Chapitre 41 :

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   Alors que je descendait la seule marche du bus que j'avais eu le temps de gravir, Aaron me pressait. 

   Une fois les deux pieds à terre je baissait la tête, telle une enfant punie, je ne voulais pas lui dire, je ne pouvais pas lui dire...

   Mon téléphone sonna. Hé merde ! Il ne manquait plus qu'elle !

- Allô ?

- Allô Sophie...

- Il faut que je te voies, maintenant !

- Je crois que ça va pas être possible...

- T'as plu le choix Thaïs, le conseil veut te voir absolument, sinon tu sais ce qu'il se passera ! 

- Et qu'est-ce qui va ce passer ?! Hein ?! Il savent même pas si je vais encore tenir un mois, j'ai des dispenses complètement pétées, pour ne rien avoir à dire. Ils peuvent faire ce qu'ils veulent, le temps que se soit accepté, tout ça sera fini !

- Thaïs ! Tu... Tu es sérieuse là ?!

- Non c'est une vanne ! Elle est bonne hein ?! Bah oui je suis sérieuse !

   Je voyais Aaron, se décomposer devant moi, il ne comprenais rien, et je ne pouvais plus lui mentir...

- Thaïs ! Il faut que je te voies, maintenant !

- Et moi je vous dit que ça sert à rien !

- Viens maintenant ou j'appelle les flics !

- Et ils vont faire quoi !? A part foutre un peu plus le bordel dans ce qui me sert de vie ?! 

- Viens tout de suite, je t'en prie, je vais faire stopper toute ces procédures, qui ne font que te stresser et rapprocher à grands pas le stade final de la maladie...

- Vous... vous feriez ça pour moi... ?

- Bien sûr !

- J'arrive...

- Merci, merci beaucoup...

   Sans même prendre le temps de raccrocher, j'attrapa la main d'Aaron et commençais à marcher, des larmes de joie s'écoulaient sur mon visage, pour la première fois depuis longtemps. Ça allait être fini, tout allait être fini.

- Tu vas ou ?! Pourquoi tu pleures ?! Thaïs !?

- Au tribunal !

- Pourquoi !? Tu t'arrêtes et tu m'explique maintenant !

- Pour tout arrêter !

- Arrêter quoi bordel !?

   Je me retourna vers lui, tête baissée je pleurais toujours, mais c'était un mélange amer de joie et de tristesse.

   Serte, tout ces jugements, rendez-vous, procédures, qui me rongeaient de l'intérieur allaient enfin s'arrêter, mais il ne me sera plus possible de cacher la vérité une seconde de plus à Aaron...

- Viens avec moi, s'il te plaît...

   Je restait muette, je lui avait demander, avec une vois d'enfant saccadée par les larmes, j'aurais besoin de ses bras après cet entretien, ses bras pour me prouver que c'est enfin bel et bien fini.

   Je m'accrocha de nouveau à sa main, pour continuer à le tirer derrière moi jusqu'au tribunal. Finalement au bout de dix longues minutes de marche, j'étais affalée sur les marches menant à l'entrée du tribunal.

   Ma force physique n'était plus la même, ma force mentale en à pris un coup aussi. Je ne mange presque plus, je bois à peine. Je suis devenue inapte à toute activité basique. 

   Je poussa la lourde porte du tribunal, Aaron sur mes talons. Sophie arriva limite en courant sur moi :

- Thaïs ! Thaïs ! Tu es là !

- Calmez vous !

- Suit moi dans la grande salle !

     Je fis un léger signe à Aaron, il me suivait. Je forcais quelques peu sur la juge pour pouvoir allez le voir. J'attrapa son bras, à bout de force, mes jambes me lâchaient.

   Il me remonta vers lui. J'effectuais une légère pression sur ses lèvres avant de lui murmurer :

- Dans quelques minutes, j'ai besoin de toi...

   Il hocha la tête, avant de me soutenir, jusqu'à l'entrée de la grande salle, ou le conseil était réuni.

   Je me retrouva assise face au quatre même personnes. Elles ont commencé à me parler foyer et tout ce que je ne voulais pas entendre, j'ai envoyé valser la chaise, en me relevant et me suis mise à hurler, en pleurs :

- Mais putain, comment il faut que je vous le dise, je ne tiendrais pas un mois encore ! La seule chose qui me maintien en vie est ici, derrière cette porte et chez elle en train de se ronger les ongles qui doivent être maintenant inexistant ! Et vous vous voulez m'emmener dans un endroit ou je vais me confiner dans une pièce et me laisser crever ! C'est ça que vous voulez ! Que je crève seule loin de tout ce qui me rend heureuse ! Si c'est ça vous êtes les plus gros cons de la planète !

   Ma juge vint à mon secours :

- Je ne peut pas continuer à appuyer son état avec le stress engendré par les procédures, qui ne serviront à rien étant donné le cas de mademoiselle.. Pardon... de Thaïs ! Je stoppe donc toutes les procédured en cours, et demande l'abandon du dossier de cet jeune femme !

   Merci elle l'à dit. Les têtes du conseil, m'ont bien fait comprendre, que c'était fini, et que j'étais libre, que tout cela était fini et que je pouvait allez voir Aaron, et le serrer dans mes bras sans avoir l'angoisse qu'on m'appelle pour me dire que je doit quitter cette ville.

   Je couru en direction de la porte, pour l'ouvrir et me jeter dans les bras d'Aaron. Il lâcha le sac qu'il avait dans ses mains, pour enrouler ses bras autour de moi.

   Je me décolla de lui, après de longues minutes blottie contre lui. Pour regarder le sac qu'il à fait tomber plus tôt.

- C'est quoi ça ?

- Notre midi princesse ! On va passer notre mercredi aprem' tous les deux dans un parc.

   J'hocha la tête, pour le suivre. On pris le bus, qui nous déposa devant un parc trop joli. On s'asseya à l'ombre d'un saule pleureur, pour manger.

- Maintenant, tu m'explique !

   Je manqua de m'étouffer avec, le minuscule morceau de sandwich que je venait de croquer. Aaron exigeait des explications... Je lui en devait.

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   Hey !

   Chapitre 41 ! Et je l'annonce, c'est un des derniers !

          XOXO





Mon Combat Pour Lui [Terminée]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant