Mon Combat Pour Lui [Terminée]

Chapitre 38

   Mon réveil sonna, je farfouillais sous mon oreiller avec ma main, pour essayer désespérément de trouver mon téléphone qui lançait une musique bien trop forte, bien trop tôt ce matin.

   Quand je parvenu enfin à éteindre ce qui me causais un sacré mal de tête dès le matin, je soupira. L'angoisse qui me tenais au ventre depuis hier soir, était toujours présente.

    Je me leva donc, pour me diriger en traînant des pieds dans la salle de bain. Je posa ma perruque sur le rebord du lavabo, avant de me regarder dans le miroir, une larme coula sur ma joue, sans même que j'essaie de la retenir, ce manque de cheveux signifiait bien une chose, j'étais vraiment malade, et réellement condamnée.

    Je me glissa sous l'eau brûlante de la douche, ma peau devenait rouge, mais j'étais bien. Je basculais ma tête en arrière, pour laisser l'eau couler dans mon cou et mon dos.

   Je resta une bonne dizaine de minutes, comme ça, à essayer de me détendre sous cette eau chaude et agréable. Je suis ensuite retournée dans ma chambre, une serviette enroulée autour de mon corps mouillé.

   Je traîna, comme à mon habitude devant mon dressing, faisant le tour de tous mes fringues, je retomba sur une magnifique jupe noire, et un pull, que je n'avais pas mis depuis une éternité.

   Je revenait après près de deux semaines d'absence, personne n'a été mis au courant de mon "aventure" en Australie, ni du fait que je suis malade, il fallait que je fasse croire que je n'étais pas au bout de ma vie, et ça commençait par l'aspect physique.

   Je m'installa à ma coiffeuse, pour essayer de me faire un maquillage discret, mais qui couvrirait mon air fatiguée et mon teint limpide.

   J'ai finalement, appliquer une couche de fond de teint et un peu de poudre. J'ai redessiné mes sourcils, qui pareil que mes cheveux ont pris cher. J'ai dessiné un trait de crayon blanc irisé au dessus de mes cils, et pour terminer une légère couche de mascara.

   J'ai disposé ma perruque sur ma tête, en la coiffant rapidement en glissant ma main entre les mèches. Je me regarda dans le miroir, sans un mot, quand mon téléphone sonna :