Chapitre 12

66.8K 5.4K 103
                                    



 - Il va falloir que vous arrêtiez ça sinon je vais faire un arrêt cardiaque !

Einar ne savait toujours pas pourquoi il était remonté la voir, il s'apaisait quand il plongeait son regard dans le siens. Alors que quelques minutes plutôt, il était nerveux, poussant ses serveurs à enchaîner les plats de façon à en finir le plus rapidement possible. Quelque chose en elle le bouleversait plus qu'il ne l'aurait voulu, sans pouvoir déchiffrer ce sentiment. D'habitude c'est avec aisance qu'il les perçait à jour. Il baissa les yeux sur sa bouche pulpeuse, la soie du peignoir épousait ses courbes époustouflantes. Einar en n'eut le souffle coupé. N'était-ce pas la plus belle des créatures qu'il puisse voir ?

- Pourquoi vous êtes partie tout à l'heure ?

Einar gagnait du temps, il temps qui lui permettait de la scruter encore.

- Je ne me sentais à pas à mon aise. Dit-elle de sa belle voix voilée.

Il la sentit anxieuse, ce qui renforçait son désir de continuer à la taquiner un peu, alors que son parfum était à la fois un bonheur à respirer et une torture.

- Pourquoi ne pas me l'avoir dit simplement ?

Sa fourchette se crispa contre l'assiette provoquant un bruit aiguë.

- Je pense que vous connaissez la réponse à votre question.

Einar ne put s'empêcher de sourire, décidément elle savait magner l'art de détourner ses réponses.

- Je suis sûr que j'aurais pu faire un effort si vous, vous étiez montré gentille. Rétorqua Einar en sachant que cette pointe d'arrogance aurait raison de ses yeux verts exquis.

- Vraiment ? Et bien je me suis montré très gentille depuis mon arrivée contrairement à vous !

Elle se leva laissant malencontreusement le peignoir se relever, il garda ses yeux rivés dans les siens pour ne pas se laisser envahir d'excitation devant cette cuisse dévoilée.

Elle s'en alla à l'intérieur la laissant seul, il se leva pour la rejoindre alors que ses cheveux dansaient contre ses fesses par la force de ses pas nerveux. - Je vais me coucher votre altesse. Annonça la jeune femme.

Cette phrase, il l'avait entendu des quantités de fois, dans la voix de ces femmes il percevait une douce invitation à le rejoindre, mais dans la voix de cette dernière aucune promesse, pas l'ombre d'un regard sensuel, seulement la vision d'un petit corps glissant sous les couvertures. Einar serra la mâchoire sans trop comprendre pourquoi il restait la devant son lit, comme l'autre jour, n'ayant aucun dire à lui apporter. Sa bouche était scellée, ses yeux fuyaient, ses cheveux à l'ondulation parfaite tombaient en cascade le long de son corps.

- Pouvez-vous informer votre sœur que je l'attendais demain matin dans le hall pour aller choisir les fleurs ?

Sa voix le tira de ses pensées déplacées et sans réfléchir, sans savoir l'impact qu'il y aura par la suite, Einar répondit :

- Je vous accompagnerais, Laila part pour le sud du pays pour une inauguration.

Sans lui laisser le temps de répondre, il tourna les talons et reprit son vrai visage qu'il avait tenté de réfréner depuis le début de cette conversation. Quand il referma la porte, il inspira, aucune vision d'Adrianne lui vint, Einar crispa ses sourcils, il n'avait aucun droit de se comportait ainsi et pourtant il ne résistait pas à cette image de cette jeune anglaise à la peau satiné.

Était-il en train de perdre la tête ?

C'est en secouant la tête pour faire taire tout ce qui pouvait l'atteindre comme autre fois qu'il prit la direction de la salle où se tenait une fête qui pour lui n'avait aucune valeur.

