22.

10 0 0
                                    

J'ai assez mal dormi cette nuit, entre les souvenirs de la cave de ma grand-mère et de la ferme, j'ai fait de mauvais rêves.
Comme chaque matin, j'allume la radio est écoute ce qui ce dit mais je n'écris rien, ma rappelant de ce que m'a dit la surveillante. Je ne ferai rien ce matin.

Ma journée commence normalement enfin jusqu'à ce que Mlle "la princesse" se ramène à la table où Marie et moi prenons notre déjeuner et qu'elle dise,ou plutôt ordonne,  à Marie de prendre ça corvée de lessive. Je me lève, sur le point de riposter, mais Marie me regarde et empêche ma réaction. Elle me demande alors d'aller lui chercher une pomme, ce que je fais à contre coeur. J'observe de loin cette peste et je sens alors une rage monté en moi. Elle est en train de bousillé la vie de Marie !
Arrivé vers le bac à fruit je prend deux pomme et retourne vers ma table. Sur le chemin je sers tellement le poing qu'une de mes deux pommes c'est retrouvé écrasé. Le jus coule le long de mon poing mais je ne m'en rend pas vraiment compte. Je donne sa pomme à Marie, qui essaie de contenir ses larmes et jette les reste de la mienne dans mon assiette. Le repas se fini sans un mot.

Ce soir je dois reprisé puis remonté le linge à leur propriétaire. J'ai quelques uniforme allemands à m'occuper, mais ma colère n'ayant pas décroisée depuis ce midi, je décide de découdre chaque galons des uniformes et de repriser assez mal les uniformes de telles manières à ce que dès qu'on tire légèrement le tissus les coutures sautent. Sur les autres vêtements je ne fais rien.
Je me dirige vers le portail où un garçon vient récupérer le linge et sans demander son reste il s'en va.
Puis avec une pile de linge je vais distribuer un de nos uniformes dans chacune des chambres. Il ne me reste plus qu'une tenue en main et je m'approche de la dernière chambre.
"Eglantine Gaulier"... Voilà le nom de marqué sur la porte. Ma colère ressurgit d'un coup, je me retient de lui joué un mauvais tour et toque à la porte. La porte s'ouvre alors sur cette peste et je me retient de lui jetter sa tenue à la figure. Je la lui tend avec un  grognement. Elle me regarde dédaigneuse avant de la prendre en ajoutant: " Que j'aime voir les petites paysannes comme toi travaillé pour moi." Puis elle claque la porte.

Comme j'ai fini mes corvées un peu en avance je décide de me rendre au jardin, pour essayé de me calmer plutôt que de faire quelque chose que je regretterai. J'arrive vite dans ce paradis qui m'apaise assez facilement. Je déambule dans ce petit coin sans savoir vraiment où  j'avance, je passe le petit pont de pierre et me retrouve assez vite à la limite des deux parties de l'établissement.

Journal D'une Résistante Où les histoires vivent. Découvrez maintenant