Journal D'une Résistante

4.

La journée se passe sans autre anicroche. Je n'ai pas arrêté de penser à l'attitude de la surveillante envers moi. Elle qui me paraissait si dure est au final très gentille. Avec d'autre ce n'est pas quels que petits travaux d'intérêts généraux que j'aurai pris, beaucoup aurai rapporté aux allemands mes actes. Je me demande qui a pu accroché les informations de ce matin... Cela me rassure d'un côté, je me dit que je ne suis pas la seule à résister. A 18h je quitte les cours et rejoint la surveillante dans la cour.
Je prend le balai et sans un mot je commence à nettoyer la cour. La surveillante retourne dans son bureau d'où elle peut vérifier que je travaille.
C'est pas possible que les arbres perdent autant de feuille alors que ce n'est même pas l'automne. Cela fait à peine vingts minutes que je balaie la cour quand la jeune fille blonde de ce matin passe à côté de moi, elle s'arrête et me chuchote à l'oreille :
"C'est bien fait pour toi petite paysannne, ici tu est à ta place entrain de travailler pour nous . Tu n'a que ce que tu mérites. Je regrette qu'on ne t'ai pas dénoncé, comme ça tu aurait été envoyé dans un endroit un peu mieux adapté pour toi que cet internat. "
Elle repart tranquillement après avoir envoyé valser mon tas de feuille. Je ne dis rien malgré une très forte envie d'utiliser mon balai pour la frappé. Quel peste!! Je refait mon tas de feuille et continu de balayé la cour. Je profite de cette corvée pour laissé vagabonder mon esprit. Je pense à ma mère qui travail dans cette petite ferme où j'ai grandit. Je regrette presque que ma grand-mère m'ai envoyé dans ce lycée de petite fille gâté. J'aurais préféré rester à la ferme avec maman... Mais je comprends la raison pour laquelle je suis partie, rester avec elle après ce qui c'est passé dans la ferme...cela aurait été vraiment trop dure...