon portable afin de me repérer, je ne savais pas vraiment où habitait Michael. Puis j'enfilai mes écouteurs pour lancer « Fake It » de Bastille tout en marchant sur le long trottoir.

C'était les vacances, tous les gosses étaient de sortis. Après tout il faisait beau, il faisait chaud, il fallait en profiter. Parfois j'avais envie de jouer avec eux, mais avec mon âge il était fort probable qu'ils me rejettent. Pourtant, une bataille d'eau avec ce temps n'était pas de refus.

Enfin, je retirai mes écouteurs en m'arrêtant devant une assez jolie maison, plutôt grande. Hm, pardon, c'était un château de compte de fée ou quoi ? Je me demandais vraiment combien il avait sur ses comptes pour habiter dans une telle maison.

J'appuyai sur un petit bouton qui déclencha une sonnette de l'autre côté de la porte, et j'entendis du bruit. Enfin, la porte s'ouvrit sur un Michael au col de chemise très ouverte, me donnant une sacrée vue sur son torse. J'haussai les sourcils après l'avoir dévisagé et je finis par croiser son regard, semblant surpris.

- Anna ? Qu'est-ce que tu fais là ? me questionna-t-il dans un haussement de sourcil.

- Bonjour Michael ! répondis-je d'une voix mélodieuse.

Et je finis par entrer chez lui, le forçant à peine à me laisser le passage. Je parcourais son salon des yeux, suivis d'une cuisine ouverte sur celui-ci. Il y avait un léger manque d'éclairage, qui ne venait que de sa baie vitrée qui menait au jardin, mais le reste était très chaleureux. Des meubles en bois, tables et chaises, la cuisine moderne. Jolie grand et long canapé couleur chocolat.

Après quelques secondes d'observations, j'entendis Michael s'éclaircir la voix derrière moi pour attirer mon attention, et je me tournai vers lui en souriant.

- Et bien, tu ne m'as toujours pas dis le pourquoi de ton arrivée, commença-t-il en se passant une main sur la nuque.

Il semblait bizarrement embarrassé, jusqu'à ce qu'il voit enfin sa veste.

- Oh ! Ma veste !

- Tu l'as oublié hier soir, idiot. Je suis venue la rapporter, dis-je en souriant et lui tendant le vêtement.

Il lâcha une petite moue boudeuse et l'attrapa tout en me remerciant, puis l'étendit sur le dos d'une chaise. A peine allais-je reprendre la parole que j'entendis des bruits de pas. Il n'était pas seul ? Je fronçais les sourcils, et Michael se mordit la lèvre tandis qu'une fille sortait du couloir d'où provenait les pas. Elle s'arrêta net en me remarquant, puis fixa le brun.

Elle avait de long cheveux châtains, des yeux foncés, la peau assez claire ( mais pas autant que la mienne ) et un rouge à lèvre très rouge. Elle me sourit nerveusement.

- Euh... Je te laisse Michael, à plus tard, dit-elle simplement avec un sourire, lui embrassant la joue.

Puis elle me salua d'un air embarrassé et sortit de chez lui. C'était quoi ça ? J'avais la bouche entre-ouverte, et je le fixai avec de gros yeux.

- Bon. Hm. C'était qui cette fille ? demandai-je en détournant finalement mes yeux de lui.

- Lisa-Marie, une copine, répondit-il simplement.

- Une copine ? Qui était en train de reboutonner son chemisier ?

- Ouais, une copine quoi... !

Je croisais les bras, très peu convaincus. Il roula des yeux et je finis par me diriger vers le buffet de la cuisine sur lequel je m'assis, balançant ensuite mes pieds.

- Je ne te dois aucune explication Anna, lâcha-t-il finalement en fourrant ses mains dans ses poches.

- Et hier alors, ça comptait pour du beurre ? dis-je presque rageusement avec une pointe de jalousie.

- J'ai des besoins d'hommes Anna, et hier c'était une erreur ! Ce qu'il s'est passé dans les toilettes reste dans les toilettes.

Une erreur ? Ce n'était pas ce qu'il disait pendant qu'il fourrait sa langue dans ma bouche.

- Alors pourquoi tu y as répondu, hein ? m'exclamai-je en fronçant les sourcils.

- Parce que... Tu m'as chauffé toute la soirée bordel ! répondit-il, sa voix partant dans les aigus. T'as que dix-huit, tu ne sais pas ce que tu fais. Et en plus t'es la fille de mon meilleur ami, je ne peux pas.

- J'ai dix-huit ans, je suis une adulte, Michael. Moi aussi, j'ai des besoins de femmes.

Il soupira une nouvelle fois et s'approcha, gardant ses mains dans ses poches. Il n'était pas convaincu par ses propres propos, c'était évident.

- Oses me dire dans les yeux que tu n'as pas aimé.

- Je... ( il releva les yeux vers moi, se mordant l'intérieur de la joue ) Si... Si j'ai aimé, bien sûr.

- Juste ça ? demandai-je en penchant la tête, comme pour lui faire les yeux doux.

Il leva les yeux au ciel, puis les baissa pour regarder ses pieds qu'il balançait d'avant en arrière. C'était amusant de voir à quel point il avait des mimiques d'enfants.

- Ok ok, j'ai beaucoup aimé, c'est vrai, finit-il par confesser.

Je lâchai un sourire victorieux tandis que je me penchai en avant afin de lui attraper la manche et le tirer lentement vers moi. Il ne broncha pas et je vins le placer entre mes jambes, puis glissai mes bras autour de son cou. Il me fixait d'un air neutre, ses mains toujours dans ses poches, mais il se laissait malgré tout faire.

- C'est pas bien Anna... dit-il doucement.

- Je m'en fiche. Vraiment Michael, j'en ai rien à faire que ce soit bien ou pas.

Puis j'appuyai mes doigts contre sa nuque afin de le pencher vers moi, capturant sa lèvre inférieure entre mes dents. J'écrasai ensuite ma bouche contre la sienne et je l'entendis prendre une profonde inspiration. Plus j'approfondissais le baiser, plus sa respiration se faisait forte. Et je sentis rapidement ses mains se glisser autour de ma taille ainsi que ses hanches se coller aux miennes.

Puis sa bouche quitta mes lèvres pour se glisser dans mon cou qu'il embrassa avec acharnement, et je gémissais à ses assauts tout en l'entendant grogner dans ma nuque. Je sentis très vite une érection naissante se frotter à mes cuisses.

Michael se redressa, respirant fortement, les joues rouges. Je pouvais lire le désir pleins de luxure dans ses yeux, qui devait être le même dans les miens.

- Dis-moi que tu l'as déjà fait, dit-il, sa bouche non loin de la mienne.

- Oui, murmurai-je, essoufflée.

- Parfait.

Et il glissa mes jambes autour de sa taille, me soulevant en empoignant fermement mes fesses tout en reprenant ses baisers sauvages.

J'avais peut-être un peu mentis sur le coup. Je ne l'avais jamais fait, je n'étais pas allée plus loin qu'aux préliminaires avec mes anciens petits copains. Mais c'était Michael, et quelque chose m'empêchée de réfléchir correctement.

*

Plus j'écris des fic et plus Mikezilla fait son apparition. Bientôt ça va devenir un personnage à part entière IL FAUT QUE JE REPRENNE UN PEU DE ROMANTISME ! 😭

❣ L.O.V.E. ❣