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A 19h, la surveillante me prend le balai et me demande de la suivre. Nous nous dirigeons vers la cantine, une fois là bas, elle me laisse au main des cantinières. Je me retrouve vite affublé d'une charlotte et d'une sorte de blouse dix fois trop grande pour moi. Une fois la tenu réglementaire enfiler je me retrouve à laver les assiettes. Pendant une heure et demi j'ai les mains qui trempent dans l'eau chaude et le savon afin de frotter les assiettes, les verres et les couverts. C'est impressionnant la quantité de vaisselle qu'il peut y avoir,  nous somme pourtant pas si nombreuses ! Mais bon, cela me permet de continuer à avoir l'esprit qui vagabonde.  A 20h30, le service est fini et la vaisselle est, elle aussi, terminé. Je rend la tenue et jette la charlotte puis retourne dans ma chambre. Exténué, je m'allonge sur le lit. La surveillante rentre peu de temps après avec un plateau :
"- Votre repas, Mademoiselle Roy.
- Merci beaucoup madame.
- Demain matin vous irez rendre le plateau propre et nettoyer à la cantine. De plus je vous veux prête  à 6h pour préparer les chambres allemandes. Dès leurs arrivés vous vous occuperez de monter leurs valises.
- D'accord Madame.
- Vous êtes dispensé d'étude ce soir, si vous voulez dormir et  être en forme demain. Bonne nuit Mademoiselle Roy.
- Bonne nuit Madame."

J'avale vite fait mon maigre repas et je me dépêche de me coucher, ce samedi n'allait pas être de tout repos. Je m'en dors sans trop de soucis.

A 5h je me réveille en sursaut. Le bruit d'une radio se fait légèrement entendre. Je me lève et me dirige vers une chambre au fond du couloir. Sans trop réfléchir j'ouvre la porte. Dos à moi se tient une jeune fille au long cheveux roux un crayon à la main elle  prend en note les informations que donnent la résistance. Sans trop réfléchir je dis:
" Tu devrais baisser le son,on entend la radio jusqu'à l'autre bout du couloir,  tu va te faire attrapé."
Elle se retourne en sursaut et lâche son crayon. Je reprend aussitôt :
"- Je suis désolé, je ne voulais pas te faire peur.
- Tu ne va pas me dénoncé ?? demande-t- elle effrayé
- Non, pas le moins du monde. Pourquoi je le ferai?
- Je ne sais pas, dans cet internat tout le monde voir la résistance d'un mauvaise oeil.
- C'est pas totalement faux...
- Mais c'est toi qui t'es dénoncé pour moi ce matin!
- Oui... Je voudrais t'encourager pour tes actes... Je...Je...
- Dis tu veux m'aider?
- Pourquoi pas, mais un conseil, apprend à écrire de l'autre main, si on te demande d'écrire, tu sera protégé.
- Merci."
Pendant une demi-heure on fait plusieurs notes. J'aurais pour mission d'en accroché certain lorsque je préparer les chambres et elle en accrochera dans le dortoir lorsque je saurai sorti. Je la quitte à 5h45 pour avoir le temps de me préparer. Cinq minute plus tard je descends à la cantine pour rendre mon plateau  et demander un petit pain pour pouvoir déjeuner. En sortant de la cantine je commence a accroché quelque note. Puis je remonte à 5h55, la surveillante attend déjà dans ma chambre:
"- Vous êtes prêtes à l'heure à ce que je vois Mademoiselle Roy.
- Oui, Madame.
- Bien. Vous allez m'accompagner je vais vous montrer ce que vous allez devoir faire pour préparer les chambres.  A 11h30, les chambres devront être prête, je viendrai vérifiés,  si tout est prêt vous pourrez venir manger. À 12h, les allemands arrivent. Pendant que le directeur fait visiter notre établissement vous montrer toutes les valises dans les chambres. Êtes vous prête?
- Oui, Madame.
- Eh bien, allons-y."
Je me lève et la suis en me disant que j'ai intérêt à être active si je veux avoir fini dans les temps.

Journal D'une Résistante Où les histoires vivent. Découvrez maintenant