Chapitre 13

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PDV de Kacey :

- Kacey ?! Ça va ? Me demande Andrew.

- Ça peut aller.

- Tu peux remonter ?

Je me lève comme je peux et remarque que j'ai mal à la cheville. Je n'ai pourtant rien senti avant. J'essaye quand même de remonter, mais le fossé est plus profond qu'il n'y parait et avec ma cheville, je n'y arrive pas.

- Non, je n'y arrive pas et puis je me suis fais mal à la cheville en tombant.

- Bon , ne bouge pas. Il ne faudrait pas empirer ton état.

J'entends qu'ils sont en train de discuter mais ne peut pas savoir clairement ce qu'ils se disent. C'est frustrant. Tout ça pour un petit objet. 

- On a décidé que Matthew allait rester ici avec toi pendant que je retourne au point de rencontre. De toute manière, il n'y a pas de réseau ici, et je suis bon en orientation. On devrait facilement vous retrouver car vous êtes au dernier objet que l'on a trouver, à côté du courant et puis, comme t'es bloquée, vous allez aller nulle part.

- T'es sûr, ils ont dis de ne pas se séparer ? Je lui dis.

- Il vaut mieux. A moins que tu tiennes à passer la nuit ici. Le temps qu'ils s'aperçoivent que nous sommes en difficulté, qu'ils se mettent à notre recherche et qu'ils ratissent tout le parcours, on y est pour un moment. Ça ira plus vite si je les préviens.

- Bon, bah ok.

...

Ça doit faire à peu prêt un quart d'heure qu'Andrew est parti, mais j'ai l'impression que ça fait une éternité. Ma cheville me lance de plus en plus. Je regarde dans mon sac et trouve un foulard que j'ai sans doute mis là il y a un moment. 

Je four toujours pleins de trucs dans mes sacs au cas où. En attendant, elle me sera bien utile. Je la prends et comme je ne sais pas ce que j'ai, je ne retire  pas ma chaussure pour ne pas empirer les choses, Je l'enroule autour de ma cheville en serrant bien. Certes ça fait mal quand je la serre, mais à la fin ça soulage. 

Je commence à avoir soif et évidement j'ai fini toute mon eau. Je n'en ai pas envie, mais bon je dois bien lui demander s'il en a.

- Eh ! T'es toujours là ?

- Tu veux quoi ? Me demande-t-il sur un ton blazé. Ça me saoule mais ne relève pas comme je veux lui demander à boire.

- Il te reste de l'eau ?

- C'est bien ma veine tien. Dit-il en me lançant sa bouteille.

- Hein.

- Déjà que j'ai dû passer ma matinée avec toi, il faut que j'atterrisse dans ton groupe et je dois aussi rester planter là parce que madame n'est pas capable de redescendre du bon côté.

C'est pas dans mes habitudes de m'emporter, surtout quand je ne connaît pas bien la personne et vu ma timidité, mais avec lui, je n'arrive pas à me contrôler.

- Tu te fous de moi j'espère ?! 

- Pas du tout. J'ai jamais demander à venir ici.

- Parce que tu crois que moi j'ai demandé à ce que tu sois là et en plus dans mon groupe ? Bah bien au contraire. Ce matin, je suis arrivée la première et puis t'es arrivé. C'est pas de ma faute si t'as voulu faire la même activité que moi. Et pour cette après-midi, ce sont les animateurs qui ont fait les groupes. Quand au fait que tu dois rester avec moi, de une c'est vous qui l'avez décider, de deux c'est vous qui avez voulu à tout prix que ce soit moi qui monte car je suis plus légère alors que j'ai le vertige. Alors arrête de tout me mettre sur mon dos, parce qu'on est tous responsable. Et si tu voulais garder ton eau, il ne faillait pas me la donner. T'inquiète pas, j'y toucherai pas.

Sur ce, il ne réplique rien. Au bout d'un moment, je re-tente de lui parler pour calmer les choses.

- T'es bien calme.

Toujours pas de réponse. Je me lève est regarde dans la direction où il était. Plus personne. Je regarde dans les alentours, non plus. Il se fout vraiment de moi là. Il s'est barré.


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