Mon nom ? Thaïs. Ma vie ? Sombre. Mon cœur ? Vide. La raison ? Le cancer.
Ma douleur, ma vie, mes amitiés, mes amours, mon caractère, tout... Tout à changer, mais LUI, il vas tout bouleverser. Pourquoi ? Je me pose moi même la question.
Je ne savais plus vraiment ou j'étais, à l'extérieur de l'aéroport, des sirènes, des gyrophares bleus, tout ce qui pouvait apporter crainte et doute était présent.
Il m'a fallu plusieurs minutes avant de me rendre compte que la silhouette que les deux policiers essayaient malgré sa résistance d'enfoncer dans la voiture, n'était autre que Aaron. Je me suis élancée vers le grabuge de dehors en m'écriant :
- Ne l'emmener pas !
- Nous n'avons pas le choix mademoiselle..
- Relâchez-le, je vais tout vous expliquer..
Le policier à légèrement relâché les poignets d'Aaron, il m'a fixé du regard pendant quelques secondes avant de murmurer :
- Je vais devoir vous menottez et vous faire grimpez à l'arrière de la voiture par précaution..
J'ai doucement hoché la tête, en tendant mes mains vers le second policier, qui avait lâché Aaron pour s'occuper de moi, Il m'a attaché les mains ensemble, et à serrer les menottes au maximum, le métal froid touchait ma peau, me faisant frissonner.
Je me suis installée à l'arrière du véhicule, encore flashant de bleu. Aaron assis à côté de moi, me fixait des yeux remplis de larmes. J'ai posé ma tête sur son épaule, en lui murmurant doucement à l'oreille :
- J'ai vraiment du mal avec toi Aaron...
Il me regardait, ses yeux plantés dans les miens, je lui souris tendrement, il dépose ses lèvres sur les miennes. Je me replace confortablement sur mon siège.
Nous sommes arrivés devant le commissariat de police, la voiture c'est arrêtée, et les policiers nous ont fait descendre du véhicule. Les deux policiers nous ont escortés jusqu'à une grande salle ou était rassemblé plusieurs policiers.
Une femme en uniforme, c'est approchée de moi, et m'a emmenée dans une pièce isolée. Je me suis installée sur une petite chaise face à une table en bois. La policière à quitté la pièce, me laissant seule.
Un homme que je n'avais encore jamais vu, est entré et c'est installé face à moi, sur une seconde chaise. Il à commencé :
- J'ai besoin d'explication mademoiselle Swa...
- Thaïs ! Appelez moi Thaïs !
- Très bien Thaïs, expliquez-moi..
- N'arrêtez pas Aaron, il à fait ça seulement pour me protéger, et d'ailleurs je l'en remercie...
- J'ai besoin de plus de détails... Vous pouvez tout m'expliquez depuis le début ?
- Bien sûr, je vous préviens, c'est assez long...
- J'ai tout mon temps Thaïs.
J'ai tout raconté au policier, de l'hospitalisation à cause du coup dans le miroir, en passant par l'arrivée chez Greg, son comportement plus que flippant l'autre soir, et l'arrivée d'Aaron ici, en Australie...
- Oulà ! Cette histoire me parait bien plus compliquée que prévue... Mais, je suis désolé, mais votre témoignage n'a aucun moyen d'être confirmé..
- Retirer moi les menottes et je vous le prouve...
Le policier à eu un petit moment d'hésitation, mais à fini par retirer les menottes. Un policier était derrière moi, au cas ou je décide de tenter de m'enfuir.
J'ai retourné mes poignets pour les montrer à l'agent, des traces d'ongles pas tout à fait refermées, était incrustées dans ma peau.
- Ces marques, c'est Greg qui les à faites, j'ai saigné, quelqu'un de ma famille travaillait dans la police, il à déjà retrouver l'ADN d'une personne sur les ongles d'un agresseur, je vous demande de faire pareil. Pour vous prouvez l'innocence d'Aaron et l'homme horrible qu'est Gregory...
Le policier m'a fait un prélèvement ADN, avant de me conduire dans une sorte de cellule pas très accueillante, Aaron se trouvait dans celle-ci. Je suis allée m'asseoir au total opposé de lui.
Il me regardait sans un mot, de mon côté, je restait également muette en lui tournant le dos. Une vibration c'est faite ressentir dans ma poitrine, j'ai glissé ma main dans mon soutien-gorge pour en ressortir mon téléphone.
C'est vrai ! Dans la rue, j'avais calé mon téléphone dans mon soutif car je n'avais pas de poches. J'ai lentement retourné mon corps, pour voir Aaron qui m'avait maintenant tourné le dos.
J'ai déverrouillé mon téléphone, avant de farfouillé dans le dossier "Musique", j'avais envie de chanter quelque chose à Aaron, quelque chose qui lui prouverait mes sentiments. Je suis tombée sur la musique idéal pour ça, j'ai monté le volume de mon portable et j'ai commencé à chanter d'une voix douce et posée :
- Mademoiselle ! votre téléphone ! C'est exclamé un policier.
- Non, attendez ! La policière qui m'avait conduit à la pièce de tout à l'heure, retenait le policier, en me souriant.
J'ai hoché la tête en signe de remerciement, et j'ai poursuivis mon chant.
A la fin de la chanson, j'avais les yeux baignés de larmes, Aaron c'était retourné vers moi, les yeux aussi trempés que les miens. Je me suis lentement levée, il à fait de même. J'ai donné mon téléphone au policier qui me l'a demandé, et je suis venue me positionner au plein milieu de la cellule de dos.
Une voix, que j'avais même pas envie d'entendre à retentit dans les couloirs :
- Quoi ! Je vais la buter cette fille !
Greg est apparu devant la cellule. Il c'est approché trop rapidement de moi à mon goût et m'a crié en me lançant une peluche qui m'était familière :
- T'es une pauvre salope ! Je te la rend je vais plus rien avoir avec toi !
La peluche était le petit chibi gothique que mes parents m'avait offert quand j'étais encore toute petite. Il était en France dans ma chambre ! Comment il l'a eu ?
A vrai dire, je m'en fout.. Encore dos à dos contre Aaron, je me laissait glisser doucement contre son dos, nos corps suivaient nos mouvements respectifs. Nous nous sommes retrouvés dos à dos en plein milieu de la cellule, je pleurais, en serrant la peluche de mes parents contre moi.
Oups ! Cette image n'est pas conforme à nos directives de contenu. Afin de continuer la publication, veuillez la retirer ou mettre en ligne une autre image.
J'ai murmuré d'une voix à peine audible :
- Je t'aime Aaron..
Un bruit de clés, suivit de très près par un bruit assourdissant de métal c'est fait entendre. La voix de la policière qui m'avait "aidée" entre guillemets, murmura avec un grand sourie dessine sur son visage :
- Vous allez pouvoir rentrer chez vous. Greg est bien coupable de toutes vos accusations Thaïs.
Aaron est moi, sommes sortis du commissariat main dans la main... Je l'avais retrouvé... J'avais retrouvé celui que j'aime...
![Mon Combat Pour Lui [Terminée]](https://img.wattpad.com/cover/84716228-64-k461377.jpg)