Chapitre 42

328 23 3
                                    

   Je restait muette, poings serrés, gorge renfermée. Pas un bruit dans l'air, un vent léger venait se glisser dans ma nuque, me faisant frisonner au passage.

   Je me mordais la lèvre inférieure, en laissant les larmes s'écouler sur mes joues. Je tremblais de tout mes membres.

    Je voulais devenir une petite plume légère, qui s'envolerait dans l'air, fluide dans le vent. Mais à la place, j'étais une énorme enclume, lourde de problèmes...

   Aaron restait statique, face à moi, aucune expression sur le visage, son regard noir, me stressais. De grosses gouttes de sueurs, ne tardèrent pas à apparaître sur mon front.

   Je me sentais basculer en arrière quand, deux bras m'ont rattrapée :

- C'est donc, si horrible pour toi de me faire confiance...

- Aaron !

- Laisse tomber... je m'en vais...

- Tu t'en vas maintenant ? Maintenant, alors que tout commençait à allez mieux, alors que j'allais enfin m'ouvrir à toi...

- Thaïs...

- Maintenant, alors que peut être, tu aurais pus connaître la vérité, que peut être, j'aurais pus te montrer, ce qui c'est passé...

- Thaïs...

- Mais si tu veut partir... Vas y...

- Thaïs...

   Je ne savais pas quoi faire, quoi dire, ses bras toujours autour de mon corps tremblant. Je voulais tout lui dire, du début à la fin, mais c'était pas possible. Si je balançait tout ça maintenant, mon coeur ne tiendrais pas...

- Je... Mes... M...Je...

- Thaïs... 

- Laisse moi finir !

- Mes... en...six...

   C'était trop dur, je ne parvenais pas à articuler ces putains de mots qui me rongeaient ! Je pleurais, je sentais mon corps devenir mou, et chaud. J'avais l'impression de brûler de l'intérieur. En furie, je me suis mise à hurler :

- Mes parents sont morts !!

- Thaïs !

   Il s'est agenouillé au près de moi, pour me serrer contre lui. Il m'a ensuite pris la main, pour me forcer à me relever. A bout de force, je le suivais. Il m'entraîna jusqu'à chez lui.

   Il poussa la porte de son appartement, ses parents nous fixaient lourdement. Voir une famille réuni dans la même pièce, me fit avoir un hoquet, suivis de nouveaux sanglots.

   Aaron glissa sa main, devant mes yeux, comme pour me masquer devant ses parents. Pour un couple cela pourrait paraître étrange, voir suspect. Mais moi, je le remerciais de son geste.

   Il ouvrit une nouvelle porte, sa chambre peut être ? Raté. La salle de bain. Il me porta, pour m'asseoir sur le rebord du lavabo. Il attrapa une serviette dans un placard, l'humidifia et me la plaqua sur le visage.

   Il faisait tout ça pour moi... Alors que moi... Je lui cachais encore le plus important... Je lui mentais encore... 

   Il me porta de nouveau, rattrapa ma main, et me fis une nouvelle fois traverser son salon, avec ses parents au regards appuyés. Avant d'ouvrir une nouvelle porte qui menait cette fois à sa chambre.

   Je rentra limite en courant, pour venir m'écraser contre le mur, et glisser le long de celui-ci pour atterrir par terre sous la fenêtre. Aaron, est arrivé doucement, pour poser ses mains sur mes hanches, il m'a doucement décalée, pour pouvoir se glisser entre le mur et moi.

   Je me suis tournée vers lui, et j'ai posé mes genoux sur sa jambe. Il à posé sa main sur ma tête pour me la poser dans son cou. J'ai fermé les yeux, j'étais bien...

   Je sentis mon téléphone vibrer dans ma poche, et au regard qu'Aaron me lançais, lui aussi l'avais senti

Oups ! Cette image n'est pas conforme à nos directives de contenu. Afin de continuer la publication, veuillez la retirer ou mettre en ligne une autre image.

   Je sentis mon téléphone vibrer dans ma poche, et au regard qu'Aaron me lançais, lui aussi l'avais senti. Je savais de quoi ce texto allait parler, n'importe qui que ce soit ce texto allait parler de l'inévitable...

- A... Aaron...

- Thaïs... je...

- Chut ! Dit rien écoute moi juste...

   Il hocha la tête, et attendis que je lui déballe la suite, lui dire tout... 

- Je... Je suis malade...

- Quoi !? Comment ça...

   J'ouvris le texto, en provenance de l'hôpital, un texte court mais concret s'ouvrit à moi :

   Thaïs, ce n'est peut être pas la meilleure des façons de te l'annoncer, mais j'ai cru comprendre que tu n'aimais pas trop les procédures et les rendez vous officiels. Je viens de m'attarder sur votre dossier, et de revérifier chacun de vos examens, je suis désolé de vos annoncer que vous ne tiendrez pas la fin de semaine prochaine, votre cancer et trop avancé...

   Je suis désolé...

                                                                                                                                         Au revoir,

   Je balança mon téléphone contre le mur, celui-ci se brisa et explosa en centaines de petits morceaux éparpillés dans la chambre d'Aaron.

   Il essayait de me tenir les bras, alors que je me débattais en hurlant et pleurant. Je voulais me barrer. Et faire la dernière chose que j'aurais voulu faire...

   Me confiner, et mourir...

-----------------------------------------------------------------------------------------------------------------------      Hey !

   Chapitre 42 et avant dernier chapitre ! On arrive à la fin...

          XOXO

   

Mon Combat Pour Lui [Terminée]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant