Chapitre 3

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Après un bon bain chaud, Frida se laissa tomber sur le lit en tirant sur les cordelettes de sa chemise de nuit. Elle s'était mise à parler toute seule, pestant contre elle-même. Elle n'avait plus le choix et se voyait contrainte de rester ici et de faire son travail. Mais il y avait pire que de devoir organiser le mariage de son ancien amant....le frère de la mariée.

L'ombrageux frère, était d'une hostilité terrifiante, mais elle devait admettre ce charme renversant dont il était doté. Frida se laissa tomber sur le lit et roula jusqu'au ruban pour défaire les voiles et les laissa retomber autour d'elle puis ferma les yeux.

Le lendemain, Frida se boucla les cheveux, elle les avait agité dans tous les sens et souffla. C'est armé de courage qu'elle rejoignit la porte indiquée par un homme.

Elle frappa un petit coup.

- Entrez !

Elle reconnut la voix, la pression qu'il y avait dedans lui avait fait lâcher ses feuilles.

- Mince !

Elle se baissa pour reprendre sa pile de feuille, la porte s'ouvrit en provoquant un courant d'air.

À quatre pattes, elle leva la tête pour faire face au frère de Laila.

Il haussa son épais sourcil noir. Rouge comme une pivoine, elle releva pour passer devant lui.

Elle s'arrêta sur le seuil de la porte.

- Où est votre sœur ?

Il referma la porte.

- Elle est partie avec une amie pour des essayages.

La bouche être ouverte, elle le suivi des yeux alors qu'il s'était rassis.

- Mais comment je fais si...

- On peut commencer sans elle, asseyez-vous. Coupa-t-il sans même lui adresser un regard.

Frida s'exécuta et posa ses feuilles sur son bureau.

- Bien alors j'avais pensé à faire la réception dehors le jardin et fabuleux, on pourrait y mettre une grande tente.

Elle lui avait tendu son croquis. Sans même le prendre il l'observa puis releva les yeux vers elle.

- C'est pas mal....

Frida le dévisagea, une étrange sensation parcourut son corps, il était extrêmement beau et bien bâtit.... extrêmement bien bâtit.

Elle replaça une mèche derrière son oreille.

- Ne vous méprenez pas mais si vous continuez à me mépriser on ne va pas y arriver.

Lentement, il se recula contre son fauteuil tout en gardant ses yeux droits dans les siens.

- Ne vous méprenez pas mais j'ai des doute sur votre métier. Rétorqua l'homme aux yeux noirs d'un lent sourire cruel.

Eberluée, Frida se recula à son tour.

- Je vous demande pardon ?

- Mark n'a pas arrêté de faire de longues et théâtrales éloges sur vous mais pourtant vous n'êtes nulle part sur internet. Dit-il d'une voix non loin d'être calme.

Ça y est, Frida se sentait piéger, il fallait qu'elle se reprenne très vite.

- J'ai de l'expérience votre majesté.

Il croisa ses mains tout en la considérant, puis se leva mains dans les poches et se mit à marcher dans son vaste bureau.

- Où avez-vous rencontré Mark ?

Sa grosse voix lui ordonnait de répondre.

- Il est venu un jour dans l'agence et m'a posé quelques questions voilà tout.

Il se retourna les lèvres plissées.

- Et c'est tout ?

- Oui pourquoi ? Demanda Frida avec innocence.

Il combla l'espace qui les séparé pour s'asseoir sur le rebord de son bureau. De par sa carrure, il l'obligea à se reculer.

- C'est curieux... je me méfie de cet homme.

- Alors pourquoi lui faire épouser votre sœur ?

Il rit brièvement et croisa les bras.

- Situation politique vous connaissez, devoir ? Responsabilité ?

Face à son arrogance Frida se refusa de faiblir.

- Et l'amour dans tout ça ?

Cette fois-ci il se mit rire plus longtemps mais toujours avec la même froideur.

- Vous avez lu beaucoup trop de livre pour prétendre que l'amour existe encore mademoiselle hosk.

Frida détourna le regard sur des feuilles.

- Peut-être mais je ne suis pas de votre avis.

Il se releva en la regardant avec dédain.

- Vous êtes là pour travailler pas pour donner votre avis.

Frida ne lui accorda pas l'ombre d'un regard, elle ne sentait pas de taille pour affronter cet homme. Elle se contenta de lui expliquer ses idées qu'il refusa les unes après les autres. Il était debout retourné près de la fenêtre sans réellement l'écouter.

Frida se leva pour partir d'ici au plus vite, elle ramassa ses feuilles.

- On peut savoir où vous allez comme ça ! Je ne vous ai en aucun cas demandé de vous lever.

- Je me sens fébrile à cause de la chaleur veuillez m'excuser.

Sans lui laisser de répondre elle disparut dans le couloir.

Cet homme l'oppressait, il fallait immédiatement partir et une seule chose maintenant la terrifiée.

Qu'il découvre son secret

ou[*

Dans les bras du souverainOù les histoires vivent. Découvrez maintenant