Journal D'une Résistante

16.

Elle est là, assise dos à moi, ses cheveux sont mouillés. Je tient la brosse à cheveux dans la main, est avec douceur, je démêle ses cheveux. Ils ne sont pas spécialement long,mais il y en a qu'en même pas mal à démêler.
Devant nous, la cheminée de la ferme brûle doucement. A la fenêtre il y a de la neige, c'est assez rare ici. Maman est dans la cuisine j'entends le bruit du four, l'odeur du chocolat que Mamy à apporter, on goûte presque déjà le gâteau de maman. Et puis, on entend aussi Charlie, qui prend sa douche. Tout les trois on vient de passer plus de deux heures dehors.
Sans se retourner elle me demande de sa petite voix: "S'il te plaît fait moi une tresse...". Je fini de démêler ses cheveux, puis mes doigts s'activent. Je sépare ses cheveux, je joue avec, les tressant doucement. J'aime ses moments de calmes. Je me penche sur le côté pour voir son visage. Il si doux... elle regarde les flammes danser, elle s'est perdu dans ses pensées. Ses yeux semblent un peu vide mais, en même temps il y a cette flamme de joie qui brille. Le reflet des flammes danse sur son visage d'ange. Son sourire me réchauffe, bien plus que le feu. Ce petit nez, cette petite mèche rebelle, ces yeux qui brillent, ces petites joues légèrement rosies par la chaleur, cette flamme de vie... Voilà ce qui fait qu'elle est si belle.
Je lui chuchote doucement à l'oreille :
" Et voilà, tu es la plus belle de toute"
Elle se redresse et me souris,  sourire que je ne veux jamais oublier.
A ce moment Charlie débarque et cri: " Moi aussi je veux des tresses!!"
On a tous rigolé, elle lui a laissé sa place devant la cheminée,  j'ai attrapé le peigne, démêler ses cheveux beaucoup plus court que ceux de  sa jumelle. J'entreprends aussitôt le démêlage terminé de lui faire plein de petites tresses. Tâche soit dit en passant très difficile car contrairement à sa jumelle,il bouge énormément. Après une dizaine minutes de bataille, il est affublé de plusieurs petites tresses pas très bien faite. Maman arrive avec le gâteau. On se met tous à table et dégustons le gâteau de maman, en riant de la coiffure de Charlie, mais aussi de petites choses anodines.

Je sais qu'à jamais je garderai cette scène sculpté dans mon esprit. Je souris mais retient quand même quelques larmes pour me concentrer sur Marie.