Camp de vacances

Chapitre 38

PDV de Kacey :

Nous voilà au quatrième jour d'entraînement et le dernier avant la compétition il me semble. Il me reste trois activités à faire. Le canoë, le tir à la corde et la course les pieds liés. Sachant que pour cette activité, il faut dire que même si rien est écrit les binômes sont déjà plus ou moins fait.

Et comme je suis censé être avec Matthew, je ne suis pas très pressée de la faire. D'autant plus qu'aujourd'hui, il a décidé de venir. Je me demande bien pourquoi puisqu'il ne fait, pour ainsi dire, quasiment rien à chaque fois.

Oh et puis pourquoi je me prends la tête ? Je sais très bien que c'est un garçon froid, insensible, chiant et je dirai insociable. Alors autant faire comme s'il ne s'était rien passé et chacun fait sa vie de son côté comme avant. Tout ira pour le mieux et pour tout le monde.

Revenons a ce pourquoi je suis ici. Je commence par ce qui me semble le plus simple. La course de sac. La dernière fois, avec toutes mes courbatures ce n'était pas mon fort. J'espère que ça ira mieux aujourd'hui.

Je me dirige donc vers cette activités. Cette fois-ci, j'arrive à aller tout droit dès le premier essai et avance plus vite, mais toujours pas assez. Mais c'est déjà mieux que la fois d'avant. Je re-tente plusieurs fois, mais chaque essai est pire car je fatigue de plus en plus.

Il me reste maintenant deux activités mais comme il y en a une que je n'ai pas spécifiquement envie de faire, je me dirige ver le canoë. Avec les filles, on décide de garder les mêmes équipes. Certes s'en sort mieux qu'auparavant car on s'est déjà entraîné, mais cela ne nous aide pas à gagner.

En effet, on s'est amélioré grâce à l'entraînement, mais les autres équipes aussi se sont en traînées, donc elles aussi se sont améliorées. Ce qui fait que chaque équipe est arrivée à la même place que la dernière fois.

Il ne reste plus que le tir à la corde. On se met en place et la même équipe qu'on a battu la dernière fois ce met en face. Vous l'aurez compris, celle des "garces". On fait le décompte et commençons à tirer.

C'est vrai que cette fois, elles ont plus de poigne et qu'elles commencent à gagner du terrain. Mais ça, c'était jusqu'au moment où la même fille qui les a fait perdre auparavant retombe encore une fois. Les membres de sont équipe lui crient dessus. Je la pleins sur ce coup là.

Les filles se déplacent aux activités qui leur reste chacune. Quant à moi, je m'effondre par terre. Je suis épuisée par les deux dernières activités. Les deux font les bras et le tir à la corde brûle en plus les mains.

Je ferme les yeux quand je sens qu'il y a une ombre sur moi. J'ouvre donc mes yeux et qui vois-je ? Bingo, Matthew.

- Il te reste une activité à ce que je sache. Me dit-il.

- Et toi pleins. Pourquoi t'irait pas en faire une ?

- Parce qu'il y a une activité où on excelle tous les deux.

- Ça m'étonnerai que ce soit le cas aujourd'hui.

- Ah oui !

- Bon, je peux savoir pourquoi tu reviens comme une fleur, tout à coup ?

- Premièrement, me dit-il en s'asseyant à mes côtés, comme tu l'as dis cette activité est faite pour nous deux et deuxièmement,.. pour m'excuser.

- D'avoir été un gros con ? ou autre chose ?

- Oui. Je sais que ce n'est pas ta faute et que tu n'as sans doute pas compris mon comportement ..

- Oui, en effet.

- Si j'ai été comme ça c'est parce que je ne fête plus mon anniversaire depuis un évènement qu'il s'est produit... Je n'ai pas très envie d'en parler aujourd'hui. Je te le dirai peut-être une autre fois. Mais sache que j'ai quand même apprécié ton cadeau d'autant plus que c'est ma gourmette et que c'est l'objet dont je tiens le plus au monde. Donc encore une fois, je suis vraiment désolé.

Voyant sans doute que je ne réponds pas, il continue.

- Et puis, comme tu le sais je suis un gros con et que ce n'est pas facile pour moi de m'excuser.

- Et tu penses que ça va changer quelque chose ?

- Pourquoi pas ? Me dit-il en souriant.

- Disons que ça marche pour cette fois. Mais je ne te pardonne pas à cent pourcent.

- Ça marche ! Bon, on va la faire cette course ?

Sur ce on se lève et y allons.