J'arrive dans ce petit coin de paradis,et m'installe sur le banc bleu, étrange comme couleur pour un banc. J'observe les fleurs autour de moi, des lilas, des lys, des roses des orchidées,et certaine dont j'ai oublié le nom. Du rouge,de bleue,du rose, du violet,du blanc, du jaune, et surtout énormément de vert... Une sorte d'explosion de couleur. Et cela m'inspire. Crayon de papier en main je griffonne quelques vers sur le petit cahier que la surveillante m'a offert. Et sur l'espace restant de la page je griffonne des petits dessins.
Pendant une demi-heure je reste tranquillement ici. Au moment où je veux partir, un bruit attire mon attention. Je me retourne et me dirige vers le pont de pierre, je n'ai aucune idée d'où es ce que je vais comme ça. Je traverse le pont et me retrouve face à une barrière, de l'autre côté un jeune homme au cheveux brun. Il se retourne et je reconnais Arthur. Il s'approche de moi en souriant.
" Moniqua, qu'elle surprise de te voir ici.
- Je ne m'attendais pas non plus à te voir la."
Il pose sa main sur la barrière légèrement sur la mienne.
" Et sinon comment va tu ?
- Je vais comme on peux dans cette prison...
- Prison? Mais ce n'est quand même pas si terrible.
- Tu rigole j'espère, on a aucune liberté, on est enfermé dans cet établissement sans pouvoir sortir librement, sans pouvoir penser librement, enfermé qui plus est par l'occupation qui nous empêche de vivre.......Pardon je me suis laissé emporter...
- Tu as tout à fait le droit de te sentir enfermer. Moi je trouve qu'on est plus tôt pas mal... On y fait de formidable rencontre..."
Il me regarde fixement,mais je détourne rapidement le regard tant dis que je revois le visage de Charlie.
" Je te fais peur?
- Non..."
Je lève mes yeux légèrement remplit de larmes vers lui.
" Ne pleure pas." Il enjambe la barrière et vient me serrer dans ses bras. Je ne réagit pas. J'ai presque l'impression qu'il est là... J'entends son rire et celui de sa jumelle, qui résonne, écho de mon passé....
Je me ressaisit, essuie rapidement mes yeux et le pousse légèrement pour qu'il se décolle :
" Merci, ça va mieux.
- C'est normal... Pourquoi pleure tu?
- Tu.....
- C'est à cause de moi?
-Non!! Mais tu me fait penser à quelqu'un qui m'est très chère et que j'ai perdu...
-Oh..."
Je m'assois par terre et il se pose à côté de moi. Il passe un bras par dessus mon épaule. J'en profite pour poser ma tête sur son bras. On reste la tout les deux sans dire un mot pendant un moment.
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Journal D'une Résistante
General FictionSi la deuxième Guerre Mondiale avez ruinés votre famille comment réagirait vous?? Voici l'histoire d'une jeune fille qui a eu sa famille détruite par la guerre et qui décide donc de résister. Elle agit peut-être peu mais chaque petite action est ut...