Frida sentit son pouls claquait dans ses oreilles, ses tempes, elle redoutait ce moment dès l'instant où il lui avait annoncé de but en blanc, que s'était lui qui l'accompagnerait. En plein cœur de se tourment, il apparut dans le hall, Frida serra ses doigts sur les lanières de sac à main. Une furieuse bouffée de chaleur lui prit les joues, il était sans le moindre doute l'homme le plus ténébreux du monde, si virile et cette prestance lui donna le tournis. Il avait l'allure d'un guerrier, sombre, cachant de profonds secrets qu'elle connaissait à présent. Frida ne comprenait pas pourquoi cette Adrianne l'avait trompé, il fallait être folle pour faire une telle chose. Et de par sa froideur il inspirait curieusement à l'envie irrésistible de se blottir dans ses bras musclés et veineux, des veines sur point d'éclater. Frida sortit de ses rêves interdits quand il se posta devant elle, un léger sourire aux lèvres...

- Vous êtes prête ? Demanda-t-il simplement.

- Non, enfin oui ! Je suis prête on peut y aller. Bredouilla Frida en se retournant pour prendre le chemin de la sortie.

Quand elle s'engagea dans l'allée, une Ferrari aussi noire que l'accoutrement de l'homme les attendait, garée soigneusement près des marches.

Il passa devant elle, pour lui ouvrir la portière, c'est élan de galanterie affola son cœur. Frida avait toute la peine de monde à se concentrer, car elle comprit qu'ils seraient seuls, pour cette escapade. Alors qu'elle s'attendait à monter dans une voiture blindée, entourée de garde. Quand il s'installa au volant, Frida s'obligea à regarder droit devant elle, alors que l'odeur épicée de son parfum prit d'assaut l'habitacle en la laissant étourdie.

Le moteur rugissant sous ses pieds, mit fin à son calvaire, enfin ils prenaient la route.

- Alors mademoiselle Hosk avez-vous bien dormi ?

Sa voix était joueuse, comme la veille, se moquant d'elle ouvertement. Frida décida de ne rien montrer de ses offrit émotions et lui un beau sourire.

- Extrêmement bien, et vous ?

Quand elle tourna la tête, elle le vit sourire légèrement, mais rien de ce sourire ne laissait envisager la suite.

- C'était parfait je vous remercie.

Frida se laissa à la tentation de continuer à le regarder, elle remarqua très vite qu'il laissait sa barbe pousser, sa bouche en était légèrement voilée par cette couleur ébène aussi noire que ses cheveux. Son cœur s'affola une seconde fois, sans en connaître les raisons.

- J'espère que vous, vous y connaissez en fleures ? Balança Frida par-dessus le moteur.

- Non, mais je vous fais confiance miss Hosk.

- Bien, c'est super. Marmonna Frida en s'affaissant dans le siège en cuir.

Il tourna la tête vers elle, en quittant la route des yeux.

- Quoi ? Ainsi vous n'êtes pas heureuse de me revoir ?

Elle écarquilla les yeux, elle jura qu'il s'amusait d'elle, et pourtant quand elle croisa son regard, elle ne put s'empêcher de rougir.

Etait-il possible d'apprécier et détester un homme ?

Frida reporta son regard à la route en grimaçant.

Einar serra le volant, il était parti décider à traiter cette jeune femme comme une employé, oublier ses pensées déplacées, oublier le désir qu'elle lui inspirait, mais ce parfum si particulier qui chatouillait ses narines était presque suffisant pour continuer à explorer cette jeune femme, peu importe le prix. Quand il tourna la tête vers elle, Einar fronça des sourcils en la découvrant avec la même expression de l'autre jour dans le désert, ses lèvres entre ouverte bougeaient comme si elle se parlait à elle-même à voix basse, son petit nez en trompette était froncé. Einar, incrédule, un demi-sourire en coin était bien décider à la surprendre comme l'autre jour.

- On peut savoir ce que vous dîtes mademoiselle Hosk ? De quoi parlez-vous à vous-même ?

Aussitôt dit, aussitôt elle s'empourpra en tournant lentement la tête ver lui.

- Je ne parle pas enfin !

Einar garda le silence, il esquissa un sourire satisfait et sentit la jeune anglaise se décomposait.

G

Dans les bras du souverainOù les histoires vivent. Découvrez maintenant