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La cloche sonne. Et zut ! Je ne me suis pas réveillé pour suivre les informations. La surveillante entre et de sa voix stridente me dit :" Mademoiselle Roy debout. "
Je me dit que j'ai du rêver cette nuit, la surveillante n'est pas devenu guimauve en une nuit....
Comme chaque matin, je me lève en un saut et sors de la chambre pour le premier salut. Sauf que ce matin une note est affiché sur le tableau racontant les faits d'hier et d'aujourd'hui de la résistance française. Je ne comprends pas, je n'ai rien fait. Je regarde attentivement les filles qui m'entoure. Mais rien ne m'indique laquelle aurait pu faire ça. Je souris car je comprends que je ne suis pas la seule à résister. A l'arrivée de la surveillante nous reculons toutes d'un pas effrayer par sa future réaction. Elle se retourne est dit: " Et moi qui pensais que la punition d'hier permettrai à notre petite résistante d'arrêter ces actions. Mais si le nettoyage de toutes les salles n'ont pas suffit et bien nous trouveront autre chose à vous faire faire jusqu'à ce que notre petite rebelle se dévoile. A moins que celle qui a fait ça ne se montre."
Son regard passe sur nous plein de reproches. Après quelques minutes de silence, elle reprend :
" Puisque personne ne prend la responsabilité de ses actes vous serez de nouveau TOUTES punis. Ce soir à 18h vous irez nettoyer la cour, puis aiderez les cantonnière et demain vous aiderez les allemands à s'installer dans l'établissement."
A ce moment une jeune fille blonde comme les blés reagit:" Mais pourquoi punir tout le monde alors que certaines de nous n'ont rien fait.
- Mademoiselle Gaulier, si cela ne vous convient pas vous viendrai en retenu en plus tous les soirs de la semaine prochaine de 19h à 21h avec moi. D'autre opposition mesdemoiselles ??
     Je lève la main...
- Oui, Mademoiselle Roy ?
- Je...je... c'est moi qui est... accroché les notes d'hier...
-Et celles d'aujourd'hui ??
- O...Oui...
- Venez dans mon bureau. La punition est levée sauf votre retenu Mademoiselle Gaulier."
C'est toute tremblante que je me dirige vers le bureau. La surveillante me fait asseoir sur un fauteuil bleu. Mais qu'est-ce qui m'a pris de me dénoncé ?? Je suis suicidaire ou quoi? Je suis désolé, maman, je t'aime...
"Je sais très bien que vous n'êtes pas l'auteur du billet d'aujourd'hui, l'écriture est bien trop différente  entre les deux billets. Veuillez écrire votre nom sur cette feuille."
Elle me tend une feuille et un crayon, je saisi le crayon la main tremblante.Je baisse la tête car je me sais coupable et que je commence vraiment  à regretter mes paroles. Mais le stylo est dans ma main droite,il est trop tard pour reculer , je  commence donc à tracé mon nom en essayant de calmer mes tremblements. Une fois fini je repose la feuille et le stylo. La surveillante prend la feuille et étudié mon écriture. Elle se redresse et me regarde droit dans les yeux.
"Je me doute bien que vous avez rédigé le billet d'hier. Mais je sais aussi pourquoi vous faites ceci..."
   Elle reprend un visage calme et me souris.
"- Moniqua, je sais ce qui vous a conduit ici, et je sais à quel point cette guerre vous affecte. Je vais détruire ces feuilles et faire taire toutes paroles sur ces incidents. Mais je compte sur vous pour ne plus recommencer ces actions. Je ne pourrais pas vous couvrir tous le temps.
- Merci... merci beaucoup, Madame.
- Aller filez,déjeuner jeune fille. Par contre les corvées de ce soir et demain tiennent toujours."
   Je sors du bureau un peu rassurer. Je me pose quand même des questions sur ce qui conduit la surveillante à agir de telle manière.

Journal D'une Résistante Où les histoires vivent. Découvrez maintenant