Chapitre 47

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PDV de Kacey :

Nous sommes dans la chambre entrain de nous préparer. J'ai décidé de lâcher mes cheveux au naturel. Je décide aussi de me faire un maquillage qui fait plutôt naturel.

Je mets donc un rouge à lèvre clair, de même que la far à paupière. Je mets du mascara, du crayon blanc en dessous de mes yeux car j'ai les yeux claires et puis c'est tout.

Je suis sur le point d'aller chercher ma robe pour la mettre lorsque Eva m'interrompt.

- Tien, c'est pour toi et ne dis surtout pas non.

Je prends ce qu'elle me tend surprise. Qu'est-ce qu'elle a bien pu préparer en douce ? Je sors ce qu'il y a à 'intérieur du sac et voit la robe que j'ai acheté mais en rouge.

- Mais t'es pas bien ! J'ai même pas vu quand est-ce que tu l'as prises !

- Et ouais, je suis trop forte. Et ne cherche même pas ta robe noire car je l'ai caché quand tu te maquillais.

- J'y crois pas ! Sérieusement ?

-Oui.

Bon, je sais que ça ne sert à rien de marchander avec ces filles alors je mets la robe rouge qu'elle m'a gentiment offerte. En tout cas, j'ai réussi à faire en sorte que je ne mette pas de talons. Je mets donc mes victoria noir avec les semelles épaisses blanches. Ça donne un petit style et je suis à l'aise.

Il est maintenant temps d'y aller et nous rejoignons le lieu de la fête qui se trouve au même endroit que d'habitude. Au feu de camp !

Je m'avance mais reste quand même un peu en retrait derrière les filles les bras croisées. Il faut dire qu'avec cette robe et en plus la couleur de celle-ci, je ne suis pas forcément à très à l'aise.

Petit à petit la fête commence à prendre forme et a de la bonne musique. Je me sens de plus en plus à l'aise et me mets à danser. Je me laisse même danser avec Andrew. Maintenant que les choses ont été mises au clair, il n'y aura pas d'ambiguïté.

Au bout d'un moment, lorsque la chanson passe à une autre et que j'arrête donc de danser avec Andrew, je remarque que Matthew s'est isolé prêt des bois. Je décide donc d'aller le voir. C'est dommage que pour la dernière soirée il reste seul.

- Salut, ça va ?

- Ouais.

Moi, je n'en ai pas vraiment l'impression.

- Pourquoi tu restes seul ?

- Ça ne devrait pas te choquer, je le fait tout le temps. Et ta robe te va très bien. C'est bien que t'ai mis de la couleur.

- Merci.

Lorsque je stresse ou que je suis mal à l'aise, voir même par réflexe, je joue toujours avec quelque chose et la en l'occurence, mon collier.

- Pourquoi tu souris ? Je lui demande.

- Tu l'as mis, le collier.

- Bah oui, comme t'as pu le remarqué en me suivant, je l'aime bien.

- Je ne te suivais pas, mon regard s'est dirigé à cet endroit juste à ce moment là.

- Mais oui je te crois !

- Tu devrais y retourner, Andrew t'attend sûrement.

- Je ne pense pas, qu'est-ce qui te fais dire ça ?

- Rien.

- Pourquoi t'es froid tout d'un coup ?

Il se lève et commence à faire les cent pas.

- Parce que ça me fait chier !

- Hein ? Je dis incompréhensible.

Et là, il s'avance vers moi et m'embrasse ! Je ne comprends plus rien.

- C'est plus clair là ?

- Non ! Tu dis que ça te fais chier et après tu m'embrasse ! Non, ce n'est pas plus clair !

- Tu sais que je suis nul pour m'exprimer !

- Ouais bah il y a pas pire que toi ! Que veux-tu me dire exactement ?

- Que j'ai des sentiments pour toi ! Là je ne peux pas être plus clair. Et te vois avec l'autre là, ou n'importe qui ça me fais chier et m'énerve.

- Mais ...

- T'as pas les mêmes sentiments ? Et merde, ça va pas le faire cette année.

- Hein quoi... Et puis j'ai pas dit ça ! Et puis ça ne servirait à rien, c'est le dernier jour, on va jamais se revoir !

- Et bah en fait si, j'arrive dans ton bahut.

- Quoi, comment ça ? Et puis comment tu sais où je vais ?

- Je change de bahut et je sais que je vais dans le tiens car je l'ai vu sur fb.

Je suis surprise mais me mets à sourire bêtement. J'ai du mal à y croire et puis tout ça se déroule si vite. Il y a pas si longtemps on se prenait encore la tête.

- Ça veut dire quoi ton sourire, c'est ok ? Dit-il doucement et pas sûr de lui.

- Je crois que oui !

Il se met aussi à sourire et s'approche de moi pour m'embrasser. Je crois que ça a été les plus belles vacances.

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