Au nom du Père - A Star Wars Fanfiction

Chapitre 12 - L'appel du destin

Quelque part dans l'espace...

La marine de sa majesté impériale était de loin la force militaire la plus impressionnante jamais rassemblée dans l'histoire de la galaxie. Elle exhibait des milliers d'énormes destroyers interstellaires, des millions de corvettes et de vaisseaux de combats et des milliards d'hommes vêtus de leurs uniformes gris standard – surpassant aisément l'armée impériale par leur simple grandeur. Dans les rangs et les divisions se trouvaient de nombreux vaisseaux, fiers et aguerris, marqués de glorieux hauts faits militaires, des divisions de combat connues à travers la galaxie entière pour leurs prouesses.

Mais aucun ne pouvait être classé dans la même catégorie que celle de l'Executor. Ne serait-ce qu'au niveau de la taille, le titan les écrasait tous. Et il n'en était pas moins supérieur en termes d'équipage. L'exemple le plus flagrant était bien la présence à bord du célèbre bataillon de combat spatial de la 501ème légion, dont la première place au classement des meilleurs pilotes de la galaxie n'était jamais contestée. De même, il y n'avait que très peu d'ingrats parmi les officiers à bord. Seul le personnel le plus qualifié et le plus efficace était sélectionné pour intégrer les rangs du commandement, de l'artilleur au capitaine du vaisseau.

En conséquence, l'équipage du pont de l'Executor était probablement le plus stable de toute la flotte. Au cours de l'année écoulée, leurs talents individuels avaient été mis à contribution avec succès pour former un tout cohésif et compétent, sous le commandement remarquable de Firmus Piett, capitaine du vaisseau – et accessoirement sur la très courte liste des officiers de la marine ayant l'approbation personnelle de leur supérieur, le seigneur Vador. Mais hélas, il existait une personne dans l'équipage que même le talentueux capitaine n'avait pas réussi à intégrer...

- Piett, où sont mes rapports ?

Tout l'équipage du pont marmonna de concert dans sa barbe tandis que le capitaine résigné quittait sa console de travail pour se rendre près du poste de son nouveau supérieur. Même le moins gradé des officiers savait désormais que le capitaine avait déjà envoyé au moins trois fois les rapports quotidiens à la console de commandement de l'amiral.

- Je vous les ai envoyés, Monsieur, déclara-t-il calmement, armé d'une patience qui depuis le temps aurait dû faire de lui un saint homme, Ils devraient être dans votre bureau de communications.

- J'ai vérifié le bureau, Piett, grinça l'amiral Ozzel, Je n'ai trouvé aucun rapport.

Le capitaine se retint de lui suggérer pour la millième fois de vérifier les dossiers de communication de bord, et pas les dossiers de communication de la flotte.

- Je vais les renvoyer, Monsieur, déclara-t-il à la place.

Dans le dos de l'amiral, l'officier supérieur secoua la tête en regardant son capitaine.

Cela ne faisait qu'un an et quelques que l'Executor avait été mis en service. Le premier amiral à le commander avait été... remercié... avant même que les moteurs n'aient été éprouvés. Quant au second... Eh bien, ils n'étaient encore aujourd'hui pas sûrs de savoir ce qui s'était passé au-dessus de Coruscant, mais au moins cela les avaient-il débarrassés de Siler. L'équipage faisait déjà des paris sur le temps qui restait à Ozzel pour leur faire bénéficier de son odieuse présence.

C'était déjà un miracle qu'il avait tenu si longtemps. La seule explication que tous pouvaient accepter était que le seigneur Vador avait l'esprit occupé par des problèmes plus importants ; il n'aurait autrement pas toléré l'irritation constante que représentait l'amiral.

Il y eut soudainement une série d'alarmes à travers le pont, annonçant une arrivée imminente dans la pièce. Les gardes à l'entrée posèrent leurs mains sur la crosse de leurs armes...