Chapitre 8 : PDV Aaron

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- Aaron !

   J'entendais Thaïs m'appeler, alors que je venais de la voir tomber, elle m'appelait. Au secours ? Pour que je me sente coupable ? Pourquoi ?

   Mon sang n'a fait qu'un tour, j'ai pris de l'élan et j'ai plongé dans l'eau glacée et mouvementée. J'ai nagé le plus rapidement possible, pour essayer de la rejoindre avant qu'elle n'est ingurgité trop d'eau.

   Je suis rapidement arrivé à elle, son corps inerte, était en train de disparaître sous les flots. Je pleurais mes larmes salées, se mêlaient au fleuve d'eau douce. J'ai attrapé son corps vide de toute vie, et je l'ai placé sur mon dos, de façon à ce que sa tête reste hors de l'eau.

   Je l'ai tirée, en essayant d'éviter les trop grosses vagues, risquant de la submerger. Je faisait tout mon possible en puisant toutes les forces me restant pour la garder près de moi de façon à ce que je sente son cœur résonner dans l'intégralité de mon corps.

   Thaïs accrochée à moi, j'ai monté la petite échelle qui nous ramèneraient sur la terre ferme et solide. Je l'ai délicatement posée sur le sol, en calant sa tête de façon à se qu'elle ne ressente aucune douleur. Je sentais son cœur battre, il battait difficilement, mais il battait. J'ai commencé à appuyer sur la cage thoracique de Thaïs, quand elle s'est mise à tousser en expulsant l'eau logée dans ses poumons. 

   Elle me regardait, ses yeux plissés me lançais un regard qui m'envoyait des poignards. J'ai posé ma main sur sa joue, malgré celle-ci mouillée, je sentais des larmes qui coulaient. 

   Je pleurais à mon tour, et lui parlais de la voix la plus douce que ma gorge lui accordait :

- Thaïs ..

   Elle tourna la tête, elle ne voulait pas me voir... Compréhensible, je l'ai embrassée alors qu'elle à essayé de fuir de mes bras.

- Je suis désolé...

   Je ne me contrôlais plus, de la rage et de la tristesse avait envahis mon cœur. Ma main s'est décollée avec bien moins de douceur que lorsqu'elle s'est posée sur sa délicate joue encore humide. Mes poings se sont serrés, Mia qui nous avait rejoins avança vers nous, je lui légua Thaïs, comme un vulgaire paquet. 

   Je suis parti comme un lâche, laissant la fille que j'aime, à moitié morte dans la rue, dans les bras de sa meilleure amie. Il ne me fallu pas plus. J'ai fait demi tour, mes yeux brouillés de larmes ont su retrouver l'endroit ou je l'ai laissée...

   Je me suis laisser tombé, à genoux, sur les pavés de pierre froids et dur. J'ai pris la main de Thaïs, et je l'ai porté jusqu'à mon corps. J'ai calé son torse contre le mien, et je l'ai regardé avec des yeux amoureux.

   Elle à toussé encore une fois avant d'ouvrir ses jolis yeux, je la fixait, le regard rempli d'inquiétude, mais rempli de bonheur en même temps. Elle posa sa main sur ma joue, que je recouvris très bientôt de ma main à moi.

   Ses yeux pétillaient, sûrement les miens aussi, je lui souriait, elle me souriait. Son cou c'est peu à peu rapproché du mien, le mien faisait de même, une sorte de magnétisme nous attirait l'un vers l'autre.

   Son regard c'est planté dans le mien, ses iris sombres pouvaient détailler et lire mon esprit si ils le souhaitaient. Puis, avec délicatesse, ses paupières ont recouvertes ses yeux. Et ses lèvres se sont à leurs tour se rapprochées des miennes.

   Pourquoi ? Elle le voulait vraiment ? Mais alors pourquoi ? J'avais du mal à comprendre, j'étais incertain. Elle m'avait frappé quand j'ai voulu l'embrasser, et là c'est ce qu'elle me demande.

   Elle devait vraiment le désirer ce baiser, car ses deux mains fines et fraîches à cause de l'eau froide qu'elles avaient percutées quelques minutes au par avant, se sont collées à mon visage, une sur chaque joues, pour couper le peu de distance qui restait entre nos deux têtes, seulement quelques millimètres séparaient nos lèvres.

   Des images ont défilées dans ma tête, ses pleurs, son corps contre le mien, ses bras me serrant, son poignet dans ma main, et... et... ses lèvres contre les miennes.

   Il ne m'en fallu pas plus, en un mouvement rapide mais plein d'amour mes lèvres sont venues se plaquées sur celles de Thaïs. Ma main glissa dans ses cheveux dégoulinants. Je l'aimais cette fille putain !

   On se sépara à contre cœur, il faisait nuit, Mia derrière moi était mi frustrée, mi heureuse, sautillant sur place, mais ses mains masquant sa bouche certainement ouverte aussi grand qu'un four.

Thaïs m'a regardé, et sans un mot, nous avons échangé un baiser passionné, au clair de lune.

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   Hey !

   Le chapitre 8 de Ma Maladie ! Très court je sais, mais le premier point de vue d'Aaron, je voulais vraiment le faire et vous le poster malgré sa petite taille. Ce PDV est rempli d'amour.

   Enfin la déclaration ! 

                                        XOXO

Mon Combat Pour Lui [Terminée]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant