Camp de vacances

Chapitre 14

PDV de Matthew :

Je sais que ça ne se fait pas, mais elle m'a trop saouler. Personne n'ose me parler de cette façon à part peut-être mon père mais à chaque fois après ça part en couille.
Je sais qu'elle n'a pas tout à fait tort, voir pas du tout, mais j'ai horreur qu'on me contre dise. Et puis pour l'eau, je n'allait pas la laisser mourir de soif. Après elle fait ce qu'elle veut. Je sais que je la lui ai donné.

Ça fait un petit moment que je marche. Je finis par m'arrêter en pleine forêt. Je ne sais pas si je dois y retourner ou non.
Il risque de bientôt faire nuit car dans cette région, le soleil se couche assez tôt pour cette période. Elle risque d'avoir peur toute seule et puis j'avais dis à l'autre là, Andrew je crois, que je resterai avec elle.

Après quelques minutes de réflexion, je décide de faire demi tour. J'arrive presqu'à l'endroit où elle est tomber et je m'arrête quand j'entend du bruit. En faisant plus attention, ce sont des voix qui discutent. Je regarde de plus prêt et vois qu'il y a Andrew, Cameron et un deux autres mecs avec une civière et d'autres choses.

Ça ne sert plus à rien que je reste, elle n'est plus tout seule. Elle a assez de monde pour s'occuper d'elle et en plus, elle ne me prendra plus la tête.

Je repars donc en mettant mes écouteurs pour être tranquille et e vider la tête. Je me dirige vers un endroit pas mal que j'avais trouver la première journée en me promenant.

C'est vrai qu'aujourd'hui, je ne les ai pas vraiment aider et que j'ai laisser Andrew diriger, mais j'ai moi aussi un très bon sens de l'orientation. Je sais où je dois me diriger. Je ne vais pas me perdre et retrouver le camp un peu plus tard sans aucun soucis.

Je passe dans une zone où il y a du réseau et je sais que si je ne les préviens pas, ils vont me prendre la tête à mon retour. J'ai deux choix, sois je les préviens que je ne vais pas rentrer maintenant et ils vont me prendre la tête, soit je ne les préviens pas du tout, et ils vont encore plus me prendre la tête. 

Je n'ai pas besoin d'y réfléchir plus, dans tous les cas ils vont me faire la morale alors pourquoi faire un effort. Je change ma musique et re-vérouille mon portable sans leur envoyer de message. Au pire j'aurai juste à die que je n'avais pas de réseau la où je vais. Et même pourquoi devrai-je me justifier. Je n'ai aucun compte à leur rendre, je ne leur ai rien demandé.

J'arrive enfin dans mon petit coin. Il est maintenant dix-neuf heure et le soleil commence à se coucher. Je m'installe sur le même rocher que la dernière fois et admire le coucher de soleil. Je suis un peu en auteur sur une petite montagne et en bas se trouve un cours d'eau qui se jette à peine à cinq mettre plus bas. Ça fait comme une sorte de petit lac où l'on peut se baigner. L'eau est magnifique, elle est plus claire et l'on peut voir à l'envers. 

Le soleil est couché et on ne voit donc plus grand chose. Je m'allonge sur mon rocher et ferme les yeux. Je me réveil un peu plus tard. Il faut croire que j'étais fatigué. Je regarde l'heure, il est maintenant vingt heure. Super, je vais rater le souper. Tant pis, je n'ai pas très faim, je grignoterai un petit truc que j'ai dans mon sac. 

Je me lève est me mets donc en route pour le camp sans être vraiment pressé. Toute personne qui sait que lorsqu'elle va mettre un pied dans l'établissement va se faire allumer est pressée.

J'avoue, ce qui est rare, que j'ai un peu de mal à retrouver mon chemin avec cette obscurité. Je suis aussi contente d'avoir de la musique pour ne pas entendre les bruits de la forêt, non pas que j'ai peur mais au moins je ne serai surpris par rien du tout, mais aussi que j'ai mon portable pour mettre de la lumière. 

Je finis quand même par arriver a trouver la sortie de la forêt et marche donc en direction du chalet. Il est maintenant vingt et une heure et je suis juste devant la porte. Il est tant d'affronter mon destin.