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Une fois en haut, je me dirige vers la chambre de Marie. Elle pleure sur son lit.
" Que se passe-t-il Marie?
- Elle...Elle va... Le dire...
- Chut... Pourquoi ?
- Je n'ai pas réussi à aller dans la partie de l'établissementréserver aux garçons, pour voir son cousin, comme elle me l'a demandé...
- On va essayer de calmer les choses, respire... Essaye de te calmer.
Je savais comme elle que c'était peine perdu, que les choses ne s'arrangeraient pas, mais j'essaye de garder espoir...

La porte s'ouvre sur la surveillante un air peiné sur le visage, elle est suivi d'Eglantine un grand sourire sur le visage, d'Arthur qui a l'air fier, du directeur, de plusieurs allemands, dont Einrich qui a l'air embêté d'être ici. Quand Einrich me voit au près de Marie, son visage se décompose et devient inquiet. Le directeur prend la parole:
" J'ai été  peiné d'apprendre par ma nièce et mon fils, que dans cette établissement fort respectable, de jeunes filles se révoltent ainsi. Et surtout vous Mademoiselle Roussy, votre frère m'avait assuré de votre sérieux à tout épreuve. Vous êtes effectivement une jeune fille sérieuse scolairement parlant, mais vos actes de résistance montre une stupidité effroyable. Je suis déçu d'apprendre ceci...
- Ja, une mauvaise plante ne peux pas faire de belles fleurs. Le dossier de cette jeune fille ne nous a pas échappé,  Monsieur le directeur. Sa mère était juive... dit un général allemand présent ici.
- Mais on ne peut pas juger quelqu'un sur ses parents, marmonne Einrich.
-Cette fille a été horrible avec moi en plus alors que je n'avais rien fait, elle a menacé de m'accuser moi de ses actes, pleure à moitié Eglantine
-Comment ose-tu! je m'écrit à l'intention de cette peste.
-Moniqua, calme toi, demande la surveillante.
- Enfin bon, Herr Winternheimer, emmenez la."
Einrich me regarde, soupire, et attrape Marie par les épaules. Celle-ci, me regarde m'adresse rapidement un sourire qui se veut rassurant, mais c'est un sourire noyé de larme. Puis elle se retourne et suis Einrich.
Je le maudit, quelque peu, avant de me rappeler qu'il n'a pas le choix.  Puis mon regard croise celui d'Arthur, qui pendant le temps où je le regarde perd cette air fier sur son visage. Je lance un regard à Eglantine  où je met toute ma colère contre elle. Puis je tourne les talons et cours jusqu'à ma chambre où je tombe en pleurs sur le lit. Je sens bien vite le lit s'affaisser, et une main caressé mes cheveux. Je sais que la surveillante est à mes côtés, et cela me rassure un peu, mais mes pleurs ne se tarissent pas. On m'a encore enlever quelqu'un... Mon amie...

Journal D'une Résistante Où les histoires vivent. Découvrez maintenant