Chapitre 5

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Totalement désorientée, Frida le suivit dans les jardins sans avoir le cœur à s'extasier devant le beau paysage qui se dressait devant ses yeux.

L'homme sur sa gauche était aussi silencieux que la veille, elle espérait ne pas être la cause de son comportement froid. Quand elle se risqua à lever la tête, elle le découvrit en train de fixer l'horizon, les courbes de sa mâchoire étaient d'une rudesse et d'un carré presque terrifiant. Frida se pinça la lèvre décidée à briser le silence.

- Vos jardins sont magnifiques.

- Merci. Dit-il d'une voix brève sans aucune chaleur.

Frida effaça son sourire de son visage et accéléra le pas pour chercher un peu de tranquillité. Mais en vain, ses efforts faiblissaient devant sa rapidité à la rattraper.

- Donc ici ça serait parfait. Expliqua-t-elle en pointant le coin paradisiaque du jardin.

- Parfait ? Peut-être pour un petit moment, mais il y aura quatre cent invités. Vous comptez les faire tous tenir dans une tente de.... combien déjà ? Trois mètres carré ?

Frida serra les lèvres pour ne pas relever ce ton moqueur.

- Bien, alors le cocktail ? Avec un beau par terre de rose rouge et des vasques et des....

- Laissez le romantisme de côté c'est inutile. Coupa l'homme sans même lui accorder un regard.

Frida sentait la colère monter, puis sans pouvoir se retenir, elle lui plaqua ses feuilles contre son torse.

Mais au lieu de les retenir, il les avait laissé tomber par terre.

- Vous savez quoi ? Vous avez raison, oubliez les roses et les vasques j'ai une meilleur idée ! Jeter leur des sabres en pleine figure à leur arrivé ! Oh et pour les fleurs le saxifrage sera parfait ! Habillez-vous tous en noirs ça sera génial ! Parfait !

Elle tourna les talons en poussant un cri excédé mais elle fut retournée violemment.

- Comment osez-vous me parler sur ce ton ! Siffla-t-il entre ses dents.

Frida se retint de crier, tant sa poigne était forte.

- Je vous parle comme vous me parlez monsieur, depuis que je suis ici vous me mépriser sans que j'en connaisse la raison !

D'une puissance sans nom il la ramena contre lui, un rictus de colère bien affiché sur ses lèvres.

- C'est moi qui vous paye ainsi vous me devez le respect et obéissance.

Outrée, Frida trembla, des milliers de particule de frisson se logea contre sa nuque alors qu'il avait légèrement secoué son corps.

- Ne me touchez pas ! Lâchez-moi, retirez vos mains immédiatement !

Einar resta agrippé sur son bras et alors qu'il serrait les dents, la jeune femme lui montra de la résistance et ce petit air apeuré qui lui apparut alors le laissa sans voix, il la relâcha quand il vit sa sœur arrivait affolée.

- Que se passe-t-il ?

Sans la quitter du regard, Einar se redressa et fit un pas vers elle, c'est de là qu'il la vit bouleversée.

- Votre frère est un monstre, je refuse de rester ici !

Einar inclina sa tête en avant et la perça du regard les mains sur les hanches, alors qu'elle courait à travers le jardin, pour rejoindre le palais.

- Einar qu'est-ce que tu lui as fait !

Alors qu'il continuait à fixer la silhouette courir, elle lui agrippa sa chemise pour exiger une réponse.

- Retourne à l'intérieur Laila toute suite !

Frida remonta les marches pour y croiser Mark.

- Frida ? Ça va ?

- Laisse-moi mark !

Elle lui claqua la porte au nez mais il la rouvrit aussitôt. Elle prit sa valise remettre ses vêtements dedans.

- Hé.. hé tu fais quoi là ?

- Je m'en vais ! Je n'ai rien à faire ici.

Frida renifla en bouclant son sac. Il lui avait saisi les poignets.

- Non tu ne peux pas faire ça enfin ! Chuchota-t-il de peur qu'on les entende.

- Non lâche moi Mark je m'en vais.

Il rit nerveusement en essayant de l'embrasser, elle recula mais il posa sa bouche contre la sienne.

Elle secoua de la tête pour s'y retirer et le poussa.

- Tout est de ta faute ! Trouve toi une autre maîtresse ça ne m'intéresse pas Mark, je regrette de t'avoir rencontré !

Elle souleva son sac en ayant l'impression qu'avec cette phrase elle avait tiré un trait sur cette histoire.

Il la retint par le bras en colère, mais rien de celle qui se présentait devant ses yeux ressemblait à celle du viking.

- Si tu passes cette porte tu peux dire adieu à....

Il se stoppa quand des petits à la porte se firent entendre. Au lieu d'affronter, il se cacha dans la salle de bains, Frida retint une larme et ouvrit la porte.

- Mademoiselle je vous en prie resté j'ai besoin de vous !

- Je regrette je ne peux pas.

Frida s'engagea dans le couloir alors qu'elle trottinait à côté d'elle, le regard suppliant.

- Mon frère va faire un effort pitié ne me laissez pas seule le mariage est dans deux semaines !

Frida secoua de la tête et s'arrêta. Et même si elle ressentait une pointe de tristesse pour elle, Frida s'y refusa.

- Je suis désolé il faut que je parte.

Elle laissa la jeune femme seule pour s'en aller le plus loin possible d'ici, sans un regard en arrière. 

Dans les bras du souverainOù les histoires vivent. Découvrez maintenant