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J'arrive dans ma chambre, Marie est sur mon lit. Je crois qu'elle attend des explications plus précises que ce que je lui donner.
" Enfin, tu en a mis du temps!
- Pardon.
- Tu semble vraiment bien, que c'est il passé ?
- J'ai appris que mon... Ami, Charlie est encore en vie. Et cela me fait très plaisir.
- Tant mieux pour toi alors.
- Et toi ça va ?
- Fatigué, par les tâches qu'Eglantine me demande de faire, stresser à l'idée de ce qui pourrait se passer si je la satisfait pas, paniquer car j'ai peur de décevoir ma maman et mon frère et surtout épuisé par tout ceci, et en colère contre l'humanité qui s'entre-tue.
- Je comprends..."
Je la prend dans mes bras, car je ne sais que faire pour la réconforter.
On est rester poser l'une contre l'autre  sans rien dire pendant plus d'une heure. Puis la surveillante est venue dire d'aller au lit, alors Marie est retourné dans sa chambre, et moi je n'ai pas tarder à m'endormir.

La journée se passe normalement, sans événements particulier. Vers 17h, je décide de me rendre au jardin. Je me pose sur le banc, sors le carnet de cuir est dessine une rose. J'entoure le dessin d'une série de vers. Ayant fini mon dessin, je décide de traverser le pont de pierre pour regarder si je vois Arthur. Il est là assis dos à moi sur la barrière, je suis mitigé à l'idée de le revoir, apprendre qu'il collabore m'a déçu. Enfin bon, je dois le voir pour ma mission de dimanche:
"Bonjour..." Je murmure assez gêné. Il se retourne en sursaut.
" Moniqua ! Tu m'a fait peur!
-Désolé...
- Ne t'excuse pas pour ça. Comment va tu?
- Mieux que la dernière fois, et toi?
- Ça va... As-tu réfléchis à ce que je t'ai demandé ?
- Oui, et je pense pouvoir t'aider, si je suis autorisé à sortir.
- Cela pourra s'arranger ne t'inquiète pas." Suite à ça, nous avons parlé de comment se déroulerait la journée de dimanche. Je conseille d'éloigner un peu les renforts allemands de nous, pour qu'on puisse agir plus facilement sans se faire repéré par les jeunes, ce qui surtout facilitera le passage de mon colis, et il accepte mon idée ce qui va m'arranger. Et ainsi de suite on a mis des petits détails au clair. La cloche sonne et je décide de remonter au dortoir.
Je trébuche dans les escaliers e tombe sur Mlle Gaulier. Je me relevé et aperçois au sol, le papier de résistance de Marie. Je m'apprête à le ramasser, lorsque Eglantine, l'arrache violemment de la où il était tombé. Je jure intérieurement d'avoir loupé une telle occasion. Puis elle se relève en ronchonnant que j'ai froissé son uniformes, puis elle fini de descendre les escaliers  en courant. Inquiète, je me demande où elle va. Je remonte vite voir Marie.

Journal D'une Résistante Où les histoires vivent. Découvrez maintenant