Chapitre 25

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Le jour tant redouté était arrivé.. Beaucoup trop vite. Son avion décollait dans une heure et tout ce qu'elle désirait c'est qu'il la retienne lui promettant de toujours la garder auprès de lui. Frida prit son sac et traversa le couloir lentement capturant chaque image du palais. Elle entra dans son bureau la mort dans l'âme, alors qu'il avait le nez dans des papiers. Quand enfin il la vit, il se leva d'un bond la mine sombre.

- Mon avion est dans une heure je venais te dire au revoir.

Il regarda sa montre et fit le tour de son bureau pour la rejoindre.

- Je pensais que tu partais que demain, je...

Elle le coupant d'un geste de la main et rit nerveusement.

- Je te l'ai dit hier soir tu ne m'as pas écouté visiblement.

Il la dévisagea, sa grosse gorge se mit à déglutir plusieurs fois. Trop occupé à la délaisser pour une affaire importante, il en avait oublié son départ imminent. Mais elle ne pouvait pas lui en vouloir... Seulement accepter la fin de leur courte histoire.

- Je ne.. Je n'ai même pas...

Il n'avait pas été au bout de sa phrase.

Frida ne voulait pas en entendre plus, elle savait ce que ses mots pouvaient avoir comme impacté sur elle. Son comportement erratique pouvait à tout moment se manifester et exiger d'elle quelques jours de plus, hors son cœur battait trop fort pour souffrir davantage.

- Il est temps que je parte c'est ce que nous avions conclu.

Il prit son visage en coupe, la respiration saccadée.

- Frida tu pourrais rester au moins jusqu'à...

- Non tu sais que ce n'est pas une bonne idée, c'est repousser l'inévitable. Il ferma les yeux posa son front contre le siens.

- Reste je t'en prie au moins jusqu'à demain. Supplia l'homme comme un ordre.

Frida retint ses larmes.

- Je regrette Einar mais je ne peux pas...

Elle quitta son étreinte en peinant à respirer, elle recula puis encore et lui sourit tout en combattant l'envie de l'embrasser une dernière fois.

Il s'avança pour tenter de lui prendre la main, Frida se recula davantage, il était temps de refermer le livre, elle ne supportait l'idée de savoir que jamais il n'éprouverait ne serait-ce qu'une parcelle de sentiment pour elle.

- Einar il est temps pour toi d'accomplir ce que tu dois faire, je ne veux pas jouer le rôle de la maîtresse j'ai besoin de plus.

Elle s'en alla vers la porte s'y arrêta et baissa la tête dos à lui.

- Adieu Einar...

Frida dût combattre les larmes qui montaient, pas question de craquer maintenant.

Pas devant lui ou ses hommes.

Einar resta immobile la respiration du plus en plus difficile à contrôler, son cœur s'arrêta. Comment avait-il pu ne pas entendre que son départ était aujourd'hui ? Comment avait-il pu être aussi idiot. Il quitta sa position pour accourir sans délicatesse sur son balcon voyant Frida grimper dans le taxi.

Il serra ses mains contre la balustrade suivant le taxi des yeux partant en direction des grilles. Une douleur dans la poitrine empêcha son air de passer. Il serra les dents et revint dans son bureau pour abattre son poing contre le mur.

La respiration saccadé par la colère, il tentait en vain de se dire que c'était mieux comme ça, que Frida était trop jeune pour sacrifier sa vie pour lui. Mais tout ce qu'il pouvait bien se dire ne fonctionner pas, intérieurement son âme entière vibrait pour Frida Hosk.

Mais il se refusait à l'arracher à sa jeune vie pour des responsabilités qui le concernait lui seul.

Il se laissa tomber dans son fauteuil, hagard, dévisageant son bureau les poings serrés. Tout était silencieux, assez pour réaliser que Frida était belle est bien partie.

Frida leva les yeux vers l'écran qui annonçait son vol dans moins de quinze minutes, elle s'interdisait toujours de pleurer, elle préférait attendre d'être seule à Londres dans son appartement en pagaille pour s'adonner au chagrin. Elle observait les gens aller et venir autour d'elle les mains crispée sur son billet d'avion. Dans quelques minutes elle devra dire adieu à la chaleur, à l'étreinte passionnée d'Einar.

Elle réprima un tremblement et remettait tout en question.

Avait-elle bien fait de revenir ?

Avait-elle bien fait de s'abandonner dans ses bras ?

Elle ferma les yeux en inspirant profondément.

Non elle ne regrettait pas... Elle regrettait seulement de ne pas avoir pu sauver l'homme de l'amour. De ne pas avoir réussi à lui redonner l'envie de faire confiance à une femme.

Frida se leva pour s'avancer vers son embarcation, le cœur brisé.

- Frida ! S'écria une voix féminine.

Elle se retourna et trouva la sœur d'Einar accompagné de garde venir vers elle les mains sur son ventre.....

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Dans les bras du souverainOù les histoires vivent. Découvrez maintenant