6 - 5 - "In my bed"

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- Est-ce que tu vas me pardonner un jour ?

Je regarde Zayn et son air exaspéré.

- Combien de temps tu me laisses ? je lui réponds. Parce que, ça fait, genre, 20 mn que je te fais la gueule.

- Heiiin ? Seulement ?

- Ouais.

- Bon, et donc, dans combien de temps tu me pardonnes ?

- Je dois impérativement de donner une heure ?

Je crois qu'on est amusés tous les deux. Même si on fait mine d'être en colère.

- Oui.

- Oh. Bon... Bah... Dans une heure, je reverrai mon jugement.

- Quoi, je dois attendre UNE HEURE pour ne même pas être sûr que tu me pardonnes ?

- C'est ça.

- Est-ce que t'es en train de te foutre de ma gueule ?

- Est-ce que j'ai l'air de me foutre de ta gueule ?

- Ouais, carrément.

- Bon, t'as ta réponse alors.

- Ehhh ! Je trouve que la punition est un peu trop poussée.

- Tu trouves ?

- Ouais. Je suis allé défendre ton honneur, me dit-il en me regardant avec insistance

- C'est vrai.

- Ah !

- Mais, t'as frappé mon mec.

- Mais, il aurait mérité pire.

- D'accord, dans ce cas, je considère l'option de te pardonner.

- Merci, dit-il en levant les yeux. Tu me diras quand tu seras sûr.

- Hmhm, j'acquiesce avant de pincer les lèvres. Je veux partir de cette soirée.

- Il fallait le dire tout de suite. Je te ramène. Tu as rendu sa veste à Calum ?

- Je l'ai donnée à Michael.

- Je suis sûr qu'il la porte maintenant.

- Il y a des chances. Il l'aime vraiment beaucoup.

Il pose sa main dans mon dos pour me pousser doucement vers la sortie. On récupère nos manteaux, écharpes, et tout le bordel, avant de quitter la demeure. On marche le long de l'allée, puis, on tourne dans la rue. Il se rapproche de moi, et, glisse sa main dans la mienne.

- Je ne me rappelle pas t'avoir dit que je t'avais pardonné.

- Pardonné ou pas, tu tiens trop à moi. Puis, j'ai joué les super-héros pour toi !

- Tu devrais pas être si fier. La violence ne résout rien.

- Si. Ça a résolu mon problème.

- Quel problème ?

- J'avais envie de lui démonter la gueule. Je me sens beaucoup mieux !

- Petit con.

- Oh ça va. Ose dire que tu m'en veux vraiment d'avoir voulu te défendre.

- Non, je ne t'en veux pas pour ça. C'est pour avoir frappé mon copain que je t'en veux. Pour ne pas m'avoir laissé te dire que je ne voulais pas. Pour m'avoir complètement abandonné pour ça. Pour avoir laissé passer tes pulsions avant moi.

Il s'arrête subitement. Il me prend par les épaules, et me tourne vers lui.

- J'espère que tu plaisantes. Niall, je laisserai jamais mes pulsions passer avant toi. C'était pas une simple pulsion, j'ai envie de le frapper depuis des lustres et si je ne l'ai pas fait avant c'est uniquement pour toi. Et, je ne t'ai pas abandonné, je voulais que tu restes avec Michael parce que j'ai confiance en lui et que je savais qu'il ne te serait rien arrivé avec lui.

- Oh. Bah... Dans ce cas... Je t'en veux, pour avoir frappé Liam alors qu'il était par terre.

- Il m'a cherché. Il m'a provoqué. Il voulait clairement que je le frappe.

- Il voulait juste pas perdre la face face à toi. Même si c'était con. T'aurais dû être plus intelligent que ça.

- D'accord. Tu as raison, dit-il en acquiesçant. Maintenant, chérie, est-ce que je peux te ramener à la maison ? plaisante-t-il

- Gros pervers, tu ne me ramèneras jamais chez toi.

- Mais, on vit ensemble.

- Tu ne m'auras jamais dans ton lit.

- Tu dors dans mon lit.

- Je capitule ! je dis en pouffant

- Bien. Bonne décision.

On reste encore quelques secondes ici avec nos regards joueurs, puis, on reprend le chemin de l'appart.

Roommates (Ziall)Où les histoires vivent. Découvrez maintenant