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Ma journée ce passe assez lentement, sans rien de passionnant. J'alterne entre les mathématiques, le français, un peu d'histoire et là je me dirige vers ma classe pour un cours d'allemand. En rang nous attendons, notre enseignant en silence. Arrive alors Einrich, qui passe devant nous et entre de la salle, je me questionne sur ça venue ici quand arrive notre enseignant en courant. Elle nous fait entrer, Einrich est assis à une table. Je suis dans les dernières à entrer et je m'aperçois que ma place est prise par la jeune fille qui en temps normal est assise à la place qu'occupe Einrich. Alors que l'enseignant nous demande de nous asseoir, je reste la seul debout.  Il jette un coup d'oeil à la salle avant de se rendre compte qu'il ne reste plus de place. Einrich relève alors la tête et vois que je suis la seule debout il s'adresse à moi pour me donner sa place je le remercie brièvement avant de m'asseoir, mes joues rougis par la gêne. L'enseignant prend alors la parole pour nous dire que le cour d'aujourd'hui sera dispensé par l'officier allemand Winternheimer, c'est-à-dire Einrich. Je me demande comment un homme aussi jeune, il doit avoir à peine un ou deux de plus que moi, peut déjà être officier. Il commence alors son cours. Je suis attentivement ce qui se dit, mais j'ai l'impression que chaque fois que je lève la tête, après avoir écrit, de croiser son regard et cela me perturbe un peu.
Hormis cette imprévu, la journée se passe normalement. Ce soir je n'aurais pas du avoir de corvée, mais en voyant l'état de fatigue de Marie suite aux nombreuses exigences d'Eglantine, je prend son tour à la laverie. Elle part donc se reposer et moi je me dirige vers la laverie.
Je lave le linge pendant une heure, et me demande soudain comment je vais faire pour être à la laverie vers 20h alors que je suis censé être en étude. Vers 19h, je vais manger avec Marie. Elle me remercie pendant tout le repas d'avoir pris sa corvée, j'essaie de lui expliquer que c'est normal mais elle ne veut rien entendre. Elle me fait sourire quand elle est comme ça. Après avoir manger on se dirige vers la salle d'étude et là coup de pouce un destin, suite à une réunion avec le proviseur, la surveillante nous dispense d'étude. J'explique rapidement à Marie que je dois aller à la laverie, mais je ne rentre pas dans les détails. Elle retourne vers le dortoir et moi je me dirige vers la laverie.

Journal D'une Résistante Où les histoires vivent. Découvrez maintenant