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J'arrive à la laverie et je cherche quelqu'un. Ne voyant personne je m'apprête à faire demi tour lorsque j'entends quelqu'un arrivée en courant je laisse tomber un des rubans, qui tient mes cheveux car comme ça j'ai une excuse pour être ici. J'avance dans la laverie faisant comme si je cherchais quelques chose. Je me rapproche de mon ruban quand un jeune homme vient me percuter alors que je me baisse pour ramasser mon ruban. Je me redresse et face à moi, un jeune homme au traits dure, avec de court cheveux clair et bouclés. Il me détaille et me demande:
" Moniqua? Moniqua Roy?
- Oui.
- Excusez-moi de vous avoir percuter j'avais peur d'être en retard pour notre rendez vous.
- Qui êtes vous ?
- Je suis X. Mieux vaut ne pas trop en savoir sur nos partenaires alors je ne vous donnerai pas mon nom.
- Comment me connaissez vous?
- Je vous l'ai dit un partenaire m'a dit que vous pourriez m'aider.
-Qui est il?
-Pour des raisons de sécurité je ne peux le nommer, mais peut être connaissait vous son surnom, Soldat Chocolat"
J'ouvre la bouche incapable de dire quelque chose. Soldat Chocolat c'était le surnom de Charlie, se pourrait-il que ce soit lui??
" Moniqua, il doutait que vous vous souveniez de lui il m'a donc donné ça"
Il me tend un petit bout de papier sur lequel est grisonné:
À ma sorcière d'argent préféré,
En son souvenir, et en souvenir de nos jeux, s'il te plaît...
Soldat Chocolat.
Je sens les larmes qui inondent mes joues, c'est lui. C'est Charlie. Je reconnais son écriture, et puis il est le seul à m'appeler la sorcière d'argent avec elle. Charlie est en vie, et il va bien si je m'en référe à la lettre de X. C'est un soulagement. J'essuie rapidement les larmes de joie qui perle à mes yeux, et je regarde X.
"Bon, Monsieur X, en quoi puis je vous aidez.
- Premièrement, vous devez promettre de ne rien dire peux importe les conséquences.
- Sur ce point je ne dirai rien, je vous en donne ma parole.
- Deuxièmement, merci d'avoir voulu résister avec vos affiches et découdre les costumes allemands était aussi une bonne idée.
- Ceci est normal, mais comment savez vous?
- Je me suis inscrit en tant qu'élève ici et les nouvelles circulent vite. Et troisièmement j'aurais besoin de vous pour faire passer un colis, dimanche au Parisien.
- Si je peux me permettre de vous informé, dimanche ce café sera surveillé. Et en particulier un groupe de jeune.
- Pardon, mais comment....Comment savez vous?
- J'ai, il y a peu, rencontrer Arthur Pin, et je me suis aperçu hier qu'il collaboré quand il m'a demandé de l'aider dimanche à surveiller ce groupe de jeune. Ont-ils quelques choses à craindre ?
- Arthur Pin ? Le fils du directeur ? Mon dieu, mais si le café est surveillé impossible de fournir au gérant du café le paquet de vivre pour les réfugiés...
- Fils du directeur, je n'en savais rien... Mais si j'accepte d'aider Arthur a surveiller ces jeunes, et que je focalise son attention sur eux, je pourrais faire passer le colis sans trop de problème. Si je pouvais aidé plus que ce que je fais, je suis prête à tous, surtout pour Soldat Chocolat.
- Vous croyez que ça peut marcher, Moniqua ?
- Oui, je le crois et j'en suis quasiment sur, donnez moi le colis dimanche matin et je m'occuperai du reste. Et s'il vous plaît, appelez moi la sorcière d'argent, que j'ai moi aussi mon identité sauvegardé au moins dans les lettres.
- Bien, Sorcière d'argent. Je vous fais donc passé le colis dimanche matin. Merci de votre aide.
- Merci à vous de me permettre de faire plus... Au revoir je dois y aller"

Je ramasse mon ruban, rattaché mes cheveux et le coeur léger de savoir Charlie en vie, je retourne au dortoir.

Journal D'une Résistante Où les histoires vivent. Découvrez maintenant