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Ce qui vient de se passer en une dizaine de minutes et assez fou. Je viens d'être contacter par un résistant inconnu, qui a un collaborateur qui me connaît. Einrich a intercepté le message et n'a rien dit. Et il m'a dit que j'étais mignonne...moi, je suis mignonne quand je suis embêté ? Je suis pourtant banal comme fille. Je n'ose pas trop attardé mon attention la dessus. J'ouvre mon cahier de mathématiques et commence à travailler mes exercices pour le lendemain.

Après l'étude je monte à ma chambre et décide de regarder ce que ma grand-mère m'a envoyé. Elle me donne essentiellement des ses nouvelles, elle semble allait bien. Un détaille attire juste mon attention, elle monte à la ferme voir maman. Car elle non plus n'a plus de nouvelles, elle me dit qu'elle me tient au courant. J'aurais tellement aimé monté avec elle, mais je n'ai pas le droit de laisser tomber les études. Puis je décide de revenir à la lettre de X. Je ne comprend pas tout, pourquoi moi? Qui est ce collaborateur qui va bien? Quel message ? Je prend le temps d'y réfléchir et décide finalement que demain j'irai à la laverie. Je décide d'essayer de dormir.

Je suis assise à une table en bois, en face de moi il est là avec sa soeur. La voix de papa entonne un air bien connu et maman reprend la chanson d'anniversaire en arrivant avec un gâteau. Leurs yeux pétillent de vie. Ce jour là on fête leurs huitième anniversaire, ainsi que mon neuvième. On a toujours fêté nos anniversaires ensemble malgré qu'on ai un an et un mois d'écart. Charlie saute sur place, elle est assise tranquillement mais je sais qu'elle aussi est aux anges. Maman nous donne une part de gâteau à chacun. Papa, le sourire au lèvre, ronchonne que sa part est trop petite et maman décide de lui mettre du chocolat sur le nez pour se venger. Elle se lève de sa place et prend une serviette et monte sur les genoux de papa et en rigolant essuie son nez. Papa pour rire lui fait plein de bisous dans le cou, et son  rire tinte comme une clochette dans toute la maison. A ce moment Charlie relève la tête pour regarder ce qui se passe et lui aussi est barbouillé de chocolat du menton jusqu'au front. J'éclate de rire, il est tellement mignon comme ça: " Tu es beau comme ça.
- Mais je suis toujours beau, je ressemble à un dieu." On éclate de rire devant sa réponse.
On fini notre part de gâteau, puis maman passe avec la serviette pour nettoyer nos frimousse enfin surtout celle de Charlie. Mais ce dernier est rétissant,  il se lève et cours partout dans la maison en rigolant, j'attrape la serviette des mains de maman et par à sa poursuite. Quelque minute après je le couche au sol, et m'assois sur lui pour pouvoir le laver rapidement, puis commence à le chatouiller.
Puis je me redresse, et avec Charlie on rejoins la table. Elle souris en nous voyant arriver, les cheveux emmêlés, puis on s'assoit de nouveau à table. Papa et maman, arrive avec une grande boîte, ils la pose devant nous. On lève le couvercle et dedans trois petits paquets. On en prend chacun un et on l'ouvre. Elle se retrouve avec quelques crayon de papier, elle souris,  elle va pouvoir dessiner, Charlie deux ou trois soldats de plomb et moi j'ai un cadre photo avec une photo des jumeaux, de mes parents et moi. C'est un des plus beaux cadeaux que j'ai jamais eu, je sais très bien que papa et maman ont quelque difficultés financières, mais ils se sont toujours arranger pour me faire plaisir ainsi qu'aux jumeaux.
Après avoir remercier maman et papa, on pars jouer dehors.

Je me réveille en sursaut, quelque larme perle le long de mes joues, je suis légèrement triste de ce souvenir. A ce moment j'avais ma famille en entier et mes amis. J'étais insouciante, notre vie était belle, loin de la guerre.
Je regrette ces moments de simplicité. Ces moment de bonheurs modeste.

Journal D'une Résistante Où les histoires vivent. Découvrez maintenant