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Avec Arthur,  on a attendu ensemble  que tous les allemands soit monter. Puis la surveillante vient à nous et nous félicité:
" Bien, vous avez effectué avec brio, ce que nous vous avions demandé.  Je suis fière de vous. Monsieur Pin,  je vous remercie pour votre aide, vous pouvez retourner à vos occupation. Tant dis que nous, Mademoiselle Roy, nous allons rejoindre nos quartiers."
Nous acquiesçons, tout les deux. Juste avant de partir Arthur, me dit: "J'espère te revoir bientôt." Et il se dirige vers son surveillant tant dis que la  surveillante et moi rejoignons notre dortoir.

Le reste de la journée se passe calmement. Heureusement, pour moi ce n'est pas mon tour de corvée. Aujourd'hui pas de linge à laver!  J'ai mon après midi de libre. Je rejoins ma camarade résistante et nous faisons connaissance.
" Alors tu as réussi à glisser quelques feuilles? me demande-t-elle.
- Pas de soucis pour ça, Marie, il y a une cinquantaine de valise dans lesquels j'ai glisser nos feuilles. Ça m'étonne même qu'il n'y ait pas déjà eu de remarques de faites d'ailleurs...
- Je pense que tu panique pour rien.
- Si tu le dis....
- Sinon, dit moi comment t'es venu l'idée de résister?
- Cette guerre à anéanti ma famille ! Je n'en peut plus et rien ne s'arrange depuis que la France a collaboré !!
- Je...Je comprends, ma mère était juive...Je...Je ne l'ai pas revu...depuis..."
Elle pleure, je la prend des mes bras. Cette guerre ne rime à rien! Ce que je peux comprendre son ressenti, une famille décomposé. La peur oppressante de ce qui va arriver ensuite...
" Tu sais, je n'en veux pas aux allemands, la plupart n'y sont pour rien. Ils sont juste entraîner...le seul à qui j'en veux vraiment c'est le chancelier....
- Comment fais tu pour rester aussi calme ? Ils ont détruit ta famille !
- Oh non... c'est les policiers français qui ont arracher ma mère à la maison..."
Je reste muette de stupéfaction... Je sais que tout les français ne sont pas blancs, puisque ce soir là, à la ferme, sur la dizaine de personnes qu'il y avait seulement trois étaient allemands. Mais plus ça va,  plus j'ai l'impression que nous sommes tout
aussi coupable que les allemands... Comment l'homme peut il être aussi cruel ??
" Elle était toujours très souriante, je me rappelle qu'elle m'a dit de ne pas m'inquiéter, car il ne pouvais pas s'en prendre à moi... Le soir même je partais chez mon frère et ma mère se faisait embarqué.... J'ai tout vu, j'étais dans la voiture... Je me suis retrouvé chez mon frère et avec l'argent que maman m'avait laisser, mon frère a pu me payer l'internat ici. Il a dit que je serai mieux ici,plus protéger... C'est vrai que je risque moins, je ne suis pas juive,moi, mais chrétienne..."
Je la serre un peu plus dans mes bras  car ses pleurs ont redoubler d'intensité. Je comprends sa peine, contrairement à la plupart de ses petites filles richissime à qui la guerre n'a rien pris. Je suis comme elle, j'ai beau sourire, je suis brisé depuis un peu plus de deux ans, maintenant...

Journal D'une Résistante Où les histoires vivent. Découvrez maintenant